Comment imaginer à quel point ce Pauillac 2002 du Chateau Linch-Bages est un véritable délice ?!
Intrinséquement, ce vin est excellent, exactement comme j'aime :
équilibré, subtil, créatif, doux & tempétueux à la fois, satiné, buriné & brillant, intelligent & sensuel, gourmand & délicat, avec une touche de piment, petit grain de folie, fidèle à lui-même dans ses multiples visages, ... exactement comme le Trésor qui a ouvert la bouteille, ... pour marquer le coup, ... pour fêter nos retrouvailles, 24 ans & 10 mois plus tard, ... (9 000 jours et nuits, ouch c'est long).
Comme pour reprendre un doux dialogue, complice & secret, à l'automne de nos vies ... exceptionnelle circulation dans les couloirs du temps, ... oh comme pour une fois, on voudrait que le temps s'arrête à tout jamais sur cet instant exceptionnel, ... ou plutôt le laisser poursuivre son chemin, libre, léger, inventif, sans cesse jeu malicieux de surprises.
Une merveilleuse dégustation qui n'a pas de prix.
Circuler dans les couloirs du temps, ça révèle bien des surprises ... .
De belles surprises. Avec une faille spatio-temporelle lors d'un beau rendez-vous en terre connue, ... où tout reste à découvrir, ... mystères de l'infinie distance de la proximité.
Voyager dans le passé comme pour mieux repartir vers l'avenir. Se rebrancher à l'essentiel, à la vérité de son coeur, comme pour mieux ouvrir les chemins du possible, en sincérité & authenticité.
Il faut s'y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation. Rien n'est joué d'avance.
Ce Pauillac a décidément une belle longueur en bouche, des caudalies délicates, qui réveillent les papilles, un véritable réveil de tous les sens, ... comme pour donner un nouveau sens à la gourmandise de la vie.
Bouteille unique, juste 7 verres à partager : le temps est compté. Plaisir infini, mais torture du plaisir limité.
A l'époque là-bas, on avait la vie devant nous ; et on a pas pris le temps de prendre le temps.
Ici & maintenant, il n'y a plus de temps à perdre pour savourer le délice de cette folle complicité, retrouvée illico dans son tempo ; langoureux vertige, tendresse infinie, chavirements des coeurs. Libération réciproque. Enfin.
Avec tes yeux qui pétillent de malice, Tu as débarqué à l'improviste un dimanche soir d'automne, avec cette magnifique bouteille de mon vin préféré.
Ce soir-là, c'était le premier jour du reste de ma vie, de ta vie, ... de notre vie à Nous.
Merci Toi.
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PS : je partage avec vous, un texte produit dans le cadre d'un atelier d'écriture, où la consigne était :
"sur le ton de l'auto-fiction, faites une déclaration d'amour comme une métaphore de dégustation, ou bien une note de dégustation comme une allégorie; ou vice verso."
Voilà, c'est fait ; n'y voyez donc rien de réel relatant ma vie privée.
"Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Ce texte est une oeuvre de fiction. Toute ressemblance avec la réalité est à imputer à cette dernière.
Toute coïncidence ou ressemblance avec des personnages réels n'est ni fortuite ni involontaire.
Les personnages de ce récit étant réels, toute ressemblance avec des individus imaginaires, serait fortuite.
L'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre."
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