Barèges: 11è jour de cure, j'ai le cerveau complétement lavé de toute cette eau.
Un mot sur le mouton de Barèges: un délice!
Moi qui ne mange quasiment plus de viande, je fais également une cure de mouton.
J'ai acheté toutes sortes de morceaux différents à un producteur
sur le marché du mercredi à Barèges.
Un régal! c'est tendre, moelleux, avec du goût mais pas trop,
environ 10 à 15 euros le kilo.
Que dire de plus?
Ah oui, j'oublie l'essentiel:
en viande ovine, c'est la SEULE en France et en Europe
à être certifiée AOC.
Depuis 2003, cette appellation d'origine controlée correspond à la production de la race Barégeoise,
selon des pratiques ancestrales de pastoralisme, spécifiques sur la zone Barèges-Gavarnie
les 2 vallées autour de Luz Saint Sauveur;
c'est le Pays Toy,
et l'AOC maintient une activité agricole, difficile en montagne,
donc le mouton de Barèges avec les Thermes et le tourisme, c'est la vie économique d'ici.
Saviez-vous que manger du mouton AOC Barèges-Gavarnie est une contribution du consommateur à la gestion de l'espace montagnard?
150 gr de viande consommée = 100 m2 d'estives entretenus
N'est-ce pas là une forme de "commerce équitable"?
En juillet, j'ai pris contact avec le responsable de l'association des producteurs:
en fait, je pense que c'est lui, l'Ours des Pyrénées, vous savez celui qu'on cherche partout!!
Je voulais rencontrer un paysan, comprendre la mise en oeuvre de l'AOC,
voir une bergerie et tout savoir sur cette forme de pastoralisme pyrénéen.
Il m'a expédiée voir le site,
alors un peu lachement, ramollie que je suis par l'eau des Thermes, je vous y envoie aussi!
Mais c'est promis, je ferai un dossier spécial mouton... plus tard!
vu qu'il y a aussi le Mouton de Pauillac et mes petits moutons de la Rhune!!
Et l'essentiel, c'est que chez nos bouchers en or
on trouve du Mouton de Barèges:
oui c'est la cas, chez Curutchet à Saint Jean de luz et chez Ibarboure à Bordeaux
au printemps et en été: ouf!!
Nous avons déjà dégusté le Mouton Chez Louisette
et Chez Ruffet à Jurançon aussi
et il reste à découvrir d'autres tables du Sud-Ouest, que nous visiterons aussi dans l'année.
D'ailleurs, sur ce fameux site, vous trouverez la recette de cotelette à la crème de serpolette de Chez Louisette
et le navarin de Ruffet.
Alors, ours ou pas, ramollie ou revivifiée plus tard,
... tout n'est pas perdu avec le Mouton de Barèges!!
Voilà quelques photos prises dans le fameux Col du Tourmalet,
qui relie Barèges à La Mongie:
le mouton de Barèges semble un peu plus bavard que l'animateur de son association
et le Pic du Midi veille, indéfectible!
Le fauteuil club au Saint James Club de Paris est vide; pour toujours.
Bernard Rapp vient de nous quitter hier, rattrapé par un cancer du poumon à la con.
L'annonce du décès d'un people nous émeut ...selon ... comme disait Desproges
(qui n'est pas dans mon panthéon, mais en sortait de bonnes!):
"Quand Brassens est mort, j'étais malheureux comme les pierres,
quand Tino Rossi est mort, j'ai repris deux fois des pâtes".
Moi, j'ai l'appétit coupé. Pas de myrtilles chez Louisette, ni de mouton de Barèges grillé pour aujourd'hui.
Et en plus, il pleut à Barèges; je suis dans le gris des nuages. Quelle Sainte Hélène triste ce 18 Aout.
L'assiette anglaise m'a nourrie chaque samedi
à 13 h 20 sur La 2, de 1987 à 1989.
Une recette savoureusement douce-amère et délicieusement efficace,
pour ses chroniques culturelles dans une ambiance décontractée sans amabilité forcée. (Sept d'or du meilleur magazine artistique en 1989).
La voix si sensuelle de Bernard Rapp me berçait:
sa manière de décortiquer les mets & autres bouchées sucrées de l'actualité culturelle,
avec son humour «so british»,
avec sa curiosité insatiable et son énergie communicative,
... j'avais 22/24 ans, j'étais fiancée à Olivier Thom, mais j'étais amoureuse de Bernard Rapp!
Isabelle Giordano (que j'apprécie beaucoup aussi) aime à rappeler qu'elle a appris son métier en le regardant présenter «Un siècle d'écrivains» :
il nous a dressé, avec ses 257 documentaires de qualité, un formidable panorama des écrivains du XXe siècle.
Je me suis régalée de toutes ses émissions au goût des mots:
"Caractères", "Jamais sans mon livre", "Rapp'tout", "Héros vinaigrette", "Tranche de cake"...
France Télévisions rend hommage à Bernard Rapp:
Samedi 19 aout
19h55, France 4, L'assiette anglaise
20h50, France 3, L'héritière
22h05, France 5 (rediff dimanche 10h15 ), Un siècle d'écrivains : John Le Carré.
Dimanche 20
20h45, France O, Jamais sans mon livre, Conversation sur le métissage avec plusieurs écrivains.
Mardi 22
22h25, France 2, Une affaire de goût.
Le film de la consécration: succès public et critique. Grand prix du festival du film policier de Cognac 2000,
5 citations aux Césars 2001, dont celle du meilleur film.
"Une Affaire de Goût",
écrit et réalisé en 1999, par Bernard Rapp,
d'après une nouvelle de Philippe Balland,
"Affaires de goût".
Frédéric Delamont (Bernard Giraudeau), industriel au sommet de sa réussite, raffiné, original et phobique, propose à un jeune serveur intérimaire, Nicolas Rivière, (Jean-Pierre Lorit ) d'être, contre un salaire élevé, son "goûteur" particulier.
Ce qui commence comme une relation professionnelle insolite mais légère se révélera rapidement être un jeu infiniment plus dangereux pour les deux hommes.
Devant se plier aux exigences machiavéliques de son patron en échange d'une vie prospère, il devient peu à peu son homme de confiance. Ses relations avec sa compagne se dégradent progressivement et il rompt avec ses amis un peu trop marginaux.
Mais à quel prix et jusqu'où cela le mènera-t-il?…
Ce film peut se révéler dérangeant tellement la trame psychologique est intense,
et le jeu du charmant Lorit
se tricote si bien
avec l'arrogance de Giraudeau.
L'ambiance, cynique et malsaine mais policée, est saisissante,
sans tomber dans une gravité mal venue.
Reprenant une structure proche de "Tiré à part", Bernard Rapp décortique le contrôle total de la psychologie d'un homme allant jusqu'à la manipulation extrême.
Ces deux hommes, que tout sépare, sont comme deux particules irrémédiablement attirées l'une l'autre; la fusion sera fatale.
Leur entourage, gravitation de caractères, bons ou mauvais, actifs ou passifs, semble paradoxalement impuissant et coupable de laisser faire.
Une affaire de goût n'est pas qu'une affaire de mœurs. L’homosexualité latente et possible dans cette relation dominant-dominé n’est pas explicite.
Mais il ne s’agit pas simplement de manger des aliments.
C'est aussi dévorer l'autre.
Ne plus lui laisser de vie.
C'est aussi se risquer à être empoisonné pour cause d'incompatibilité, de mœurs.
Dévorer ne veut pas dire digérer.
Le goût des autres a donc ses limites.
Cruel et manipulatoire, Rapp nous mène à la carotte, vers sa cuisine au vinaigre pas très doux, mais de bon goût.
Le film a fait saliver un public connaisseur et nombreux.
Evidemment, il me fait penser à mes autres films cultissimes:
évidemment, "le goût des autres"
et "cuisines & dépendance" and co de Jaoui-Bacri...; on en reparlera.
Une mèche crantée, des allures de dandy cultivé, un charme fou,
une attention délicate aux autres, le goût des autres, avec sensualité,
une curiosité avec l'oeil qui brille,
c'est L'homme Libellule comme j'aime tant,
61 ans, ce n'était pas un âge pour laisser une belle oeuvre, du coup inachevée.
Je suis stupéfaite par la violence de l'annonce faite au journal, sur France 2:
c'est la Gaessler, avec ses yeux bleux de louve qui vient de me la balancer.
Je vais avaler tous les hommages à la TV et me replonger dans ses bouquins.
&
m'oxygéner les neurones avec l'Université d'Innovation rurale:
c'est MA tradition,
depuis 2000.
Merci à Christiane Pieters de m'avoir fait connaitre cette super intéressante Université, organisée par la Mission Agrobiosciences, qui travaille formidablement bien l'intelligence collective et la mise en perspectives des grandes mutations de l'agriculture,
autour des paysans & société, ruraux & urbains, producteurs & consommateurs,
pour éclairer les mécanismes des agricultures du monde,
et cerner les enjeux alimentation/agriculture avec les évolutions des territoires et des modèles éco.
C'est quoi cette Université?
C'est tout d'abord une formidable équipe autour de Jean-Claude Flamant:
Valérie, Sylvie, Lucie, Jacques et Jean-Marie
(par ordre de quantité de papotage mené à grand plaisir, avec chacun d'eux, à chacune des retrouvailles sous les platanes de Marciac!).
Texto selon eux, c'est:
"Depuis douze ans, l’Université d’Eté de l’Innovation Rurale est un rendez-vous national au coeur de l’été, dans l’ambiance particulière du festival de "Jazz in Marciac" et des territoires ruraux du Sud-Ouest,
pour instruire et débattre des sujets qui interpellent fortement notre société:
le futur de l’agriculture, l’évolution de notre alimentation, la transformation des territoires ruraux, les relations urbain-rural, le rôle des sciences du vivant.
Une manifestation co-produite par la Mission agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers, où se côtoient des scientifiques, des enseignants, des élus, des professionnels, des acteurs issus du monde économique, associatif, culturel et du grand public."
Texto selon moi, c'est:
"Unique bouillon de culture, qui ne ressemble à aucune autre des manifestations du monde agricole,
l'Université, c'est pour moi une oxygénation maximum de mes neurones, avec une qualité d'échanges et des rencontres surprenantes, le tout dans le contexte décontracté de Marciac, sous les platanes, avec une méthodologie bien huilée qui permet d'ouvrir des perspectives et de croiser une foule de connaissances,
... avec, en prime, la douceur gourmande du foie gras, du melon, de l'armagnac..., produits aux alentours gersois:
bref! c'est super trop bien!"
Voilà Jean-Claude Flamant qui ouvre
et qui cloture les débats:
entre ces 2 photos, 3 jours intensifs de bouillonnement d'échanges!
Toujours en débat respectueux de l'avis des autres, toujours dans le souhait de construire du positif.
Cette année, Marciac, les 9, 10 et 11 Août 2006,
le grand sujet de la 12ème Université d’Eté de l’Innovation Rurale, c'est:
« Territoires ruraux : comment débattre des sujets qui fâchent?
Ogm, mondialisation, ours, eau, paysages, pesticides...
Nombreux sont les "objets" de l’agriculture et du monde rural qui suscitent polémiques et empoignades.
Des sujets qui agissent comme des épouvantails, fixant les peurs et les rejets.
Bref, peut-on encore débattre des sujets qui fâchent ? "
Drôle de thème, me direz-vous?
et pourtant que des échanges revigorants, une somme de savoirs brassés, distillés,
et toujours au goût de l'avenir, constructif et solidaire.
Vous saurez tout en lisant les Actes de cette année,
et des 11 précédentes éditions,
(celle de 2003 notamment, sur "images & imaginaires au coeur des échanges entre agriculture et société", c'était l'année de la canicule, nous avions cuits et lamentablement gonflés sous plus de 40° à l'ombre, mais ce sujet me passionne véritablement!).
D'ailleurs, je vous invite à lire tout le site de la Mission Agrobiosciences, car c'est une mine d'or.
3 jours sous les platanes:
on n'en ressort pas indemnes!
Le cerveau est en pleine ébullition,
l'énergie pour l'avenir est regonflée,
les idées y prendront racines pour les mois à venir.
C'est bien simple: je n'ai pas du tout envie de vivre à Toulouse, mais travailler avec l'équipe de la Mission Agrobiosciences, c'est bien le seul motif valable que je trouverai à faire des escapades toulousaines!
J'admire beaucoup leur méthodologie et leur mixage de champs de connaissances pour une communication simple et passionnante. J'aime leur manière de piocher et d'exploiter les filons, dans les champs agricoles en pleines mutations, le tout avec un esprit libre et créatif, ... Libellule quoi!
Ca nous change des sempiternels autres habituels débats des professionnels de la profession, défendant leur pré carré et leur petit réseau de pouvoirs ...
Je tiens aussi à saluer le travail créatif et libre des Bataclowns,
qui
chaque année,
viennent mettre leur grain de sel dans les débats:
Victor & Rosalie
renvoient un sacré miroir décalé, par leur analyse très pertinente et féconde, traduite avec humour sans miroir aux alouettes!
Une forme de journalisme en presque totale impro. Bravo!
Christiane Pieters, la voilà, c'est la grande dame de l'Ail de Lomagne:
c'est le portrait central, tout en boucles rondes, sur fond de verdure.
Elle est très active aussi pour l'agrotourisme dans le Gers et les questions agricoles au Conseil Régional de Midipy.
Depuis 2000, nous avons mangé pas mal d'Ail de Lomagne toutes les 2!
Jean-Claude Flamant, là avec barbe et lunettes.
Valérie,
Lucie,
Jacques aussi,
parmi ces beaux portraits.
Une petite dégustation gersoise?
Un jeune viticulteur est venu nous parler de sa Folle Blanche & autres Armagnacs à la fin d'un des déjeuners.
En toute modération naturellement, faut bosser encore c'tt'aprem!
Oui, la vie est véritablement difficile dans ce pré gourmand!
Promis l'an prochain
je travaillerai plus sur le contenu,
pour vous faire partager mon cerveau en ébullition.
Noter déjà les dates: 1-2-3 Aout 2007, rendez-vous sous les platanes de Marciac.
Le thème sera certainement annoncé au Salon de l'Agriculture début Mars 2007.
Un grand merci à Jean-Claude, Valérie, Sylvie, Jacques, Lucie & les autres,
sans oublier Victor&Rosalie,
pour cette merveilleuse journée d'oxygénation de mon cerveau.
Le vigneron, qui avait accroché la petite plaque de bois, avec le Numéro de baptême, était déjà reparti, pour le parrain suivant:
il faut dire que le parrainage de pieds de vigne bat son plein pendant le Festival Jazz in Marciac.
Les Producteurs Plaimont se sont associés à l’équipe de Jazz in Marciac,
dès les débuts du festival.
Et, depuis 1999, les Producteurs Plaimont proposent au public de parrainer un pied de vigne.
Ils ont décidé de replanter des pieds de vigne,
des cépages traditionnels de Gascogne,
sur la colline de La Biste qui surplombe le lac de Marciac.
Et depuis 1999, pendant la première quinzaine d'Aout,
les notes de jazz enchantant le coeur de cette bastide,
sous le soleil rieur,
les vignerons de l'Union Plaimont amènent les visiteurs en calèche
jusqu'à la colline de La Biste.
Chaque pied de vigne est numéroté, répertorié et attribué à un parrain.
Et, voilà 7 ans plus tard,
5400 parrains pour
143 rangs de vigne qui portent
le nom d’un musicien,
qui est venu au Festival jazz In Marciac.
Naturellement, les premiers rangs saluent les VIP locaux, comme vous verrez sur la photo,
Glavany ex-ministre de l'agriculture,
et Député voisin, en Hautes Pyrénées.
Le mien, c'est NHOP:
et je dois l'avouer, c'est qui NHOP?
telle a été ma première réaction!
J'aurai préféré un rang au nom de Césaria Evora,
ou Richard Bona ou Gilberto Gil:
ceux-là, je les adore, et j'ai eu l'extrême plaisir de les écouter lors des différentes éditions de Jazz in Marciac.
Mais NHOP?
"Le bassiste Niels-Henning Oersted Pedersen, plus connu sous ses initiales NHOP, est l'un des plus célèbres musiciens de jazz danois; il a commencé à 16 ans dans le club de jazz Montmartre de Copenhague, puis a éclaté en rejoignant le Oscar Peterson Trio en 1973. Il a joué avec Oscar Peterson, Dizzie Gillespie, Sonny Rollins, Bill Evans, Monty Alexander, Joe Pass, Herb Ellis et tant d’autres grands noms du jazz...
Quel musicien ! Une précision, une dextérité, un sens rythmique, un art du son à te laisser baba" ,
m'a dit un copain très amateur de jazz, éberlué de mon ignorance.
Il est mort le 19 avril 2005, à Copenhague, à l’âge de 58 ans.
Dommage, je ne le verrai donc jamais pour de vrai.
Il était venu plusieurs fois à Marciac, comme me le précise Frédéric de Jazz In Marciac:
N.H.O.P. est venu à notre festival d'été en 1990, 1994, 1997 et 2003 avec Oscar Peterson.
En 1995, avec Tété Montoliu et en 1997 avec Ray Charles.
En concert hors saison, il est venu en 1997 avec son propre trio, et avec Mulgrew Miller en 2001.
Cordialement,Frédéric."
Merci pour cette info & la photo!
C'est peut être pas mon genre de jazz préféré.
Mais mon pied de vigne, je l'aime, quelque soit le nom de son rang!
L'oeil de la professionnelle de Relations Publiques est amusé: c'est une belle réussite.
Mais, là, c'est mon coté girly fleur bleue qui est tout émoustillé de ce pied de vigne, mon petit filleul, là-bas sous le soleil gersois... .
Encore un mot:
les parrains sont invités chaque année, à une journée pour les vendanges,
en général fin septembre:
ils partagent l'escoubassou,
le fameux cass'croute des vendangeurs gascons, avec les viticulteurs de Plaimont,
sous les notes d'un petit concert donné par l’Ecole de Jazz In Marciac.
Issue de ces vendanges, la cuvée «Rive Haute» est réservée aux parrains, en priorité.
Chaque année, je dis que je vais y aller à ces vendanges,
et cela n'a pas encore été possible; et je ne le sens pas bien encore pour cette année.
Espèrons qu'en 2008...ou d'ici 2012!
Les Producteurs de Plaimont, très actifs au fil des saisons, organisent aussi des journées portes ouvertes à Saint-Mont:
j'y étais allée en 2002. Je vous le raconterai à une prochaine note. Notez la prochaine journée de Vignoble en fête, à Saint-Mont: le we du 23/25 mars 2007.
Pour finir, saluons, André Dubosc,
ici en couverture du très intéressant livre de portraits de vignerons, réalisé par Mathilde Hulot:
la réussite spectaculaire et très particulière de ce groupement de producteurs, au fond des vignes du Sud-Ouest, entre Madiran & Côtes de Gascogne, c'est lui, André Dubosc, le chef d'orchestre.
Il faudra aller l'interviewer: c'est un personnage passionnant, parait-il.