Stella de La Rhune, une fille-Libellule ( digitale ), sur les chemins du Sud-Ouest, raconte ses aventures de gourmande.

Prix de La Mazille pour mes Chouchoux

Trop contente de voir mes Chefs que j'aime, récompensés pour leur premier livre:
Hélène Darroze & Thierry Marx,
... qui sont au top de ma "play-list",
et c'est pas pour insister, mais en plus ils ont en lien fort avec mon Aquitaine,
Darroze pour ses racines landaises,
Marx pour sa cuisine au coeur du Médoc depuis près de 10 ans.

Je suis trop contente d'avoir pu assister, ce soir,
à la remise des Prix du Salon International du Livre Gourmand de Périgueux,
dans les salons de la préfecture de la Dordogne,
en présence de Xavier Darcos, Maire de Périgueux, président d’Honneur du 9ème salon,
d’Antonio Monteiro, ambassadeur du Portugal en France,
de Georges Blanc et Vitor Sobral, co-présidents de cette 9ème édition,

le jury a proclamé les lauréats :

Prix La Mazille 2006:
Trish Deseine pour
« Ma petite robe noire et autres recettes »
Editions Marabout.

Elle n'est pas au top de mon top, la Deseine,
mais je l'aime bien, c'est créatif ce qu'elle fait,
et puis je lui ai parlé sur son stand.
Elle est plus sympa qu'il n'y parait!!

Prix de la Ville de Périgueux:
Hélène Darroze pour
« Personne ne me volera ce que j’ai dansé »
Edtions Le Cherche Midi.

Vous souvenez-vous que je vous avais déjà parlé de ce livre que j'aime,
la plume amoureuse d'Hélène me fait réver, malgré son poids!

Une Mention Spéciale a été attribuée
au 1er ouvrage
du chef Thierry Marx
« Planète Marx »
Editions Minerva.

Je vais en parler plus en détail de ce livre.
Mais en tous les cas, je suis vraiment trop contente: juste avant cette remise de prix, je suis allée à une conférence sur la "gastronomie sous influences, explorateurs et vie portuaire",
où Thierry Marx a été le plus passionnant
... rien d'étonnant!.

C’est à Paris, au restaurant Drouant, (restaurant fétiche des prix littéraires!),
en Septembre,
que le jury des Prix, La Mazille, La Mazille International et Ville de Périgueux,
s’est réuni pour délibérer sous la présidence de Xavier Darcos, Maire de Périgueux.

Ce jury est composé de personnalités des médias et de la gastronomie : Alain Aviotte
Thierry Bourgeon,
Anne Hudson
Roland Mazère,
Jean Miot,
Denis Mollat,
Jean-Claude Ribaud,
Claude Villers,
Pierre Wynants.

On remarquera les aquitains dans le Jury! Non j'insiste pas, mais le bonheur est véritablement dans ce pré gourmand du Sud-Ouest!

Anne Hudson aussi je vais en parler: la web radio du goût est partenaire du salon.

Et évidemment, on se souviendra que le Prix La Mazille est en référence à
Andrée Mallet-Maze (née à Puteaux en 1891/1984, descendante d'une famille originaire de Neuvic en Dordogne), dite "La Mazille", périgourdine célèbre, qui a recueilli, durant des années, des recettes issues de la tradition orale, les a adaptées et consignées dans un livre, dont la première édition date de 1929, avec 5 ré-éditions, ouvrage devenu une véritable référence :
"La bonne cuisine du Périgord" aux éditions Flammarion.
Alain Aviotte, lauréat 1996, en parle très bien justement.

Pour en savoir plus:
sur les autres lauréats 2006

Vous trouverez dans la colonne de droite
dans ma petite librairie
les listes "Prix La Mazille" et "Prix La Mazille International"
et la liste des lauréats 2006 aux Prix de cette édition du SILG,
ainsi que
ma sélection de 15 auteurs présents cette année (non cités dans les précédentes listes).

Ma cuisine Bio Vitalité Joyeuse Yin-Yang

Voilà mon classeur de recettes:
ma p'tite tambouille, un peu bio, très vitalité pour relancer le métabolisme, Joyeuse car le docteurs Joyeux & Seignalet sont des guides reconnus pour la détox, Yin-Yang car la macrobiotique est intéressante pour se conjuguer avec le travail de l'énergie Tai-chi Gi-Gong Feng-Shui.

Stella est une fille légère en pleine forme: ce n'est pas le cas de son Porte-plume.

Une santé vacillante nécessite un plan de relance de la Vitalité & de l'Energie:
un ré-équilibrage du métabolisme pour que Toto&Tintin (mon foie hépatique, mes intestins copains de Crohn) ne soient plus des Epées de Damoclès méchantes, ni même des enquiquineurs du quotidien, pour que les Corollaires (Fibromyalgie& chronicité invalidante) soient endormis. Urgent & Important...

Précisions: quand je dis que mon foie est hépatique, c'est pas parce que j'ai une hépatite virale ABCDE ou Z, mais parce que j'ai une hépatite fonctionnelle due à un empoisonnement par un toxique mortel:
en 1995, je vivais en Guadeloupe, j'ai mangé du poisson, qui mange dans la mer et sur les coraux, il y avait une toxine mortelle, la Ciguaterra, je suis restée une semaine dans le coma, je me suis réveillée ouf!... mais depuis, mon foie s'est mis en vrille... et là, depuis quelque temps, ça devient plus possible!
Je ne suis donc pas contagieuse de virus divers!
Et comme une fois quelqu'un m'a dit, alors j'avais du annuler un rv en lui disant que j'étais en pleine crise de foie:
"ben c'est bête d'avoir une crise de foie sans faire la fête!"
... ben oui ce qui est surtout bête,
c'est de pas comprendre la souffrance de l'autre..

Donc, je n'ai pas non plus un foie malade parce que je piccole!! J'aime le vin, je vous en parlerai deçi, delà, car boire un petit verre de bon vin avec un bon plat, c'est agréable, et mon foie est d'accord!!

2ème précision, la fibromyalgie, c'est une maladie à la con, de déréglement métabolique... conséquence du foie etc,
et concrétement, Mademoiselle Fibro est une compagne bien peu rigolote, qui me donne des migraines terribles, et surtout au quotidien, des douleurs neuro-musculaires, des brulures, un mécanisme inflammatoire pafolichon & ... une grosse fatigue infernale...
Alors, idem, quand j'annule un RV, c'est pas pour le plaisir... difficile à comprendre pour les gens en pleine forme..

Tout ça n'est pas grave comme une "longue maladie", mais ce sera tout de même long, et dans le registre d'une chronicité invalidante...
certes pas de pronostic vital à 6 mois... difficile à comprendre pour l'entourage alors que n'en rajoutez pas tous par le déni, la non-reconnaissance & patati...

Stella est votre passerrelle de dialogue, constructif, léger, plein de vie... laissons le Porte-plume tranquille, dans sa partie invisible de l'iceberg, faison émerger Stella comme partie visible de l'iceberg sur le chemin d'un bonheur gourmand...

Régime sans gluten, sans lait, sans oeuf.
C'est pas facile, ça change la vie, mais pour donner de la vie à la vie, un peu de créativité et une nouvelle voie s'ouvre...
Et ça change la vie aussi, dès qu'on arrête les polluants du métabolisme, dès qu'on fait le ménage dans son environnement ...

Stella voudrait bien vivre sa gourmandise à pleines dents et vadrouiller dans les champs du Sud-Ouest à la rencontre de tout ce qui fait son bonheur dans le pré ... Plan santé urgent!

ET, aucun intégrisme:
avez-vous remarqué que la manière de se nourrir peut développer des intégrismes?

genre:
"je ne peux boire que l'eau osmosée, pouah comment faites-vous pour boire encore de l'eau minérale",
ou bien encore "ya que le bio, le végétalisme pur qui vaille, le reste c'est les riches exploiteurs de l'industrie, tout est pollué",
ou encore "les gens qui mangent bio sont encore plus tristes que les amish",
ou "le bio c'est pour les bobos, pour les riches" ,
ou pire "avec la macrobiotique tu meurs de faim",
ou
avec humour, une bonne copine qui me dit "je préfère manger ma galette des rois que ton gateau sans lait sans oeuf" ... sympa & encourageant pour la créatitivité! et surtout c'est rigolo quand la même vous dit une semaine plus tard "je ne comprends pas, ça fait un an que je fais un régime avec un diététicien et j'ai encore plus de cellulite"... c'est rigolo l'inconscience alimentaire.

Texto garanti: j'ai entendu tout cela ou bien pire encore!

L'alimentation est un sujet hautement sensible; en plus, il amène quasi illico sur les champs du politique, du psy, du patati.

Question champs du n'importe quoi, on en entend de bonnes!
Alors j'essaierai de veiller à ne pas trainer trop de flots d'idées reçues, ni de sujets plombants.
Plutôt vous faire découvrir des produits, et des entreprises créatives, surtout si elles sont d'Aquitaine & alentours!

Alors une bonne fois pour toutes:
je n'ai aucun intégrisme, aucune doctrine, aucune leçon à donner; ni aucun profit à défendre. Je suis libre comme une Libellule.

La seul chose qui m'intéresse, c'est que Toto&Tintin soient contents, leurs Corollaires endormis, ... et me permettent de vivre une belle vie, longue & tranquille, dans mon pré du bonheur gourmand.

Le Porte-plume de Stella va suivre des cours de cuisine bio vitalité ou énergétique, des ateliers de cuisine et même avoir un coach perso, (genre guide de la voie du tao vers la cuisine santé, japonaise and co ...) pour l'aider à construire une alimentation source de santé, une vie équilibrée.

Laissez au Porte-plume de Stella, un peu de temps pour digérer, intégrer les produits & les recettes:
Promis, je vous raconterai pour partager et ... nourrir notre échange!

Au fil de ce blog, Stella vous fera découvrir une cuisine bio, un peu végétarienne, beaucoup savoureuse et joyeuse, avec une bonne énergie en suivant le rythme des saisons.
Ensuite... Chacun fait ce qui lui plait, plait, plait!!!

Les recettes n'appartiennent à personne, le goût & le plaisir non plus!

En attendant la suite, voilà un site incontournable d'une fille formidable, Valérie Cupillard,
& quelques livres, mes références au quotidien:

Chez Jean, près de la Machine à lire

Installée en bordure de la terrasse de Chez Jean, un oeil vers la Machine à Lire, je pense encore aux livres que je viens d'y repérer:
j'aime bien cette librairie, pour son rayon philo-écriture, livres sur le goût des mots, vers le fond à gauche avec les revues littéraires.

Sur la place du Parlement Sainte Catherine, à part cette librairie, il n'y a que des restaurants, tous guets-apens à touristes. Je m'y étais fait piéger un soir de Vinexpo en 1991, alors parisienne, Bordeaux inconnu...

Le seul digne d'intérêt, c'est ce bistrot, genre parisien revisité à la bordelaise: Chez Jean.
Pour ceux qui travaillent dans le quartier,
(mon Club de la Presse, la CCI avec mon Echangeur, etc, ne sont pas loin),
pour les bordelaises en shopping dans la rue Sainte Catherine ou en balade coté vieux Saint-Pierre.
Bref! l'endroit est stratégique.

J'attends Sylvie de Luz, dite MaKopine, celle qui est restée au pied de Ma Rhune pour la surveiller.
Pour un piapia de filles, pour se la jouer "Bordelaises ki s'enivrent en terrasse"!

Cette Sylvie-là, (l'autre Sylvie, celle de mon enfance, on a déjà vu qu'une idylle avec Cyril nous préoccupe),
c'est ma racine luzienne:
c'est la première personne que j'ai rencontrée en 1999, à mon arrivée en Aquitaine, à Saint-Jean-de-luz, précisément à Hélianthal (son bureau vue sur mer!).

Depuis plus de 6 ans, nous avons noué une vraie amitié de filles, indéfectible par monts & par vaux, par tempêtes & soleil.

Et il faut dire qu'avec elle, c'est toujours Soleil:
tout est simple avec elle, elle ne voit aucun problème à rien; elle a un coté très Libellule, avec sa légéreté!

Elle qui ne buvait que de l'eau, maintenant elle picole avec moi!
J'essaie de lui faire goûter les vins, de lui montrer la richesse des arômes, de lui faire découvrir le plaisir d'un mariage harmonieux avec un plat, avec une cuisine de bons produits bio ou sous signes de Qualité.

Aujourd'hui, elle se lache! Un verre de rosé: je lui accorde!
J'aime pas les rosés, mais je sais que c'est plus facile pour un palais novice.
Je lui "accorde" car c'est un bon rosé, un Sainte-Roseline, un AOC Côtes de Provence.

J'ai bien connu ce domaine dans ma vie antérieure quand je travaillais avec les Cavistes Indépendants de la FNCI, pour la 1ère édition du Concours National du Meilleur Caviste en 1997... encore une aventure à vous raconter!
Bref! La Roseline, c'est du bon!

D'ailleurs, Chez Jean, tout est bon.
La carte des vins est intéressante: bien choisie, avec des prix raisonnables.
Et surtout, le vin au verre est servi à la bouteille devant nous (et pas un vin anonyme revenu du diable vauvert),
ou bien la bouteille au compteur est déposée sur la table.
Formules judicieuses. Pour découvrir les vins sans plomber la note, l'idéal.

Pour moi, ce sera comme d'hab:
la réserve du patron, le Lagrave Martillac AOC Graves Léognan, le 2ème vin du Chateau Latour-Martillac, des domaines Kressmann.

Je dis: "Comme d'hab",
parce que j'aime bien choisir des Graves au restaurant; en général de bons rapports qualité prix, en général peu de déception.
"Comme d'hab" ici surtout, car je viens très souvent Chez Jean:
j'aime bien les habitudes et maintenant, Pierre est mon serveur perso, c'est drôlement agréable le service attentionné!

La carte est assez classique,
avec les incontournables de la cuisine de bistrot
(andouillette, foie de veau, entrecôte, magret…).

Assez créative aussi:
avec les petites seiches grillées,
les os à moelle au sel de Guérande,

ou bien
cette salade de roquette au parmesan, toute simple.

Avec de bons produits, la simplicité, c'est un régal.

Je ne sais pas qui est ce "Jean":
il faudra peut être faire un tour en cuisine, un de ces jours, pour savoir qui nous mitonne ces belles assiettes, toutes simples, toutes bonnes...

Le plat que j'adore Chez Jean,
c'est le magret de canard sur purée de charlotte,
purée maison,
purée absolument incroyablement délicieuse.

J'ai essayé les plats du jour, tous très bien.
Mais, j'aime bien me créer des habitudes, comme des rituels.

Mon rituel à moi, c'est la purée de charlotte sous canard!

Les desserts sont très agréables aussi:
j'aime bien la tarte tatin
ou bien le mamia au miel & romarin.

Les rayures nous rappeleraient presque nos rayures basques, avec les nouvelles créations trendy de mon chouchou Artiga.
La déco à l'intérieur est sobrement trendy chic, chaises & banquettes en velours dans les tons rouge et gris.
Un endroit reposant où déjeuner en toute tranquillité.
La formule, un plat avec soit l'entrée, soit le dessert, + le vin, + le café
= environ 16 euros,
donc l'objectif moins de 20 euros est atteint, le plaisir en prime!

Pour en savoir plus:

Chez Jean,
1 place du Parlement
33000 Bordeaux,
05 56 44 44 43

du lundi au dimanche,
de 12h à 23h.

Kiwi de Nouvelle-Zélande

Cyril Lignac, le casting 2

Voilà les greluches (comme on disait à l'époque) en folie, en 1979:

Sylvie & moi, nous avions 14 ans, c'était la 3è,
déjà copines depuis la 6è (1976), on rigolait bien.

En 1982, l'année du bac, c'était plus sérieux, on avait 17 ans.

P'tites normandes sur Seine,

jeunes filles assez sages,

un peu premières de la classe,

très peu préoccupées ... par la cuisine à l'époque;
par les garçons peut-être plutôt!

En quoi avons-nous changé cet été 2006 à Lacanau?

A part les lunettes, franchement, c'est tout pareil!
Notez bien, les postures spontanées sont les mêmes. Incroyable, non?
Donc, rien n'a changé,
sauf que maintenant, ... nous pensons Cuisine...

Sylvie venait déjà à Lacanau tous les étés.

Sa famille, formidable avant-gardiste du phénomène Camping,
si tendance cet été 2006:

voilà plus de 40 ans que le "ClanD" investit Le Tedey tous les étés, maintenant près de 30 "petits&grandsD" sur 3 générations s'y retrouvent avec le Benco, l'Apéro biquotidien & la Pétanque.

Nous voilà donc pour les retrouvailles annuelles à Lacanau, in THE camping, Le Tedey.

Nous avons un grand projet: conquérir Cyril.
Alors les garçons encore, plutôt que la cuisine?

Non, non, c'est pas le garçon qui nous intéresse, c'est la Cuisine de Cyril!

Premère étape, en mars, pour son anniversaire,
j'ai offert à Sylvie un tablier brodé & le livre de Cyril:
cuisinière pour ses 3 enfants, son mari & sa nombreuse famille, elle manie les livres de cuisine au quotidien.

Deuxième étape, en mai, lors de nos conversations téléphoniques rituelles du mercredi,
je lui suggère que nous pourrions postuler au casting pour participer à l'émission de Cyril Lignac:
OUI CHEF! sur M6, le samedi midi quinze.

Argument: il y a des thèmes de casting pour choisir les participants,
les amies de 30 ans pour de vrai, ça pourrait être notre thème.

Timide, elle fait une moue au téléphone: je traduis illico par un oui.
Le projet est voté à l'unanimité; c'est décidé: on y va.

Je lui dis que cet été, il faudrait alors faire des photos in THE contexte, pour les envoyer dans notre dossier de candidature au casting: j'ai lu sur le forum de M6, c'est chaud, très chaud, ya plein de filles qui veulent voir Cyril, pour de vrai dans sa cuisine.

Nous y voilà à la séance photo.

Pas en cuisine car en camping,
c'est pas pratique,
mais nous pensons très fort à
la tarte aux pommes de notre Normandie natale,
MA recette à moi,
et à ses gateaux au chocolat,
SA botte secrète à elle, la Sylvie de mon enfance.

Merci à Mister l'Epoux, photographe du jour pour Cuisinièrestarlettes.

Je ne vous décris même pas la tête des 3 enfants de Sylvie, qui découvrent leur maman habituellement très sérieuse,
là en train de redevenir une ado avec sa copine d'enfance & les délires de filles...

La honte totale pour B & J, les ados de 15 & 11 ans, leur mère leur parait "trop grave."

Nous pour l'instant, ce qui nous parait "trop grave",
c'est d'envisager que Cyril ne nous choisira pas dans la saison 2 de son émission qui cartonne un max
(20% de part de marché le samedi à 12h15).

Car nous, on s'y voit drôlement bien,
comme ça, dans la Cuisine de Cyril,
on lui dirait:
"OUI Chef!" à chaque fois qu'il nous donnera des ordres:
couper, émincer, peser, malaxer avec les mains, émonder la tomate ou pocher la daurade...
"OUI Chef!"

En bonne résolution de rentrée,
nous décidons de suivre l'émission, toutes affaires cessantes, TOUS les samedis, (comme 1,6 millions de filles).
Nous en discuterons le mercredi au téléphone, pour réviser & partager les bonnes astuces de Cyril,
pour avoir la Cuisine Attitude, totale Génération... C'est moi qui cuisine!.

Nous serons prêtes au cas où y aurait interro écrite surprise pendant le casting.
Toujours premières de la classe comme ... à l'époque!!

Mouton de Barèges

Barèges: 11è jour de cure, j'ai le cerveau complétement lavé de toute cette eau.

Un mot sur le mouton de Barèges: un délice!

Moi qui ne mange quasiment plus de viande, je fais également une cure de mouton.

J'ai acheté toutes sortes de morceaux différents à un producteur
sur le marché du mercredi à Barèges.
Un régal! c'est tendre, moelleux, avec du goût mais pas trop,
environ 10 à 15 euros le kilo.

Que dire de plus?

Ah oui, j'oublie l'essentiel:
en viande ovine, c'est la SEULE en France et en Europe
à être certifiée AOC.

Depuis 2003, cette appellation d'origine controlée correspond à la production de la race Barégeoise,
selon des pratiques ancestrales de pastoralisme, spécifiques sur la zone Barèges-Gavarnie
les 2 vallées autour de Luz Saint Sauveur;
c'est le Pays Toy,
et l'AOC maintient une activité agricole, difficile en montagne,
donc le mouton de Barèges avec les Thermes et le tourisme, c'est la vie économique d'ici.

Saviez-vous que manger du mouton AOC Barèges-Gavarnie est une contribution du consommateur à la gestion de l'espace montagnard?
150 gr de viande consommée = 100 m2 d'estives entretenus
N'est-ce pas là une forme de "commerce équitable"?

En juillet, j'ai pris contact avec le responsable de l'association des producteurs:
en fait, je pense que c'est lui, l'Ours des Pyrénées, vous savez celui qu'on cherche partout!!

Je voulais rencontrer un paysan, comprendre la mise en oeuvre de l'AOC,
voir une bergerie et tout savoir sur cette forme de pastoralisme pyrénéen.

Il m'a expédiée voir le site,
alors un peu lachement, ramollie que je suis par l'eau des Thermes,
je vous y envoie aussi!

Mais c'est promis, je ferai un dossier spécial mouton... plus tard!
vu qu'il y a aussi le Mouton de Pauillac et mes petits moutons de la Rhune!!

Et l'essentiel, c'est que
chez nos bouchers en or
on trouve du Mouton de Barèges:
oui c'est la cas, chez Curutchet à Saint Jean de luz et chez Ibarboure à Bordeaux
au printemps et en été: ouf!!

Nous avons déjà dégusté le Mouton Chez Louisette
et
Chez Ruffet à Jurançon aussi
et il reste à découvrir d'autres tables du Sud-Ouest, que nous visiterons aussi dans l'année.

D'ailleurs, sur ce fameux site, vous trouverez
la recette de cotelette à la crème de serpolette de Chez Louisette
et
le navarin de Ruffet.

Alors, ours ou pas, ramollie ou revivifiée plus tard,
... tout n'est pas perdu avec le Mouton de Barèges!!

Voilà quelques photos prises dans le fameux Col du Tourmalet,
qui relie Barèges à La Mongie:
le mouton de Barèges semble un peu plus bavard que l'animateur de son association
et le Pic du Midi veille, indéfectible!

En attendant d'aller manger des petits Agneaux de Charlevoix...

Assiette anglaise, une affaire de goût

Le fauteuil club au Saint James Club de Paris est vide; pour toujours.

Bernard Rapp vient de nous quitter hier, rattrapé par un cancer du poumon à la con.

L'annonce du décès d'un people nous émeut ...selon ... comme disait Desproges
(qui n'est pas dans mon panthéon, mais en sortait de bonnes!):

"Quand Brassens est mort, j'étais malheureux comme les pierres,
quand Tino Rossi est mort, j'ai repris deux fois des pâtes".

Moi, j'ai l'appétit coupé. Pas de myrtilles chez Louisette, ni de mouton de Barèges grillé pour aujourd'hui.
Et en plus, il pleut à Barèges; je suis dans le gris des nuages. Quelle Sainte Hélène triste ce 18 Aout.

L'assiette anglaise m'a nourrie chaque samedi
à 13 h 20 sur La 2, de 1987 à 1989.

Une recette savoureusement douce-amère et délicieusement efficace,
pour ses chroniques culturelles dans une ambiance décontractée sans amabilité forcée.
(Sept d'or du meilleur magazine artistique en 1989).

La voix si sensuelle de Bernard Rapp me berçait:
sa manière de décortiquer les mets & autres bouchées sucrées de l'actualité culturelle,
avec son humour «so british»,
avec sa curiosité insatiable et son énergie communicative,
... j'avais 22/24 ans, j'étais fiancée à Olivier Thom, mais j'étais amoureuse de Bernard Rapp!

Isabelle Giordano (que j'apprécie beaucoup aussi) aime à rappeler qu'elle a appris son métier en le regardant présenter «Un siècle d'écrivains» :
il nous a dressé, avec ses 257 documentaires de qualité, un formidable panorama des écrivains du XXe siècle.

Je me suis régalée de toutes ses émissions au goût des mots:
"Caractères", "Jamais sans mon livre", "Rapp'tout", "Héros vinaigrette", "Tranche de cake"...

France Télévisions rend hommage à Bernard Rapp:

Samedi 19 aout
19h55, France 4, L'assiette anglaise

20h50, France 3, L'héritière

22h05, France 5 (rediff dimanche 10h15 ), Un siècle d'écrivains : John Le Carré.

Dimanche 20
20h45, France O, Jamais sans mon livre, Conversation sur le métissage avec plusieurs écrivains.

Mardi 22
22h25, France 2, Une affaire de goût.

Le film de la consécration: succès public et critique.
Grand prix du festival du film policier de Cognac 2000,
5 citations aux Césars 2001, dont celle du meilleur film.

"Une Affaire de Goût",
écrit et réalisé en 1999, par Bernard Rapp,
d'après une nouvelle de Philippe Balland,
"Affaires de goût".

Frédéric Delamont (Bernard Giraudeau), industriel au sommet de sa réussite, raffiné, original et phobique, propose à un jeune serveur intérimaire, Nicolas Rivière, (Jean-Pierre Lorit ) d'être, contre un salaire élevé, son "goûteur" particulier.

Ce qui commence comme une relation professionnelle insolite mais légère se révélera rapidement être un jeu infiniment plus dangereux pour les deux hommes.
Devant se plier aux exigences machiavéliques de son patron en échange d'une vie prospère, il devient peu à peu son homme de confiance. Ses relations avec sa compagne se dégradent progressivement et il rompt avec ses amis un peu trop marginaux.
Mais à quel prix et jusqu'où cela le mènera-t-il?…

Ce film peut se révéler dérangeant tellement la trame psychologique est intense,
et le jeu du charmant Lorit
se tricote si bien
avec l'arrogance de Giraudeau.

L'ambiance, cynique et malsaine mais policée, est saisissante,
sans tomber dans une gravité mal venue.

Reprenant une structure proche de "Tiré à part", Bernard Rapp décortique le contrôle total de la psychologie d'un homme allant jusqu'à la manipulation extrême.

Ces deux hommes, que tout sépare, sont comme deux particules irrémédiablement attirées l'une l'autre; la fusion sera fatale.
Leur entourage, gravitation de caractères, bons ou mauvais, actifs ou passifs, semble paradoxalement impuissant et coupable de laisser faire.

Une affaire de goût n'est pas qu'une affaire de mœurs. L’homosexualité latente et possible dans cette relation dominant-dominé n’est pas explicite.

Mais il ne s’agit pas simplement de manger des aliments.
C'est aussi dévorer l'autre.
Ne plus lui laisser de vie.
C'est aussi se risquer à être empoisonné pour cause d'incompatibilité, de mœurs.
Dévorer ne veut pas dire digérer.
Le goût des autres a donc ses limites.

Cruel et manipulatoire, Rapp nous mène à la carotte, vers sa cuisine au vinaigre pas très doux, mais de bon goût.
Le film a fait saliver un public connaisseur et nombreux.

Evidemment, il me fait penser à mes autres films cultissimes:
évidemment, "le goût des autres"
et "cuisines & dépendance" and co de Jaoui-Bacri...; on en reparlera.

Une mèche crantée, des allures de dandy cultivé, un charme fou,

une attention délicate aux autres, le goût des autres, avec sensualité,

une curiosité avec l'oeil qui brille,

c'est L'homme Libellule comme j'aime tant,

61 ans, ce n'était pas un âge pour laisser une belle oeuvre, du coup inachevée.

Je suis stupéfaite par la violence de l'annonce faite au journal, sur France 2:
c'est la Gaessler, avec ses yeux bleux de louve qui vient de me la balancer.

Je vais avaler tous les hommages à la TV et me replonger dans ses bouquins.

et Vous?

Myrtilles chez Louisette

Marciac en débat agricole

Chaque année, Marciac,

début Aout,

rendre visite à mon filleul de pied de vigne, sur la Colline de La Biste,

me détendre au son du Festival de Jazz

&
m'oxygéner les neurones avec l'Université d'Innovation rurale:

c'est MA tradition,
depuis 2000.

Merci à Christiane Pieters de m'avoir fait connaitre cette super intéressante Université, organisée par la Mission Agrobiosciences, qui travaille formidablement bien l'intelligence collective et la mise en perspectives des grandes mutations de l'agriculture,

autour des paysans & société, ruraux & urbains, producteurs & consommateurs,
pour éclairer les mécanismes des agricultures du monde,
et cerner les enjeux alimentation/agriculture avec les évolutions des territoires et des modèles éco.

C'est quoi cette Université?
C'est tout d'abord une formidable équipe autour de Jean-Claude Flamant:
Valérie, Sylvie, Lucie, Jacques et Jean-Marie
(par ordre de quantité de papotage mené à grand plaisir, avec chacun d'eux, à chacune des retrouvailles sous les platanes de Marciac!).

Texto selon eux, c'est:
"Depuis douze ans, l’Université d’Eté de l’Innovation Rurale est un rendez-vous national au coeur de l’été, dans l’ambiance particulière du festival de "Jazz in Marciac" et des territoires ruraux du Sud-Ouest,
pour instruire et débattre des sujets qui interpellent fortement notre société:
le futur de l’agriculture, l’évolution de notre alimentation, la transformation des territoires ruraux, les relations urbain-rural, le rôle des sciences du vivant.

Une manifestation co-produite par la Mission agrobiosciences et la Communauté de Communes Bastides et Vallons du Gers, où se côtoient des scientifiques, des enseignants, des élus, des professionnels, des acteurs issus du monde économique, associatif, culturel et du grand public."

Texto selon moi, c'est:
"Unique bouillon de culture, qui ne ressemble à aucune autre des manifestations du monde agricole,
l'Université, c'est pour moi une oxygénation maximum de mes neurones, avec une qualité d'échanges et des rencontres surprenantes, le tout dans le contexte décontracté de Marciac, sous les platanes, avec une méthodologie bien huilée qui permet d'ouvrir des perspectives et de croiser une foule de connaissances,
... avec, en prime, la douceur gourmande du foie gras, du melon, de l'armagnac..., produits aux alentours gersois:
bref! c'est super trop bien!"

Voilà Jean-Claude Flamant qui ouvre
et qui cloture les débats:

entre ces 2 photos, 3 jours intensifs de bouillonnement d'échanges!

Toujours en débat respectueux de l'avis des autres, toujours dans le souhait de construire du positif.

Cette année, Marciac, les 9, 10 et 11 Août 2006,
le grand sujet de la 12ème Université d’Eté de l’Innovation Rurale, c'est:

« Territoires ruraux : comment débattre des sujets qui fâchent?
Ogm, mondialisation, ours, eau, paysages, pesticides...
Nombreux sont les "objets" de l’agriculture et du monde rural qui suscitent polémiques et empoignades.
Des sujets qui agissent comme des épouvantails, fixant les peurs et les rejets.
Bref, peut-on encore débattre des sujets qui fâchent ? "

Drôle de thème, me direz-vous?
et pourtant que des échanges revigorants, une somme de savoirs brassés, distillés,
et toujours au goût de l'avenir, constructif et solidaire.

Vous saurez tout en lisant les Actes de cette année,
et des 11 précédentes éditions,
(celle de 2003 notamment, sur "images & imaginaires au coeur des échanges entre agriculture et société", c'était l'année de la canicule, nous avions cuits et lamentablement gonflés sous plus de 40° à l'ombre, mais ce sujet me passionne véritablement!).

D'ailleurs, je vous invite à lire tout le site de la Mission Agrobiosciences, car c'est une mine d'or.

3 jours sous les platanes:
on n'en ressort pas indemnes!

Le cerveau est en pleine ébullition,

l'énergie pour l'avenir est regonflée,

les idées y prendront racines pour les mois à venir.

C'est bien simple: je n'ai pas du tout envie de vivre à Toulouse, mais travailler avec l'équipe de la Mission Agrobiosciences, c'est bien le seul motif valable que je trouverai à faire des escapades toulousaines!
J'admire beaucoup leur méthodologie et leur mixage de champs de connaissances pour une communication simple et passionnante.
J'aime leur manière de piocher et d'exploiter les filons, dans les champs agricoles en pleines mutations, le tout avec un esprit libre et créatif, ... Libellule quoi!
Ca nous change des sempiternels autres habituels débats des professionnels de la profession, défendant leur pré carré et leur petit réseau de pouvoirs ...

Je tiens aussi à saluer le travail créatif et libre des Bataclowns,
qui
chaque année,
viennent mettre leur grain de sel dans les débats:

Victor & Rosalie
renvoient un sacré miroir décalé, par leur analyse très pertinente et féconde, traduite avec humour sans miroir aux alouettes!
Une forme de journalisme en presque totale impro. Bravo!

Encore un salut au photographe, le sympathique et talentueux Philippe Assalit:
la galerie de portraits, c'est lui. Bravo!

Christiane Pieters, la voilà, c'est la grande dame de l'Ail de Lomagne:
c'est le portrait central, tout en boucles rondes, sur fond de verdure.
Elle est très active aussi pour l'agrotourisme dans le Gers et les questions agricoles au Conseil Régional de Midipy.
Depuis 2000, nous avons mangé pas mal d'Ail de Lomagne toutes les 2!

Jean-Claude Flamant, là avec barbe et lunettes.

Valérie,

Lucie,

Jacques aussi,

parmi ces beaux portraits.

Une petite dégustation gersoise?

Un jeune viticulteur est venu nous parler de sa Folle Blanche & autres Armagnacs à la fin d'un des déjeuners.

En toute modération naturellement, faut bosser encore c'tt'aprem!

Et, les viticulteurs de Plaimont nous ouvrent
leurs bouteilles de Côtes de Saint-Mont
pendant les pauses,
avec quelques foies gras & autres douceurs du Gers.

Oui, la vie est véritablement difficile dans ce pré gourmand!

Promis l'an prochain
je travaillerai plus sur le contenu,
pour vous faire partager mon cerveau en ébullition.

Noter déjà les dates:
1-2-3 Aout 2007, rendez-vous sous les platanes de Marciac.

Le thème sera certainement annoncé au Salon de l'Agriculture début Mars 2007.

Un grand merci à Jean-Claude, Valérie, Sylvie, Jacques, Lucie & les autres,
sans oublier Victor&Rosalie,
pour cette merveilleuse journée d'oxygénation de mon cerveau.

Mon pied de vigne à Marciac

Aout 2001:
toute contente, je venais de parrainer Mon pied de vigne à Marciac:
le numéro 32 du rang NHOP,
sur la Colline de la Biste à Marciac,

... mon badge de l'Université d'Innovation rurale, de la Mission Agrobiosciences, encore accroché sur mon coeur!

Le vigneron, qui avait accroché la petite plaque de bois, avec le Numéro de baptême, était déjà reparti, pour le parrain suivant:
il faut dire que le parrainage de pieds de vigne bat son plein pendant le Festival Jazz in Marciac.

Les Producteurs Plaimont se sont associés à l’équipe de Jazz in Marciac,
dès les débuts du festival.

Et, depuis 1999, les Producteurs Plaimont proposent au public de parrainer un pied de vigne.

Ils ont décidé de replanter des pieds de vigne,
des cépages traditionnels de Gascogne,
sur la colline de La Biste qui surplombe le lac de Marciac.

Et depuis 1999, pendant la première quinzaine d'Aout,
les notes de jazz enchantant le coeur de cette bastide,
sous le soleil rieur,
les vignerons de l'Union Plaimont amènent les visiteurs en calèche
jusqu'à la colline de La Biste.

Chaque pied de vigne est numéroté, répertorié et attribué à un parrain.

Et, voilà 7 ans plus tard,
5400 parrains pour
143 rangs de vigne qui portent
le nom d’un musicien,
qui est venu au Festival jazz In Marciac.

Naturellement, les premiers rangs saluent les VIP locaux, comme vous verrez sur la photo,
Glavany ex-ministre de l'agriculture,
et Député voisin, en Hautes Pyrénées.

Le mien, c'est NHOP:
et je dois l'avouer,
c'est qui NHOP?
telle a été ma première réaction!

J'aurai préféré un rang au nom de Césaria Evora,
ou Richard Bona ou Gilberto Gil:
ceux-là, je les adore, et j'ai eu l'extrême plaisir de les écouter lors des différentes éditions de Jazz in Marciac.

Mais NHOP?
"Le bassiste Niels-Henning Oersted Pedersen, plus connu sous ses initiales NHOP, est l'un des plus célèbres musiciens de jazz danois; il a commencé à 16 ans dans le club de jazz Montmartre de Copenhague, puis a éclaté en rejoignant le Oscar Peterson Trio en 1973. Il a joué avec Oscar Peterson, Dizzie Gillespie, Sonny Rollins, Bill Evans, Monty Alexander, Joe Pass, Herb Ellis et tant d’autres grands noms du jazz...
Quel musicien ! Une précision, une dextérité, un sens rythmique, un art du son à te laisser baba" ,
m'a dit un copain très amateur de jazz, éberlué de mon ignorance.
Il est mort le 19 avril 2005, à Copenhague, à l’âge de 58 ans.
Dommage, je ne le verrai donc jamais pour de vrai.

Il était venu plusieurs fois à Marciac, comme me le précise Frédéric de Jazz In Marciac:

"De : [email protected]
Objet : RE: NHOP

Bonjour,

N.H.O.P. est venu à notre festival d'été en 1990, 1994, 1997 et 2003 avec Oscar Peterson.
En 1995, avec Tété Montoliu et en 1997 avec Ray Charles.

En concert hors saison, il est venu en 1997 avec son propre trio, et avec Mulgrew Miller en 2001.

Cordialement,Frédéric."

Merci pour cette info & la photo!

C'est peut être pas mon genre de jazz préféré.
Mais mon pied de vigne, je l'aime, quelque soit le nom de son rang!

L'oeil de la professionnelle de Relations Publiques est amusé: c'est une belle réussite.
Mais, là, c'est mon coté girly fleur bleue qui est tout émoustillé de ce pied de vigne, mon petit filleul, là-bas sous le soleil gersois... .

Encore un mot:
les parrains sont invités chaque année, à une journée pour les vendanges,
en général fin septembre:

ils partagent l'escoubassou,
le fameux cass'croute des vendangeurs gascons,
avec les viticulteurs de Plaimont,
sous les notes d'un petit concert donné par l’Ecole de Jazz In Marciac.

Issue de ces vendanges, la cuvée «Rive Haute» est réservée aux parrains, en priorité.

Chaque année, je dis que je vais y aller à ces vendanges,
et cela n'a pas encore été possible; et je ne le sens pas bien encore pour cette année.
Espèrons qu'en 2008...ou d'ici 2012!

Les Producteurs de Plaimont, très actifs au fil des saisons, organisent aussi des journées portes ouvertes à Saint-Mont:
j'y étais allée en 2002. Je vous le raconterai à une prochaine note.
Notez la prochaine journée de Vignoble en fête, à Saint-Mont: le we du 23/25 mars 2007.

Pour finir, saluons, André Dubosc,
ici en couverture du très intéressant livre de portraits de vignerons, réalisé par Mathilde Hulot:
la réussite spectaculaire et très particulière de ce groupement de producteurs, au fond des vignes du Sud-Ouest, entre Madiran & Côtes de Gascogne,
c'est lui, André Dubosc, le chef d'orchestre.

Il faudra aller l'interviewer: c'est un personnage passionnant, parait-il.