Vous saurez bientôt que ma petite tradition d'été, c'est l'Innovation rurale à Marciac;
pour l'instant, voilà ma petite tradition de printemps, c'est le Salon de l'Agriculture à Bordeaux, et plus particulièrement les Assises de l'Origine.
J'y vais depuis 2002; l'an dernier, c'était une histoire autour des questions "Producteurs, grande distribution, consommateurs: vers un accord triplement gagnant ?"
vaste débat donc! nous en discuterons souvent, sur ce blog avec la rubrique "food stores".
Cette année, c'est une histoire de signes de qualité à l'heure de la mondialisation:
les 8èmes Assises de l'Origine,
"Evolution des indications géographiques en Europe et dans le monde".
Journée très riche, très intense: voilà quelques notes à la volée!
Dominique Graciet,
président de la Chambre Régionale d’Agriculture d’Aquitaine (ici à gauche)
&
Alain Rousset, (ici à droite (!))
président de l’AREPO
et du Conseil Régional d’Aquitaine:
les 2 super VIP de la région pour ce qui concerne l'agriculture et l'alimentaire.
Alain Rousset a dit des choses comme:
"on est au coeur du processus de Lisbonne, qui vise à poser l'innovation, la société de la connaissance, au coeur de l'Europe, et sans la Région, sans les Régions, ça ne fonctionne pas.
Les produits alimentaires sous signe de qualité qui valorisent l'Origine de production, intègrent tous ces éléments.
L'Aquitaine est la première région historiquement (avec le premier Label Rouge avec le poulet de Saint Sever) et surtout en nombre de produits sous signe de qualité ... ."
L'Aquitaine, c'est 83 AOC (Apellation d'Origine Contrôlée), 54 Label Rouge et 14 IGP (Indication Géographique Protégée).
Précisons aussi qu'Alain Rousset est à l'origine de la création, lors du Salon 2004,
de l'Arepo, Association des Régions d'Europe pour les Produits d'Origine
sur le modèle de l'Assemblée européenne des régions fruitières, légumières et horticoles (l'AREFLH),
pour regrouper les Régions européennes et les producteurs adhérents à des indications géographiques
et défendre la notion de produits d'origine dans un contexte économique de mondialisation.
Dominique Graciet, a dit des choses comme:
"les outils de développement sont transversaux, nous devons tous mener une réflexion transversale, pour défendre les intérêts des producteurs et des consommateurs,
dans un contexte où les contraintes liées à la mondialisation nécessitent une cohérence européenne,
pas forcément lisible par les producteurs des Régions,
et encore moins compréhensibles par les consommateurs.
Nous devons tous travailler ensemble dans un esprit gagnant-gagnant".
Sous la houlette de l'animateur Dominique Challouet,
Révision de la réglementation européenne:
Dans un contexte de mise en place d'un nouveau règlement R 510-2006 qui rend mieux justice aux AOP et IGP, simplifie les procédures d'obtention et les rend plus lisibles pour les consommateurs,
Fabien Santini -Commission européenne DG agriculture / Bureau politique de qualité- (le premier à droite, cliquez sur la photo pour mieux le voir)
a également fait valoir qu'il s'agissait pour le système européen de se mettre en conformité totale avec la réglementation de l'OMC.
Alors qu'en parallèle, la loi d'orientation agricole française vient d'être modifiée, donnant à l'INAO, les pouvoirs complets en matière de Qualité et d'Origine,
la nouvelle réglementation européenne préconise notamment un étiquetage qui apporte véritablement la preuve d'un lien entre un nom, un produit et son origine géographique.
Pour un renforcement de la crédibilité du système, l'étiquetage devra obligatoirement indiquer:
soit la mention «Appellation d'Origine Protégée» ou «Indication Géographique Protégée»,
soit les logos communautaires…
Ce point précis doit entrer en vigueur au 1 mai 2009.
Mieux défendre les produits sous IG,
c'est aussi « rigidifier » l'utilisation de noms de produits sous IGP ou AOP, utilisés dans des préparations (Tortellini au Jambon de Parme par exemple),
c'est demander le renforcement de l'étiquetage de l'origine des matières premières:
Agneau de Pauillac, Huitres d'Arcachon,
Asperge du Blayais, Kiwi de l'Adour,
Jambon de Bayonne,
Truite du Pays basque, Piment d'Espelette, Fromage Ossau-Iraty,
Chataigne Périgord-Limousin,
par exemple…
ou encore,
ici ci-dessous, Brigitte en marron, est très attentive: elle veille sur la Noix du Périgord.
Bref, c'est compliqué, mais tout est ouvert!
Chacun semble véritablement à la recherche de formules qui satisfassent réellement producteurs, consommateurs, contribuables.
La révision du règlement communautaire «13 ans après sa mise en place –quasiment sous la contrainte»
précisait Michel Prugue -nouveau Président de l'INAO- (caché par la tête ci dessous, avant dernier à gauche)
n'est pas sans susciter des craintes,
telles celles exprimées par Claude Vermont-Desroches -Président du Gruyère de Comté pour le CNAOL- (à l'extême droite ci dessous):
«cette ouverture nous fait craindre une perte de l'origine des IG.
Envisager d'avoir le même logo entre les IGP et les STG (Spécialité Traditionnelle Garantie : garantissant savoir faire et recette, sans notion d'origine), peut conduire à une perte de crédibilité des IG… dont la nôtre, notamment si l'Emmental obtient une STG et peut mettre sur ses produits le même logo l'AOP Comté».
Ya du rififi dans le fromage! et ailleurs...
Marc Roose -délégué de l'AFIG (Association Française des Indications Géographiques)- (ici à l'extrême gauche),
insistait sur la mise en place d'une autorité de contrôle, compétente dans les pays membres,
pour valider la bonne mise en place des IG
et faire respecter le droit
(notamment en matière de détournement de notoriété et de confusion entre les vrais produits issus des terroirs et les faux).
Il faut dire que Marc Roose sait particulièrement bien de quoi il parle, puisqu'il est responsable de l'IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest
... et que le foie gras est très sensible à la contrefaçon...
Alain Rousset -Président de la Région Aquitaine - Président de l'AREPO-
et Guy Saint-Martin -délégué à l'AREPO- (premier président de l'Areflh, ici ou au dessus le 2è à droite),
rappelaient les actions de lobbying
menées par l'Association des Régions Européennes et des Produits d'Origine,
pour aider au maintien d'équilibres territoriaux,
insistant sur l'urgence qu'il y a, à affecter des moyens financiers supplémentaires pour promouvoir les IGP et les AOP.
L'AREPO, qui fédère maintenant 25 régions d'Europe (quatre autres étant en demande d'adhésion), a trouvé un solide partenaire et appui, notamment auprès de sa voisine, la province de Catalogne,
(qu'on retrouvera au dessert ci-dessous).
Il a interpellé aussi la question politique:
"quels modes agricole & alimentaire pour l'Europe?
quelle cohérence communautaire?",
telle est La question de fond.
Conseiller régional, en charges des questions agricoles, il sait de quoi il parle avec la politique & le lobbying.
La mondialisation des IG en marche, ... à pas lents …
Lorsque que l'on sait qu'aux USA,
«Champagne» est un terme générique signifiant «vin mousseux»,
normal –pour un américain- de boire du «Champagne de Californie»!
C'est dans ce même esprit de «plagiat» que l'on retrouve de la Lentille du Puy en Australie, du Roquefort en Chine, et que –victime de sa notoriété- le Pruneau d'Agen est l'une des indications géographiques françaises la plus usurpée dans le monde !
La tâche est donc ardue pour l'INAO qui, dans le cadre de sa mission internationale, mène une coopération avec de nombreux pays.
"500 dossiers ont été ouverts à propos de contre-façons" précisait Véronique Fouks - responsable du Service Juridique et international de l'INAO Paris, (à gauche ci dessous).
Et même si l'OMC travaille essentiellement à débloquer les négociations liées au débat autour de l'accord ADPIC (accord de l'OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce),
la secrétaire générale d'OriGIn, Ester Olivas, confirmait que l'on était encore loin de la mise au point d'un accord international, qui s'impose aux pays ne faisant pas partie de l'Union Européenne, une démarche volontariste des états étant indispensable pour faire avancer ce dossier.
Précisons que OriGIn,
c'est l'organisme international qui est constitué par un réseau de produits sous IG qui se réunissent pour échanger et se protéger.
Tequila mexicain, café de colombien, Jambon de Parme, riz Basmati, les fromages français, le fromage de Parmesan, le Champagne, les AOC, notamment…
chacun cherche à défendre les caractéristiques identifiantes de son propre produit, sans esprit de concurrence.
Des femmes de conviction.
Relayant le discours de Ester Olivas et Véronique Fouks,
trois femmes totalement motivées ont fait partager leurs expériences
et expliqué combien le parcours vers la reconnaissance de la spécificité de leurs produits est long et semé d'embûches. Jugez en plutôt.
Professeur à l'Université de Rabat, Zoubida Charrouf a organisé les productrices d'huile d'Argan en coopératives; et elle lutte depuis des années contre l'usurpation de nom, rendue possible grâce à un vide juridique permettant à une marque (le groupe Pierre Fabre pour ne pas le nommer) d'avoir déposé le nom ARGAN, interdisant ainsi aux productrices marocaines d'utiliser ce nom: le comble non?! .
Présidente de DYER WINE, Napa Valley – Californie, Dawnie Dyer (au centre ici)
se bat pour une harmonisation mondiale de la réglementation des IG,
évitant notamment que Napa n'apparaisse dans le nom d'une marque qui demande un agrément européen.
Aux USA, beaucoup de réglementations concernent les produits d'alimentation, mais les consommateurs ne se sentant pas tellement concernés, les évolutions sont infimes.
Productrice d'agneaux de Charlevoix, Lucie Cadieux (en blanc)
est engagée depuis 10 ans dans la démarche de protection des 900 têtes de bétail produites chaque année par les 10 producteurs québécois dont elle fait partie et qui tiennent à faire cohabiter élevage et préservation des paysages (cette région de Charlevoix, étant classée par l'UNESCO « réserve mondiale de la biosphère habitée ») .
Face à une loi canadienne sur les appellations réservées (AO, IGP…) concernant essentiellement les produits biologiques, le projet pilote «Agneau de Charlevoix» est actuellement regardé par l'ensemble du Canada comme exemplaire.
... Même ici à Bordeaux & alentours!
Le cidre de glace et les oies de baie-du-Febvre envisagent à sa suite de se lancer dans le même combat.
Affaires à suivre, foi de Stella!
Si la réflexion est en marche, elle est cependant très loin d'être aboutie,
et, dans sa conclusion des débats,
Dominique Graciet, président de la Chambre Régionale d'Agriculture, rappelait combien ces actions doivent être relayées par chacun:
«il faut mener ce combat qui est juste, au plus près de chez nous, pour que ces énergies jointes fassent bouger l'OMC au bénéfice de tous.»
La journée était super intéressante.
Désolée pour un résumé un peu long & des photos un peu bof!
On fait ce qu'on peut, ... et je n'ai pas de label qualité!!!
Ce que j'ai le plus retenu, c'est l'histoire de l'agneau de Charlevoix,
car Lucie Cadieux a beaucoup insisté sur l'état d'esprit des paysans qui se battent ensemble dans cette démarche:
ils ne sont pas à la recherche de projets qui rentrent dans des lignes budgétaires sponsorisables.
Leur démarche procède véritablement d'une organisation qui croise l'agrotourisme, l'agriculture, la restauration et tout le tissu économique d'une région.
Donc les paysans se battent ensemble, avec tous les acteurs de leur région. Une belle synergie.
Je crois bien que c'est ce que Graciet & Rousset veulent pour la région Aquitaine,
même si la réalité concrète montre que la route est encore longue ici (en France).
Mais en tous les cas, l'histoire de Lucie Cadieux montre bien que la vraie volonté & l'union unie parviennent à faire bouger les choses et surtout à faire une agriculture responsable dans une économie de mondialisation difficile ... persévérance & espoir, les 2 mamelles de la qualité mondiale en développement durable, non?!
Une sacrée bergère la Lucie, nommée femme de l'année au Québec en 2005!
"Parce qu’elle veut donner à notre terroir ses lettres de noblesse."
L'agneau de Charlevoix, première appellation contrôlée IGP au Québec en 2004.
Lucie Cadieux & Vital Gagnon
(ici avec un agneau de Charlevoix, mignon non? le p'tit agneau!) élèvent l’agneau et font la culture certifiée biologique de légumes depuis 1990 sur la Ferme Éboulmontaise, aux Éboulements, dans la région de Charlevoix.
Avec un cheptel de 400 brebis, leur ferme est la plus importante ferme d’élevage d’agneaux de la région; elle est un exemple de production agricole bien intégrée à son milieu.
Les visiteurs sont invités à parcourir les 12 kilomètres de sentiers de randonnée pédestre qui sillonnent leurs terres.
Lucie Cadieux & Vital Gagnon vendent leurs produits à la ferme, sans intermédiaire.
Avec sa table champêtre, leur ferme fait partie depuis 1993 de la Route des saveurs.
Depuis 1996, Lucie Cadieux & Vital Gagnon ont travaillé fort, avec 19 autres producteurs d’agneaux, de la région de Charlevoix, pour obtenir une appellation "réservée".
En février 2004,
le ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec,
le MAPAQ,
annonçait le lancement du projet pilote visant à reconnaître la première appellation réservée de type «indication géographique protégée» pour «l’agneau de Charlevoix».
«Pour les producteurs d’agneau de Charlevoix, une appellation réservée, c’est une reconnaissance de notre travail, affirme Lucie Cadieux. Elle permettra aussi de nous protéger des contrefaçons, en plus d’être un outil de développement pour Charlevoix.
Stimulé par l'agrotourisme naissant, l'agneau de Charlevoix prend doucement ses marques dans l'univers des produits dits du terroir.
Issu d'élevages de petite taille sortant de l'ordinaire agro-industriel, mis en vente exclusivement à la ferme pendant la saison estivale et surtout loin des géants de la distribution alimentaire uniformisée, l'animal, qui surfe alors sur la vague des peurs alimentaires du moment, a tout pour connaître la gloire.
En gros, les normes liées à cette IGP exigent que les petites bêtes soient nées, élevées et transformées dans l'une des 13 municipalités de la région de Charlevoix.
Et pas ailleurs.
Les éleveurs ont aussi l'obligation d'être propriétaires de leur troupeau, dont la taille ne peut pas dépasser les 500 têtes.
Le cahier des charges impose aux éleveurs de nourrir les agneaux au lait de brebis, pendant les 60 premiers jours de leur vie.
Le menu par la suite est composé uniquement d'orge, d'avoine et de fourrage provenant exclusivement de la région.
Et pas autre chose.
Contrairement au reste de la province, on ne retrouve pas de maïs dans la ration puisque cette plante ne pousse pas ici.
Cette distinction a un impact sur la couleur et le grain de la viande, mais aussi sur la croissance de l'animal, qui arrive à la porte de l'abattoir avec un poids plus faible -17 kilos au lieu des 22 kilos généralement rencontrés dans l'industrie- malgré un âge plus élevé de quelques semaines par rapport aux autres agneaux de la province.
L'agneau de Charlevoix, avec son régime alimentaire atypique, a donc tout pour séduire les gastronomes ...".
Monsieur le goût, quand tu nous tiens!
Vous n'avez pas faim, avec toutes ces histoires?
Passons à table avec une recette de Régis Hervé, chef au restaurant «Les Saveurs Oubliées», qui se trouve tout juste à coté de la ferme de Lucie.
Pot-au-feu d'agneau des Éboulements aux herbes aromatiques & croquettes d'ail
500 g morceaux de gigot d'agneau de Charlevoix
80 g courgettes + 80 pois sucrés + 80 mais en grain
40 g radis + 40 pommes de terre bleues (????)
20 g fines herbes fraîches (thym, sariette, romarin, menthe)
12 pièces de gousses d'ail
50 g chapelure 1 œuf 20 g beurre
250 ml vin blanc sec
100 ml d'huile d'olive Sel, poivre
Légumes: Les cuire individuellement croquants à l'eau bouillante salée ou à la vapeur. Après cuisson, les refroidir dans un bain d'eau glacée. Égoutter.
Croquettes d'ail: mettre à chauffer une casserole avec 1/4 de litre d'huile d'olive, battre l'œuf et y déposer les gousses d'ail, les passer ensuite dans la chapelure. Cuire dans l'huile assez chaude, égoutter et garder au chaud.
Viande: faire chauffer dans une poêle l'huile d'olive, y faire colorer et cuire saignant les morceaux d'agneau. Saler, poivrer. Garder au chaud.
Après cuisson retirer la viande, enlever l'excédent de gras, déglacer au vin blanc, y ajouter tous les légumes et les herbes hachées, saler, poivrer.
Cuire 5 minutes, ajouter le beurre restant en petits dés.
Verser à part égale dans des assiettes chaudes, ajouter les morceaux d'agneau sur les légumes ainsi que les croquettes d'ail.
Décorer avec des brins d'herbes fraîches et servir.
Humm, miam miam!
Revenons aux Assises de l'Origine
avec la dégustation des produits aquitains sous IGP
Impossible de parler d'IGP sans en déguster… tous les participants aux Assises de l'Origine ont pu partager un repas sous IGP, né d'un partenariat avec les producteurs d'Asperge des Landes, du Foie Gras du Sud-Ouest, de la pintade fermière des Landes, du Jambon de Bayonne, du pruneau d'Agen, du Kiwi de l'Adour...
Avec grand plaisir, j'ai partagé la table avec Jacques Dasque, qui, ici me sert gentiment un p'tit verre de Graves (un bordelais que j'aime bien).
J'ai un grand souvenir avec lui, quand nous étions allés visiter les champs de spaghettis à Bologne, dans une ferme bio, pour étudier les fermes pédagogiques en Emilie-Romagne ... il faudra que je vous raconte cette aventure...
Ce 8 juin 2005, à Bologne, il y avait aussi Luc Beltran; ici en bleu ciel, représentant la Calalogne évoquée par Guy Saint-Martin, comme partenaire trés actif avec l'Areflh et l'Arepo.
Le bras jaune, c'est Maritxu Lataste, le bras actif au quotidien pour l'Arepo.
Nous avons beaucoup discuté, avec un bien agréable dessert très printanier:
les fameuses Fraises du Lot-et-Garonne de ma copine Caro qui attend patiemment son Label Rouge!
... pas Caro mais sa fraise!!
Pour en savoir plus:
Conseil Régional d'Aquitaine
14, rue François-de-Sourdis
33077 Bordeaux Cedex
et
le goût du bonheur, avec l'Aapra
Maritxu LATASTE- Secrétaire générale de l'AREPO
[email protected]
au Conseil Régional d'Aquitaine
le talentueux et gentil organisateur de ces Assises:
Laurent Gomez – Chargé de mission qualité CRA Aquitaine
[email protected]
Chambre Régionale d'Agriculture Aquitaine,
6, Parvis des Chartrons - Cité Mondiale
33075 Bordeaux Cedex
OriGIn
Ester Olivas [email protected]
Rue de Spa 28, 1000 – Brussels (Belgique)
AREFLH
Jacques DASQUE, Responsable de l'AREFLH, Coordinateur REGIOCOM
[email protected]
6, Parvis des Chartrons - Cité Mondiale - 33075 Bordeaux Cedex
son correspondant Régiocom pour la Catalogne:
Luc BELTRAN Catalonia Qualitat.
Cadieux Lucie
[email protected]
350, rang Saint Godefroy
Les Éboulements (Québec) G0A 2M0
Ferme d'agneaux et production de légumes biologiques. Vente de produits sur place.
Possibilité de visiter la bergerie.
Ouvert tous les jours du 24 juin au 13 octobre.
La recette par Régis et Guy qui vous invitent à la table champêtre Les saveurs oubliées:
leur spécialité est l’agneau de Charlevoix & légumes biologiques, of course.
Apportez votre vin! Qu'ils disent!
La réputation de Charlevoix n'est plus à faire sur le plan de l'agrotourisme et de la fine cuisine:
la route des Saveurs me donne envie d'y aller, même si j'ai toujours eu peur du froid canadien, ...
ça me tente drôlement cette magnifique région et ces paysans dynamiques!
En attendant,
cet été, j'irai manger du Mouton à Barèges, AOC, of course!
C'est moins loin!! et on ira voir un de ces jours, l'agneau de Pauillac, encore plus proche de Bordeaux, dans le Médoc!
Un grand merci à Laurent, Dominique, Alain, Guy, Jacques, Lucie & les autres,
pour cette merveilleuse journée d'oxygénation de mon cerveau.