Depuis 2000, mon arrivée en Aquitaine, en Novembre des années paires, j'ai ma petite tradition:
une virée à Périgueux, pour le Salon International du Livre Gourmand.
Je vous ai déjà parlé de ma tradition d'Eté à Marciac,
alors voilà ma tradition d'Automne!
Depuis Juin, ce jour où je m'étais promenée à Astaffort, le kiosque de Latrille m'avait fait penser à la musique des mots qui se joue à Périgueux, j'ai réservé illico, mon hotel, le même chaque fois, L'étang des Reynarts, juste en bordure du golf, plus au calme que la capitale périgourdine en habit de festival.
Du jeudi au dimanche, j'avais prévu de tout voir, de me gaver jusqu'à l'overdose de tout ce qui tourne autour du livre gourmand:
visiter l'expo sur le céramiste Paul Chambost bien connu des chineurs avertis,
rendre hommage aux vieux livres de la BNF venus exprès se montrer à la Bibliothèque municipale, photographier le marché au gras du samedi dès l'aube sur la place Saint-Louis, participer aux nombreuses conférences,
voir et toucher tous les livres, discuter avec les auteurs, retrouver de vieilles connaissances parisiennes, papoter avec celles de l'Aquitaine ou de la blogosphère gourmande,... et boire un coup avec ma copine Elisabeth, mademoiselle Féret, venue soutenir ses auteurs, sur le stand de l'Arpel..
Voilà le régal que je convoitais.
Stella est une fille, vous le savez, libre et complétement légère,
mais elle dépend tout de même de son porte-plume; et son porte-plume n'a pas pu honorer un tel festin.
Juste le vendredi 17, un aller-retour pour voir l'inauguration,
la remise des prix avec Darroze & Marx
la première conférence avec Villers & Marx
remplir son sac à malices de quelques bons livres, avec Petitrenaud , les Nouvelles Gourmandes,, les jolies Papilles, etc ... mais pas Marx (à 130 euros, il faudra attendre, le plaisir n'en sera que meilleur...),
goûter le fromage portugais, Amarelo da Beira Baixa, AOP de Castelo Branco ... un fromage de brebis très doux, (mais évidemment rien ne vaut mon Ardi Gasna!!!),
...
un petit tour et puis s'en va.
Il ne lui restait plus qu'à confier ses larmes à Mademoiselle Twingo, et écouter la radio avec Anne Hudson en direct live du salon et rêver à Marx, Petitrenaud, Bettane&Desseauve, Combret, Coulon, Darroze, Grasser-Hermé, Jobard, et autres Giacobetti, Ury, Tombini, Xiridakis,... avec qui elle aurait aimé parler...
Faut dire aussi que le Train des saveurs qui amènent tous les VIP parisiens depuis Austerlitz n'est n'arrivé que vers 18h le vendredi, alors ça aide pas non plus!!
No comment! Tristesse devant tant de cruauté du sort!! Desesperated Stella...
Heureusement que justement Marie-Laure Tombini a fait un joli reportage sur son blog avec un clin d'oeil aux Noix du Périgord, chères à ma copine Brigitte à Creysse.
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