Stella de La Rhune, une fille-Libellule ( digitale ), sur les chemins du Sud-Ouest, raconte ses aventures de gourmande.

Grip & grappes en chine

Hier, je vous annonçais mon Rv secret avec Mon Nick:

"Allo, mon Faldo, RV à la Nivelle au pied de Ma Rhune, à 8h".

Alors me voilà ce matin,
j'ai mis ma plus belle robe pour aller au golf,
au pied de Ma Rhune.

Au Golf de la Nivelle qui a 100 ans cette année.

J'ai attendu mon Faldo. La foule aussi: pensez bien!
Voir Faldo jouer avec une Libellule pas classée!
Du jamais vu, même Ma Rhune est en émoi:
elle me protège!

Scramble: non pas crumble mais scramble...
"Par équipe de 2, 3 ou 4.
A chaque coup, tous les joueurs jouent avec leur balle, depuis l'endroit où le meilleur est parvenu."

Autant vous dire que ce matin, je vais jouer la meilleure partie de toute ma vie:
mon Nick va lancer ses balles, tranquille, elles vont aller très loin.
Moi je vais faire la fille sérieuse, pour pas désespérer mon Nick.
De toutes façons, peu importe oukelle tombe ma balle, puisque le coup suivant, je la remets à coté de celle de mon Faldo. Confortable, non!

Je l'avais un peu nargué en lançant le fameux:
"on joue Scramble pour pas te défavoriser, Okay?!"

Alors les premières balles, je joue très concentrée,
bon grip (prise en main du club), fondamental,
très droite sur les trajectoires de mon drive rouge, éviter les sockets,
sortir mes chips les mieux roulés, très précise sur le putting,
très attentive à l'étiquette, ratisser le sable, réparer les marques de balles avec ma fourchette, remettre les escalopes!

Mon Faldo sait qu'il joue avec une Libellule pas classée, mais la Libellule a sa fierté!

Lui est là, avec tout l'esprit du golf, toute l'âme écossaise,
le pull the Pingle of Scotland, of course!

Il est beau, Wouah, trop super beau!
Je le regarde de toutes les forces de mes yeux pour imprégner ses postures dans mon inconscient.
J'ai fait la leçon à mes clubs: eux aussi doivent regarder de toutes leurs forces pour s'en imprégner & reproduire à l'identique ce qu'ils auront vu...

Mon Faldo commence à me parler à partir du Trou 10.
Il me dit que pour une Libellule pas classée, je joue drôlement bien.
Il dit que j'ai d'excellentes bases, bon grip,
...que l'âme du golf est avec moi, ...je manque juste de souplesse et de puissance.
Bon ... je lui demande pas si sa grand-mère faisait du vélo, je lui parle illico de Mon Pro, Olivier Golfbird.

Le voilà, Mon Pro, tout en blanc, qui me regarde inlassablement, et corrige mon grip, mon adresse, mon stance, ma posture.

Il en faut de la patience! lui en a.
Et surtout il est très pro en technique, en construction de swing.
Il en a vu passer des apprentis-golfeurs, sur le practice à Ilbarritz.

Olivier Golfbird, il est né dans le golf de Pau, qui rappelons-le, est le berceau du golf en France.
Crée en 1856, le golf de Pau est la référence de tradition et de qualité de jeu, le plus ancien golf du continent européen.

Sur le trou 11, Mon Faldo me parle de son vin:
vous savez le vin qu'il fait en Australie.
Du grip, on passe aux grappes.

Il me dit que Ernie Els et Greg Norman (champions de golf) font aussi du vin.
Je lui réponds que sans aller chercher des champions interplanétaires, ici aussi il y a des vignerons-golfeurs & des golfeurs-picolo: red, white and greens!
Non mais, pour kiki nous prend! Je citerai pas des noms, mais si ...il insisterait, j'en aurai!
en Sauternes par exemple...
... golf & vins, grip & grappes, ça marche fort en Aquitaine!

J'en profite pour lui raconter que cette semaine à Bordeaux, c'était la fameuse semaine des Primeurs.

La semaine des Primeurs est progressivement devenue pour Bordeaux et ses vins, un événement international de grande ampleur, géré par l'Union des Grands Crus de Bordeaux, depuis sa création au début des années 80.
Il rigole en disant que c'est bien un spécificité française de Bordeaux!

N'empêche que le Millésime 2006 a été jugé bon, par Parker en Mars,
et cette semaine par l'ensemble de la profession,
alors Mon Faldo lui, il s'en fout, mais je lui rappelle combien c'est important pour l'économie d'ici.
Je vous parlerai plus en détail bientôt.
C'est bien joli-joli de faire le golfeur avec sa Sélection Faldo de vins australiens!

Est-il au courant, Mon Faldo, que ce we, à cause de lui, je vais rater:

-le Printemps des Chateaux du Médoc,
72 chateaux ouvrent leurs portes, ce we, et heureusement encore le WE prochain!
dégustations, expo d'art & cyclo-festin...

-la dégustation de Printemps des vignerons de la Route des Vins du Jurançon à Lacommande
course à la barrique, marché gourmand & marche oeno-pédestre,
où Jean Casaubieilh, maître incontesté dans l’art de griller la ventrèche, transportera son savoir-faire, pour un casse-croûte odorant, savoureux,
face aux Pyrénées,
le Pic d'Anie veille sur les vignes du Jurançon (c'est une grande soeur de Ma Rhune).

Je ne lui dis pas à Mon Faldo que je l'ai déjà fait en 2002:
à vous, je vous le dis!
et vous lirez plus tard des notes de souvenirs gourmands, avec Charles Hours & toute la bande, Larrieu, Casaubieilh, Bordenave, Grussaute...

A Mon Faldo, je lui fais juste remarquer que je voudrai pas, encore en plus, rater les Makilas de la Brocante à Arcangues.

Les yeux en étoiles émerveillées, il me répond illico:
"on finish, on déjeune et on y go".
Wouah, trop super, Mon Faldo! Maintenant, il exauce tous mes souhaits! J'y crois pas!

Déjà hier, je vous disais qu'un gars qui joue au golf et qui aime le vin
& vice verso, c'est pas un mauvais bougre!!
Si en plus, le gars, il aime la brocante, la chine! Wouah, trop super!

Les Makilas de la Brocante, je vous en ai déjà parlé à vous,
mais lui ne sait pas encore que c'est juste au bord du Golf d'Arcangues avec vue imprenable sur Ma Rhune.

Je lui raconte que je fais des petites collections d'objets en rapport avec la gourmandise.

J'aime beaucoup les Bascotilles, les assiettes, les pegarras, les boites, la pub appliquée aux objets usuels, particulièrement sur la Cote Basque, et plus généralement, certains objets & meubles très design des années 20 à 50, ...

Je lui avoue combien mon oeil est ravi par la beauté des lignes,
par les affiches des années 20-50, celles de Colin,
de Villemot (comme celles ci de Biarritz, 15-30 euros)
ou de Marty (celle du professeur blanc, 1919, 70 euros)...
bref! le Mouvement des Affichistes, j'adore!

Que j'en entende pas un glousser, qui dirait que je vais lui faire le coup d'aller voir mes estampes japonaises, à Mon Faldo!!

Non mais! que croyez-vous?
c'est une histoire de golf and wine, de grip&grappes au pays de la chine, c'est tout!

Vous imaginez bien que je suis trop fière de jouer avec lui, de partager nos 3 passions,
et en plus, il va m'emmener aux Makilas de la brocante cette aprèm! Wouah, trop super!

Pour l'instant, nous arrivons sur le trou 18,
la vue imprenable sur la baie de Saint-Jean de Luz:
le départ est haut perché sur la colline,
ce trou est très difficile pour moi, car on lance la balle un peu dans le vide,
220 m de tombée de drive, sur green en pente avant-arrière, wouah, gravedur!
et en bas, le green arrive pile au bord de la terrasse du club-house et du restau.

Tiens, mais que voit-on?
Mon Pro, tout en blanc, avec son putter,
tranquille, sérieux comme toujours.

Oui c'est Olivier, Mon pro.
Il nous attend, on dirait!
Il sait que je suis une vraie pipelette,
(je le soupçonne d'ailleurs de mettre des boules quiès en cachette!).
Il doit avoir peur de retrouver Mon Faldo au bord de la crise de nerfs.

Eh bien non, Mon Faldo est ravi de sa partie avec moi: j'ai pas si mal joué que ça!
D'ailleurs, en vrai,... j'ai jamais aussi bien joué que ce matin, (merci Mon Pro pour la prépa intensive..!)

En plus, Mon Faldo est ravi d'avoir découvert nos passions communes,
un riche bavardage de grip&grappes au pays de la chine,
Olivier, Mon pro, est scotché.

Avec un humour que je trouve plus que douteux,
Olivier me demande si ma chasse aux oeufs de Pâques a été bonne... en cherchant mes balles dans les zones hors fairways, dans les broussailles, bosquets, ... Balivernes!

Je le regarde avec un certain dédain,
(toute forte ragaillardie de l'oeil de Mon Faldo),
car non seulement je n'ai perdu aucune balle,
mais en plus, j'ai découvert une cachette secrète de balles de golf en chocolat.

Mes oeufs de Pâques à moi, mes préférés sont donc ces balles de golf en chocolat.
Chocoblanc & pralin délicieux.
Fabriqué en secret à L'Atelier du Chocolat ou chez Pariès.
Je croque la pomme du pêché de gourmandise!

Olivier qui est un fou de chocolat, est là, fou-de-rage ... car il me connait bien:
il sait que je suis très taquine, et je vais le narguer toute la journée avec mon trésor de balles de golf en chocolat!

Voilà comment il faut traiter son Pro de Golf! non mais!
sinon on s'en sort pas du practice, à toujours taper de balles!
...et pour l'instant, c'est l'heure d'aller taper la cloche!
...de Pâques!

Et quel régal: vous imaginez, je vais déjeuner avec Mon Pro ET Mon Faldo!
Pavé de morue à l'ail et vinaigre balsamique pour moi,
Omelette aux cèpes pour Olivier,
Côte de boeuf à la plancha pour Mon Faldo...
au Restau du Golf de la Nivelle:
notez que c'est un des meilleurs rapport qualité prix, ce restau de golf, avec celui d'Arcangues justement,
parmi les golfs de la Cote Basque.
On y retournera à la Nivelle puisque c'est le centenaire cette année.

POUR EN SAVOIR PLUS:

Tous Au Golf

11 au 16 avril 2007:

grande opération d'initiation organisée par la FédéGolf,

c'est la semaine Portes Ouvertes

dans 350 clubs partenaires,

2000 séances d'initiation gratos,

par exemple,
à Ilbarritz et
146 actions en Aquitaine.

Samantha Nick Pascal...

Toujours à la pointe des tendances,
j'ai eu mes bottes Cerise bien avant que Samantha n'apparaisse un soir de Janvier avec ses bottes Fraise:
je l'ai déjà dit ici & là.

Que ce soit clair, c'est Samantha qui copie sur moi, point.

N'y revenons pas, je peux fournir la facture pour ceux qui veulent des preuves concrètes!
Samantha, je ne lui en veux pas, bien au contraire, un relais de mode, en prime-time sur France 2,
c'est toujours utile!

Et je peux même lui raconter comment en 1986, il y a donc plus de 20 ans,
j'étais déjà à la pointe de la tendance
question botte-plastoc.

Resituons le contexte:
en 1986, j'ai 21 ans, je suis dans une école d'ingénieurs en agriculture, en pleine campagne normande, une promo de 88 boutonneux poilus, avec 8 filles dans la bergerie.

Question mode & tendance, je vous épargne les ektas de l'époque,
mais vous imaginez le tableau,
c'est plutôt rustique, genre velours, barbour, cotte & grosses bottes vertes le Chameau!

Alors quand un jour, j'ai ramené (de Paris) mes super bottes-plactoc en vernis noir avec talon blanc 6cm,
je ne vous dis pas comment ce talon blanc & le vernis noir ont pu défrayé toutes les chroniques agricoles!

D'ailleurs, quand nous sommes partis en voyage d'étude en Ecosse, 5 gars/2filles,
autant vous dire que c'était le gros sujet d'attraction!!

Comme Samantha qui se coltine sa copine Chantal,
me voila donc avec ma Chanchan,
parties en Ecosse, dans la région des Scottish Borders au sud-est d'Edimbourg,
étudier les moutons, le potentiel du marché en Europe, les perspectives de valorisation de la viande, de la laine & blabla-patala,
... officiellement,
car en vrai, ma Chanchan & moi, on a plutôt étudié le potentiel du paysan écossais,
réalisé des tests comparatifs sur les scones and short-bread!... (le talon blanc ne s'est pas aplati pour autant!!)
&
dévalisé une boutique de pulls en laine de mouton d'Ecosse,
pas n'importe laquelle,
... the Pingle of Scotland, the best one, interplanétairement connue depuis 1815, pour la qualité de ses laines & cachemires,

en direct live du magasin d'usine à Hawick, The ville textile, The berceau of pulls,

la rivière Tweed n'est pas loin, ici c'est le pays du tartan, pas de la tarte!

... fallait bien ramener un truc de mouton
et étudier la qualité (pour le potentiel du marché blabla):

et bien, croyez-moi, ces pulls sont toujours vivants dans mon dressing!

En plus, j'étais très amoureuse de Nick Faldo, qui était habillé sponsorisé par the Pringle of Scotland.
Heureusement en pull, pas en kilt de tartan, trop tarte sur le tee, top départ du fairways!

Mon Faldo était le plus jeune golfeur à avoir participé à la Ryder Cup en 1977, à 20 ans,
et
en 1986, il avait 29 ans, alors en pleine phase de conquête des plus grosses victoires sur le circuit européen: je le surveillais de prés!

Désespoir total du voyage, nous n'avons même pas aperçu mon Faldo sur scottish-greens!
... et 20 ans plus tard, je suis toujours amoureuse de lui,
mais je dois pas encore assez bien jouer au golf car il est jamais dans les mêmes compét que moi!
J'ai toujours les pulls comme les siens, c'est déjà ça!, c'est déjà ça!...

Et figurez-vous que maintenant qu'il est très vieux,
il fait du vin!
... pile 50 ans sur le circuit européen, ça l' fait plus bien!

Il a pas encore raccroché complétement tous ses drives, fers, putters: il sera Capitaine de l'équipe européenne pour la Ryder Cup 2008. Youpi!

En attendant, du vin!
oui oui, en Australie, dans la région de Coonawarra, bien connue pour ses vignobles & winery.

Il a pas mis ses bottes-plastoc, mon Nick, pour aller faire la vigne, le vin, in vino veritas.

Non, juste comme il est passionné par le vin, il s'est associé au projet d'une winery:
Katnook Estate who is one of the most esteemed domains in Australia's premier red wine district, Coonawarra.
Coonawarra is renowned as one of Australia's finest wine regions and is particularly known for producing world class red wines especially Cabernet Sauvignon.
Its secret lies in a magical marriage of rich red terra rossa soil, limestone, pure underground water and a long cool ripening season for the grapes.
(... on en profite pour réviser un peu l'anglais en voyageant aujourd'hui!)

Et depuis 2000, les Faldo Wines, c'est la Sélection de vins, par mon Nick:
the aim behind Faldo wines is to capture the essential characteristics of Coonawarra in a harmonious, early drinking, forward fruit style priced for regular enjoyment.

Bref, des vins faciles à boire, frais, fruités, ... tendance nouvelle mode quoi!
des vins de cépages: Cabernet sauvignon, Sauvignon blanc, et le typique australien Shiraz, poivre & vanille!
Le goût de mon Nick Faldo picolo.

DisMôssieurRaoux de la Winery, tu pourrais pas mettre mon Faldo dans ta Winery top tendance, rayon vins de stars:
les vins de golfeurs, ya pas que moi que ça intéresse!
et je vais quand même pas aller en Australie pour espèrer le rencontrer dans le chai, mon Faldo!

J'ai toujours dit qu'un gars qui joue au golf et qui aime le vin
& vice verso, c'est pas un mauvais bougre!!
... allez, rêvons pas comme Samantha à la vie tout en rose...
& revenons à nos moutons!

En Ecosse, c'est le berceau des pulls en laine & des golfs, d'accord,
mais en 1986, on était là pour le mouton.

Et le mouton en Ecosse, dans les Borders, y en a.........à perte de vue!
Tiens, là vous les voyez,
les moutons estomaqués
par mes bottes-plastoc,
vernis noir-talon blanc:
eux non plus n'avaient jamais vu ça!

Je vais pas vous faire le résumé de l'étude très sérieuse sur le marché du mouton:
blabla-patala, en résumé, le mouton écossais,
c'est la ressource principale et majeure de l'agriculture de l'Ecosse,
c'est le Scottish black face, une race rustique très ancienne,
c'est de l'élevage extensif, genre 1 500 têtes pour 250 ha (un élevage moyen écossais).

Vous avez donc 6 brebis par ha ...et des jumelles pour les repérer!

Les écossais poussent l'humour jusqu'à mettre ces panneaux partout,
pour que le (très) rare promeneur dans la lande ne risque pas de les renverser sur la route!
si si.

Faut dire que vous voyez cette foule énorme de moutons,
mais rien d'autre,
mais alors rien-de-rien pendant des kilomètres dans votre Land Rover!

Que ces collines, aux couleurs de bruyère, blackberry, mousse, herbes.

D'ailleurs, le goût si spécifique du mouton écossais vient de là:
bruyère, blackberry, mousse, herbes.

Notez que je viens de vous dire 3 mots clés:
moutons estomaqués, goût spécifique de bruyère, Land Rover...

Un beau jour, les 5gars/2filles sont partis avec leur Land Rover:

en mythique Defender plus vieux encore que celui de Daktari,

chaque jour, roule & roule le Land
dans la lande des Borders,
débordée de moutons,
des visites, de fermes en marchés, de tables d'hôtes en cuisines écossaises.

Et là, vous croyez que je me prends pour une bergère face à mon immense colline des Borders remplie de moutons?

Et bien figurez vous que là,
telle que vous me voyez,
l'estomaquée, c'est moi!

et les gars, que vous croyez en train de palabrer, ...ne sont pas beaucoup plus frais que moi....

Je viens de dégobiller toutes mes tripes,

oui dégobiller,
c'est pas dans le Larousse, mais vous aurez compris,
et vous remerciez ma Chanchan-photographe de m'avoir prise de dos!

Et quand je dis tripes, vous voyez où je veux en venir?!

Les tripes de mouton,
je sais pas si ça a le goût de bruyère, blackberry, mousse, herbes, tutti quanti,

mais c'est ignoble, horrible, épouvantable,
... déroutant, désopilant, dégoutant,... dé-go-billant!

Ce jour là, nous avons visité un atelier artisanal de Haggis,
et nous n'avons pas pu échapper à la dégustation que la cuisinière écossaise nous a préparée, toute fière de son plat culte.

Car oui, le Haggis, c'est le plat culte des écossais:
refuser d'en manger, c'est prendre le risque de déclencher la 4è guerre mondiale.

Je garderai toute ma vie le souvenir de la tête de mes accolytes face à nos assiettes.
Je garderai toute ma vie le souvenir de l'odeur dégoutante de pourri-fermenté-faisandé.
Je garderai toute ma vie le souvenir de ce goût dégobillant.

Quand je me vois sur cette photo très jolie au premier coup d'oeil,
jolies couleurs, paysage de rêve,
je sens l'odeur revenir, le goût m'envahir,
....et heureusement que je ris & rigole avec le mot dégobiller que je trouve incroyable d'expressivi-tude!!.

Le fameux Haggis, c'est la panse de brebis farcie…
Il vaut mieux :
-ne pas savoir tout ce qu’il y a dedans:
car c'est une farce faite avec les abats d'un mouton, écossais of course,
(poumons, foie, cœur),
avec oignon, avoine, saindoux, épices, sel; le tout cuit dans l'estomac du mouton pendant quelques heures, dans une panse quoi!... beurkdebeurk.

-se contenter de le déguster accompagné de tatties (purée de pommes de terre) et de neeps (purée de navets), et surtout essayer de se faire servir beaucoup de purée, très peu de viande...

-accepter très volontiers la tradition du petit verre de whisky: d'habitude, j'aime pas, mais là, ma ChanChan & moi, (et les gars!), on en a drolement bu du wisky pour faire passer le Haggis....

Autant dire que même le vin de la Sélection de mon Faldo n'aurait rien pu y faire pour arranger la situation!
...

Voilà,
cette balade écossaise se termine...
et vous aurez compris que c'est mon hommage à Pascal.

Si, si vous savez, Pascal, c'est l'agneau traditionnel de Pâques,
j'ai toujours adoré cette fameuse tradition de l'agneau pascal!!!

Quand j'étais petite, je croyais que ...
comme Marguerite la vache, l'agneau s'appelait Pascal!
Et c'est vrai en plus.

Pour en savoir plus:

les éléveurs de black face, le mouton écossais,

la recette de Haggis

Nous avions déjà vu le mouton de Barèges cet été,
le mouton de Charlevoix le printemps dernier.

Je vous ai promis un tour dans le Médoc pour le mouton de Pauillac et Reyes en crise: on ira promis avant qu'il n'arrête à l'automne prochain.

Pour l'instant, pas besoin d'aller en Ecosse pour votre Pascal d'agneau:
un tour près de Ma Rhune avec l'agneau de lait bio du Pays basque...
en ce moment, chez Sobio et dans les autres magasins bio, vous trouverez de l'agneau de lait, très doux, très fin.

l'agneau de lait du pays basque:
Téléchargement agneau_lait_pays_basque.pdf
Téléchargement agneau_de_lait_pays_basque2.pdf

Merci à toutes les blogueuses, bien plus sérieuses que moi,
qui ont bien travaillé pour nous mitonner Pascal l'agneau:

ma sélection en toute subjectivité
Anne de Pupilles & Papilles avec son épaule d'agneau au four,
Marie-Laure de Odélices avec son gigot de 7 heures,
&
un Epicurien belge qui cuisine l'agneau de lait basque!

Le vin de mon Faldo irait à merveille, La Syrah version australienne, mais introuvable en France...
Stella, toujours au fait de la mode avant l'heure, très trendy, voyez! pas uniquement que pour les bottes-plastoc!

Pour les recettes de scones et de short-bread, on en reparle une autre fois,
autour d'une tasse de thé, Okay???

Et demain dimanche de Pâques, ...golf.
Allo, mon Faldo, RV à la Nivelle au pied de Ma Rhune, à 8h:
on joue Scramble pour pas te défavoriser, Okay?!
que les filles qui ont lu crumble lèvent la main? non pas crumble mais scramble....

...en attendant de partir dans le Kentucky au Valhalla golf club,
pour la Ryder Cup 2008!

Développement durable: du concret ici!

Décidée par le Premier Ministre en 2002,
la Semaine du développement durable a pour objectifs:

1-de mobiliser et de sensibiliser le public
en présentant concrètement le développement durable
et les différents domaines qu'il recouvre :

environnementaux (changement climatique, biodiversité, déchets),
économiques et sociaux (éco-investissements, commerce équitable, insertion professionnelle),

2-de motiver et de soutenir des changements de comportements
en expliquant les bonnes pratiques quotidiennes à adopter en faveur du développement durable,

Concrétement, la prise de conscience est en route ( merci Mon Nico aussi!):
en Juillet 2006, 57 % des Français affirmaient avoir déjà entendu parler de développement durable; ils n’étaient que 23 % en 2002.

2006 a mobilisé 1832 porteurs de projets.
2007, la Semaine du Développement Durable, c'est maintenant: du 1er au 7 avril 2007.

ICI, que se passe-t-il donc?
Prendre en compte les 3 volets : économique, social et environnemental,
Et les conjuguer… c’est ça, le développement durable !

Grande distribution et Développement Durable : quelle réalité ?

Les magasins Carrefour de l’agglomération bordelaise, comme l’ensemble des hypermarchés de l’enseigne, réalisent au quotidien des actions concrètes plus ou moins visibles, mais toujours significatives en termes de développement durable, et pas que depuis cette semaine!…

"Tri des déchets, maîtrise et économie d’énergie… bien entendu mais pas seulement !
Le développement durable chez Carrefour, c’est…

· la prise en compte des impacts environnementaux dans la fabrication des produits,
· les partenariats de longue durée avec les producteurs et fournisseurs locaux,
· le respect des droits des salariés,
· l’intégration paysagère des magasins lors de rénovation, agrandissement, construction,
· la citoyenneté : les actions de sponsoring et de soutien aux associations, l’apprentissage, la prise en compte du handicap…
· la sensibilisation de nos clients à un commerce responsable (commerce équitable, arrêt des sacs jetables…)…"

Aujourd'hui, conférence de pressse:

Erik SAN LAZARO, Directeur régional Carrefour Aquitaine Midi-Pyrénées
Nicolas HOUOT, Directeur du magasin Carrefour Bègles,
(ici et vous voyez bien que c'est Houot et pas Mon Nico!... et le voilà qui présente les carottes de Pot au Pin)
ont reçu les journalistes pour leur présenter en détail la mise en oeuvre des actions de développement durable.

L'info du jour:
Les enseignes françaises du Groupe Carrefour lancent un Autodiagnostic Développement Durable pour leurs fournisseurs.
Pour une implication en faveur du développement durable dès la production.

"Carrefour, Champion et les enseignes de proximité du groupe Carrefour ont conçu un outil destiné à évaluer les actions de leurs fournisseurs en matière de développement durable.
Leur objectif est de partager et de valoriser les initiatives mises en place par chacun en vue d’une démarche de progrès globale,
tant en matière d’environnement que de responsabilité sociale et managériale.

Démarche initiée en octobre 2006,
avec près de 90 fournisseurs,
en développement tout au long de l’année 2007."

L’Autodiagnostic Développement Durable Carrefour est le premier outil d’auto-évaluation des fournisseurs
à intégrer l’ensemble des facettes du développement durable (environnementales, sociétales et managériales).
Les enseignes françaises du Groupe carrefour comptent impliquer progressivement un maximum de leurs fournisseurs sur cette démarche.

Et ça, pour le consommateur, c'est drôlement rassurant:
une vraie chaine de la terre à l'assiette, pour le bien tous les maillons.
Le panier de la ménagère (de largement) moins de 50 ans devrait être content!

Déjà Stella, la petite Libellule toujours soucieuse de savoir "keskon mange?!" a été bien contente
de voir que les responsables de Carrefour sont venus avec un producteur local, pour illustrer leur partenariat de longue durée.

Voilà en cravate rouge Bruno Séverac de Pot au Pin, qui nous explique:

"Pot au Pin est en partenariat étroit dans le cadre de la Filière Qualité Carrefour (EQC):
parmi les premiers & en totale synergie avec notre politique d'entreprise, Pot au Pin a mis en place avec Carrefour les cahiers des charges EQC dès l’origine en 2000.

Pot au Pin collabore depuis plusieurs années avec Carrefour Bègles; rappelons qu'il a été le magasin pilote pour la mise en place de la stratégie Développement Durable de Carrefour appliquée aux magasins.

C'est donc tout naturellement qu'aujourd'hui nous sommes tout à fait réceptif, (voire demandeur)
pour ce nouvel outil d'auto-diagnostic
pour que le développement durable puisse prendre une réalité tangible dans nos relations fournisseur-distributeur: un véritable partenariat pour des échanges constructifs, du gagnant-gagnant!

Le consommateur pourra mieux identifier les atouts qualité de nos fruits & légumes."

En plus, Pot au Pin, c'est une société qui fait des trucs vraiment super!
Jugez-en plutôt:

d'abord, Pot au Pin, c'est qui?
"1er producteur indépendant français de carottes et poireaux,
situé dans un environnement préservé au cœur des forêts de pins du Parc Naturel des Landes de Gascogne, basée à Cestas (bord sud-ouest de Bordeaux),
Pot au Pin est
l’une des toutes 1ères entreprises de son secteur à s’être concrètement engagée,
depuis plusieurs années,
dans une politique de développement durable pour laquelle elle revendique un rôle de pionnier."

Pourquoi?
c'est bien joli le 5parjour & patati dont on avait parlé toute la semaine du Sifel,

mais comme je dis souvent à mes copines,
"manger plein de légumes, ouiais mais si c'est pour picoler du Round Up,
autant le boire directement au goulot, ça évitera de perdre du temps à éplucher, cuire à la vapeur & tout le tralala de recettes"...!

Chez Pot au Pin, ils se disent pareil! ... mais en plus sérieux, genre:

"tous les fruits et légumes n’offrent pas les mêmes garanties de « bonne culture » et de sécurité alimentaire.
Les consommateurs souhaitent aujourd’hui acheter des fruits et légumes qui offrent du goût, plus de praticité, plus de fraîcheur,
mais qui obéissent en plus à des modes de cultures qui respectent l’environnement et la santé.
Pot au Pin mène une démarche de développement durable afin de garantir des légumes sains et sûrs,
pour aujourd’hui et pour demain
et satisfaire ainsi à l’exigence fondamentale du développement durable
« répondre aux besoins du présent, sans compromettre l’avenir des générations futures » ... "

Vous me direz:
ben yzont ka faire du bio, et alors pourquoi tout ce cirque?
ben parce que le Bio évidemment que c'est bien, mais c'est un vrai casse-tête sur le plan administratif-financier, avec des contraintes pas forcément constructives...
et parfois certains producteurs préférent faire une démarche sans le logo AB,
et ceux là vont souvent plus loin que les exigences du bio, et c'est le cas ici avec la mise en place de pratiques culturales encore plus mieux bien que le bio! ... en résumé!

Concrétement,
Pot au Pin et le développement durable, c'est quoi?
vous m'avez déjà aperçue sur un tracteur, avec mes réminiscences d'ingénieur agricole dans ma jeunesse (lointaine!),
alors on va partir faire un tour dans les champs,
moi j'adore ça (tant que j'ai pas à bosser toute la journée d'ssus le tracteur!)
et en plus,
ça oxygène les méninges de voir d'oukelles viennent les carottes!!

Concrétement,
le développement durable, comment ça se passe dans les champs de carottes & poireaux?

1. Le recyclage des déchets avec un tri sélectif en production et en station de conditionnement est l’une des premières mesures prise par Pot au Pin.

... bon ya pas que moi à me casser le train à trier toutes mes poubelles, ça m'encourage! pas vous?

2. L’installation de systèmes de guidage par GPS (satellite) sur les engins agricoles leur assure des trajectoires très précises
qui permettent de réduire de plus de 10% la consommation de carburant.

ici un tracteur guidé par GPS

... ben ça parait pas, mais conduire tout droit archi tout bien sur un tracteur, c'est vachement difficile! Croyez moi!
et 10% d'éco de carburant, c'est énorme, non?!



3. Afin de garantir des produits sains et sûrs
mais aussi de réduire l’impact des cultures sur l’environnement,

Pot au Pin développe une gestion maîtrisée des quantités d’eau
qui sont apportées aux légumes
en fonction de leur stade de développement
et grâce à des bilans hydriques par sondes
sur plusieurs profondeurs
ainsi qu’un suivi en temps réel des conditions climatiques.

ici une sonde hydrique dans un champs de carottes

... ben économisez l'eau pendant qu'on se lave les dents en pensant à mon Nico,
c'est bien!
mais si les paysans économisent l'eau qu'ils donnent aux carottes,
... même si elles ne se lavent pas les dents elles,
...ça fait encore bien plus d'économie d'eau, c'est encore mieux!!

4. Des bilans précis et exhaustifs
menés à partir de stations mobiles d’analyse
permettent d’adapter la conduite des cultures
en fonction de la richesse des sols
avec un apport au strict besoin des plantes.

ici une station mobile

.. ben si y a pas que les filles au régime, mais si les plantes ont aussi des menus vachement adaptés, c'est bien pour tout le monde non?
les filles qui mangent 5parjour de légumes,
elles auront que des bonnes vitamines sans roundup en prime!

5. La préservation de la biodiversité est également l’une des préoccupations majeures de Pot au Pin.

Afin de limiter l’attaque des cultures en préservant les espèces inoffensives, des détecteurs spécifiques à certains insectes sont répartis sur l’ensemble des parcelles.

Ils permettent l’identification précise et le dénombrement afin de lutter de façon adaptée et uniquement en cas de nécessité.
Pot au Pin a également pour projet de replanter des variétés locales de feuillus et de haies afin de protéger
l’écosystème et l’habitat des espèces animales.

ici un détecteur d'insectes dans un champ de poireaux

Et en tant que Libellule, j'ai eu drôlement les chocottes de me faire repérer-coller sur le panneau bleu:
vous m'imaginez passer mon we de Pâques en LibelluleKolléeBleue?!

...
Pot au Pin a eu beau jurer qu'il cherche à préserver les insectes inoffensifs,
donc je ne risque rien, moi petite Libellule gourmande.
Je me méfie quand même de ce panneau bleu.
Et à force de me rassurer, Pot au Pin a fini par lacher le truc qui tue:
"nous n'avons jamais détecté une libellule dans notre détecteur d'insectes, c'est beaucoup trop gros!!".

Je ne sais pas comment je dois le prendre, (suis tout de même un petit peu très vexée).
Dois-je comprendre que je dois renforcer mon régime poireau à l'eau pour mincir?
et être détectée par ce foutu panneau bleu ... qui me donne des cauchemars maintenant!!

Justement, je vais chez Carrefour
pour mon panier de ménagère de largement moins de 50 ans,
moi petite Libellule qui doit renforcer son régime minceur...
et
voilà comment on les reconnait
les carottes & les poireaux de Pot au Pin, chez Carrefour.

Pour en savoir plus:

Pot au Pin a été à l'initiative de la création de Demain La Terre:

Demain La Terre, c'est l'association de 7 producteurs de fruits et légumes qui engagent leur entreprise dans une voie responsable de progrès et d'innovation basée sur les valeurs du développement durable.

Leur objectif commun est de créer les réponses aux attentes de la société et des consommateurs à travers les trois axes de progrès : l'environnement, les échanges et les hommes.

Edito du Président:

"Emmener et accompagner nos entreprises de fruits et légumes dans une voie responsable de progrès et d’innovation est notre pari dans cet engagement pour le développement durable.

Nous sommes convaincus que les seules voies possibles, à long terme, pour nos entreprises passent par :
• l’amélioration des performances économiques,
• la généralisation du management environnemental à tous les niveaux,
• et la responsabilité sociale.

Avec le taux de croissance de pays émergents, l’application du modèle de développement économique des “pays développés” conduira directement à un désastre pour la planète et pour l’Humanité.

Nous avons donc décidé de changer la donne, en construisant un nouveau modèle de développement : “Demain la terre”.

Nous nous engageons dans la durée. 2004 a été l’année de création du référentiel et de la mise en œuvre des premières résolutions en faveur du développement durable. 2005 et 2006 seront, quant à elles, des années de travail en profondeur au sein de nos entreprises avec nos partenaires amont et nos clients.

Cet engagement est un véritable tournant stratégique pour nos entreprises mis en action depuis l’année dernière :
information et formation des salariés, création de groupement d’employeurs, collaboration avec la société civile locale, optimisation de la sécurité alimentaire, valorisation des écarts de tri, actions en faveur de la biodiversité et du paysage, création d’un revenu durable pour les partenaires producteurs” …

La société et les consommateurs aspirent à cette nouvelle voie. Nous, entrepreneurs, sommes résolus à répondre à leurs exigences pour un monde de progrès durable."

Les projets pour 2007:
Demain la Terre souhaite augmenter le nombre d'actions concrètes réalisées par ses entreprises,
et surtout élargir son offre en fruits & légumes avec de nouvelles entreprises capables de suivre cette démarche.
Plusieurs s'y préparent: il y aura donc du nouveau bientôt!

Demain la Terre souhaite se faire mieux connaitre des consommateurs... et voilà déjà une Libellule blogueuse gourmande qui parle d'eux... un petit pas déjà!!

Pour conclure précisons que
Demain La terre rame toute seule,
sans opa-interprofessions-collectivités territoriales-chambres&consors, ni course effrénée aux subventions, ni querelles de pouvoirs locaux & patati...
alors bravo!!

A noter parmi les 7 sociétés, une autre est en Aquitaine:
c'est SIKIG dans les Landes avec le kiwi.
On ira voir un de ces jours!

Et ça me fait penser au Kiwai & Idoki,
encore des paysans qui se bougent le cul à se sortir de l'ornière dans laquelle Mariann les pousserait si ils réagissaient pas!!

Merci à Odile Lemoine, [email protected] l'attachée de presse de Carrefour-Aquitaine, ma copine de l'Apacom,
...
c'est l'occasion aussi de saluer Jacques Larco, l'acheteur des fruits & légumes pour tout le Sud d'Est en Ouest, pour Carrefour:
il part tout juste en retraite après avoir beaucoup couru partout pour acheter plein de bons fruits & légumes...
je le remercie pour la qualité de nos échanges,
quand en juin 2005 nous avions signé la première convention de dialogue constructif entre les producteurs & distributeurs,
quand chaque semaine nous nous racontions des histoires de fruits & légumes,
quand cette convention Carrefour a été étendue aux autres filières alimentaires d'Aquitaine au dernier salon de l'agriculture à Bordeaux ...
(enfin c'est mon Porte-plumes dans sa vie antérieure au Comité BGSO, qui le salue
car Stella, Larco la connait pas encore!!)

et merci à Bruno Séverac de Pot au Pin qui a pris tant de soins pour une Libellule,
qui passera son WE de Pâques
... pas scotchée sur le terrible panneau bleu...
mais sur scotch borders and greens!!!!!!!!!!!!

Les Primeurs, c'est parti!

La grande semaine des Primeurs à Bordeaux démarre ce lundi 2 avril à la Halle des Chartons.

Vous pourrez écouter Pierre Cambar,
le directeur du Conseil Régional des Vins d'Aquitaine,
l'expliquer par vidéo-cast réalisé par l'équipe de Vini-news,
sur le site info-primeurs
de l'agence Delalande & Fleuri.

La nouveauté cette année,
c'est le Livret-Guide qui centralise toutes les infos.
Et la supervision globale par le Conseil Régional des Vins d'Aquitaine.

Les dégustations ont déjà commencé, dans les chateaux, ...
conjectures & turbulences, effervescences des sens dans tous les sens,
les portables, les mails, toutes les puces informatiques sont en pleines vibrations!

Après l'avant-goût de Primeurs, avec Dubourdieu,
l'équipe de Vini-news a rencontré Jean-Luc Thunevin.

Viticulteur à Saint Emilion avec le chateau Valandraud, négociant Fayat, inventeur des vins de garage et blogueur tonique...
une forte personnalité, une vision d'avant-garde du marché du vin.

La question qui se pose au démarrage de la semaine des primeurs, c'est:
après l'exceptionnel 2005,
le millésime 2006 est jugé de bonne qualité,
... Parker l'a dit, ouf! ça roule!

Mais quel sera le juste prix?
comment vont se dérouler toutes ces transactions de La semaine, capitale pour le business du vin...

Ecoutons donc Thunevin, en direct live du bar à vin L'essentiel à Saint-Emilion:

Souhaitons leur un bon business.
C'est important pour la santé de notre région, voire plus!!...

Stella va suivre cette folle semaine, enivrante, étourdissante, éblouissante:
feuilleton à suivre pour le résultat des courses!

Les dés sont jetés: vive le millésime 2006!

Poisson au Vin des Fées

Le meilleur
poisson du jour,
c'est une recette à base de vin du Clos des Fées,
avec vinobactilases ® sodiumisées, menthe poivrée & cellules souches de tomates naines,
pour un effet vino-boost & no-wind ...
avec,
comme cerise sur le gateau,
ma Susann de Desperate Housewifes en guest star!!

Un clien d'oeil en private joke,
à mes 2 copines esthéticiennes, Sylvie à Hélianthal & Laetitia à Lacanau!!
Nous voilà sauvées:
"les dérivés polyphénoliques de Grenache et de Carignan sont les plus efficaces pour lutter contre les rides et le vieillissement de la peau ... bien plus que les cabernets ou les merlots, qui produisent des polyphénols juste bons à soigner le pis des chèvres " ... ouf!

De surcroit,
« J’ai bonne mine. Je suis content.
En plus, si on l’étale sur du pain grillé, c’est drôlement bon,
ajoute monsieur Bizeul, ravi »

Un régal effectivement cette recette de Poisson au Vin des Fées!!,
merci Hervé,
que j'ai connu dans ma vie antérieure d'attachée de presse et la sienne de journaliste parisien!!
Toujours aussi perspicace d'humour!
... Ou peut-être les Fées le couvrent de malice?

Ca me fait penser que j'avais promis de parler des recettes de Susann, Bree, Lynette, Gabriele and co,
et j'ai pas encore dépiauté les recettes de Bree, ni testé le gratin de macaroni de Susann... !!

En attendant qu'elles reviennent pour la saison 2,
on pourrait en profiter pour faire un rattrapage de la saison 1, avec les recettes en fil conducteur?
non?! si, je remets ça au planning du chemin de fer du blog, zou!

Winery, concept-store sur la route du Médoc

Ce We, l'invitation était lancée aux Médocains: Portes Ouvertes à la Winery à Arsac.
Je l'avais annoncé avec mes visions de vignoble en fête!

50 000 appels téléphoniques pour des inscriptions à la dégustation du Signe Oenologique!
J'ai eu la chance d'être inscrite, ce samedi 14h: je vous le raconterai dans quelques jours, je cuve!.

Commençons par le visite de cette Winery,
La Winery d'Arsac de Philippe Raoux.

Toute neuve, ouverte depuis le 16 mars 2007.
Annoncée comme "le premier lieu de vie autour du vin".
Démarche novatrice d'un homme qui n'a pas froid aux yeux!

"Nous aimons les vins. Vous les aimez aussi. Rencontrons-nous. Ici.

La Winery est, avant tout, un lieu de vie.
Ni conservatoire, ni académie, elle propose à chacun, amateur comme néophyte de trouver son bonheur, de raconter "son" vin idéal, de se divertir autour de ce produit vivant, convivial et merveilleux qui signifie "plaisir" dans toutes les langues du monde.
L'esprit de notre Winery c'est toucher l'âme même du vin qui est à la fois lien, partage, connaissance et jouissance."

Un défi qui pèse 12 millions d'euros! Pour 100 000 visiteurs attendus par an...

Accrochez-vous:
car vous n'avez jamais vu encore ça,
ni dans le Médoc, ni dans le Bordelais, ni dans les vignobles de France & de l'Europe,
...
à la Napa Valley oui, si vous êtes un globe-picolo!

Le concept de Winery, ça me fait penser à Mondavi, Gallo, Sonoma, Napa and co...Californie!

Restons à Bordeaux, sortie n°8, Direction Le Taillan,
prendre la D1, Direction Castelnau du Médoc,
quelques kilomètres avant ce noeud vers le Listrac ou le Pauillac,
un rond-point exprès construit:
c'est le rond-point des vendangeurs,
vous apercevez là-bas des immenses batiments tout gris,
l'oiseau éolienne orange vous accueille,
une charmante hotesse en noir ensuite pour de vrai.
Orange, noir-gris, c'est le code couleur.

"D’une architecture novatrice privilégiant la transparence et intégrant ainsi les jeux de la lumière naturelle du Médoc, La Winery est conçue comme une véritable “serre à l’envers”, plaçant l’homme et le vin au cœur de l’écrin environnemental exceptionnel de la Lande Médocaine."

Une maison de verre et d'acier,
la serre à l'envers
sur 3 cotés
autour d'un "cloître" dixit l'hotesse,
où aujourd'hui des cerfs-volants battent le vent et la couleur dans cet univers gris.

La végétation va pousser,
les 20 ha autour de 2 lacs artificiels verdiront,
pour accueillir les promeneurs, des circuits thématiques,
des aires de pique-nique sont déjà prévues.
Laissons le temps.

Coté boutique:

dirigée par Arnaud Plart, (l'ex-sommelier de mon chouchou Marx),
la boutique, toute en longueur, présente

en 7 zones,

2000 références de vins et champagne:

90% de vins français,

de TOUTES les régions viticoles,
40 000 bouteilles en rayon, avec un stock dépassant le million de bouteilles.

Enorme, dingue!

Et, Le Frappé à l'accueil:
le grand pétillant de Bordeaux de Philippe Raoux, crémant brut 100% Sémillon.
Vin de plaisir, apéro facile, accueil couleurs pétillantes.

Evidemment, les vins de Philippe Raoux:
-les vins Chamvermeil, une sélection de Bordeaux, Sud-Ouest, en cubi,
-les 4 domaines dans le bordelais,
9 appellations représentées, comme ici son Lalande de Pomerol, Chateau de Viaud..

Un coté tendry avec les vins de stars:
Pierre Richard, Depardieu, Trintignant, Cabrel et son vin de Pays de l'Agenais,
...
and the family Coppola: père & Zinfandel, fille Sofia & Canettes de muscat californien!

Les bio ne sont pas oubliés, la Coulée de Serrant en tête! ouf!

Florilège de bouteilles:

Je retrouve le
Floridène de mon Dubourdieu,

le Pape Clément de Bernard Magrez
(je ne vous ai pas encore raconté comment j'ai travaillé avec lui en 2002),

et aussi
mon Saint-Julien préféré de Beychevelle,
...

C'est vraiment surprenant, ces rayonnages, sur 2 niveaux,
en air conditionné, à la lumière du jour,...

On déambule,
pas dans des rayons de magasin,
mais comme à une expo.

Des bouteilles de vins, des trésors du monde, comme une expo d'oeuvres d'art!

Comme une invitation au voyage,
avec les bouteilles du Nouveau Monde,
les vins de cépage,
les étiquettes créatives,
les nouveaux codes d'imagerie,

&
le bar,
en bois blond brut,
bar pour déguster,
pour savoir ce qu'on achète....

N'oubliez pas:
ici, c'est un magasin.
Vous êtes là pour acheter.

Il est vrai, ce we de PO, l'accueil est diligent, charmant, pour faire découvrir le lieu.
Pas de forcing de vente, pas d'ambiance lourde.

Espace lumineux, accueil souriant, professionnel, briefé,
tout est prévu pour mettre à l'aise le badaud pas connaisseur,
ou pour renseigner l'amateur plus averti.

Rien de ce que vous n'aimez pas ailleurs:
le coté viticulteur bourru qui vous fait croire qu'il vous fait visiter sa maison, mais en fait, ne pense qu'au bon de commande en fin de circuit, uniquement par caisse de 12,
le discours assommant de connaisseur qui embrouille le cerveau, qui complexe les gens de ne pas savoir tant de science,
le manque de professionalisme sous couleur champêtre, qui finalement ne vous crée pas de désir,
... non tout cela, vous ne le trouverez pas à la Winery.
Tant mieux!

Vous ne trouverez pas non plus,
de visite de chai, ni d'explication de la terre au verre,
pas de discours pédagogique,
un quart tant pis.

Vous trouverez une sélection de 2 000 vins,
des oenologues et sommeliers là pour vous conseiller sans prise de tête,
des prix de 2,5 euros à 1000 euros
des vins que vous ne trouverez nulle part ailleurs, comme un Latour 2000 ou des petites cuvées pas connues,
...
bref!
la Winery, c'est un magasin de vins, nouvelle mode.

Un nouveau concept, où ce qui compte, c'est d'aider le consommateur à trouver son plaisir:
saisir son désir (suscité) & proposer une bouteille pour son plaisir de l'instant.

Donc, on change de sens de communication:
... comme on a vu la semaine dernière, avec la pub pour "Le Goût du Bonheur"...
c'est pas le vigneron qui les pieds dans la terre, raconte sa vie, ses soucis, son oeuvre, avec le discours tradition, complexité des appellations & patati rien n'est plus bon que ma bouteille,
...
non ici, ce sont les bouteilles à la rencontre du consommateur,
ici, vous avez un choix comme un panorama de plaisir,
on vous guide,
et vous pouvez vous exprimer,
poser vos questions stupides (jugées comme telles ailleurs)
et exprimer vos souhaits:
ce qui compte, c'est de repartir avec la bouteille qui répond à votre question du jour!

C'est du marketing centré sur le consommateur:
vous souvenez-vous de L'Olivier qui cause grande conso & commerce personnalisé...?

C'est courant dans les yaourths & high-tech, mais alors dans le monde du vin, ça change drôlement!

Sur cette route du vin du Médoc, très intéressante pour certains cotés, (on ira!)
où vous avez la frousse de rentrer dans ces imposantes demeures où 1 000 ans d'histoire vous assomment, parfois pour de vrai avec le coup de massue à la sortie de la visite quand il faut ouvrir obligatoirement le porte-monnaie pour des caisses de 12 ...

Le concept de Signe oeonologique,
que je vous expliquerai avec la dégustation,
propose 6 catégories de vins selon votre goût:
Le Tendance,
L'Eternel,
Le Sensuel,
L'Esthète,
Le Gourmand,
Le Musclé
...
Et 6 bouteilles spéciales Signes, ici en noires.

Mais qu'y a-t-il donc dans ces bouteilles?
c'est la ritournelle entendue là: question justifiée, non?
Texto entendu en faisant cette photo...

On retrouve les icones symbolisant ces 6 Signes oenologiques,

sur les étiquettes des 2000 références,

qui ont été analysées par un traitement informatique de dingues,
selon les caractèristiques croisées des vins avec celles de ces 6 signes.

Alors la question que je me pose, c'est :
disMossieurRaoux
pourquoi les vins sont rangés selon l'usage habituel par régions?
pourquoi ne pas avoir poussé le concept jusqu'au bout de sa logique
...
et tout ranger en fonction de ces 6 Signes
puis, dans chaque signe, reprendre un rangement par région & par prix?

Pourquoi?
par peur de trop bousculer d'un coup? non, après tant d'audace!
je vois aucun motif valable! qu'on méclaire!?

Franchement, je crois que
tant qu'à bousculer, bousculons jusqu'au bout les codes habituels.

Allez les gars, rangez moi tout ça en 6 zones avec les 6 Signes oenologiques:

les visiteurs font la dégustation,
reçoivent leur fiche de Signe, tout contents,
alors,
donnez leur la main pour qu'ils aillent direct dans le rayon de leur Signe,
et achètent leur vin véritablement à leur goût,
puisque la dégustation vient de leur créer le désir....

Ok pour la 7è zone,
avec Lir, Fruité Catalan, vin de grenade... & patati d'innovations innovantes,
trendy comme la vodka pétillante de mon réveillon à la 007!!!

Pendant que vous y êtes,
rajoutez-moi des bornes multimedias
pour que ceussent qui n'ont pas encore leur carnet de cave perso puisse déjà dresser une ébauche de leur signe,
pour que ceussent qui ont déjà leur carnet de cave sachent aller tout droit dans les rayons, leurs rayons personnalisés,
...
là on y est dans le marketing personnalisé!
construisez donc les rayons qui collent pile aux carnets de cave perso!

allez zou! Ca swingue dans la boutique en attendant les concerts!
...

Pour en savoir plus:
la Winery
abonnez vous à la newsletter, allez aux concerts gratos,

laissons leur le temps de construire
le programme d'animations, la verdure & patati
&
laissez moi le temps
de vous écrire le détail de la dégustation avec Suzanne & Julien qui racontent si bien le Signe oenologique,

... et encore une 3è note,
avec le superbe déjeuner au restaurant Le Wy,
où le chef Olivier Garnier a ravi mes papilles,
et les serveurs charmants m'ont tapé dans l'oeil avec leurs sabots oranges,
trendy je vous dis ici!

En attendant, vous aurez remarqué que les livres de ma copine Elisabeth sont déjà ici,
elle bosse bien ma copine!
et l'évidence des tops crée toujours de belles unions dans les vitrines...

Feuilleton à suivre donc!

En bonus du mois d'avril,
je vais également ressortir mes gribouillis de notes du 2é forum du tourisme vitivinicole du 7 avril 2006,
où à l'occasion du lancement de la communauté Ecobiz tourisme & vin par la CCI de Bordeaux,
on avait fait un sacré tour d'horizon du potentiel du tourisme vitivinicole à développer dans la région
... je ne me croyais pas projeter direct en Californie en plein Médoc, à peine un an plus tard!!

Avant-goût de Primeurs

Lundi démarre la fameuse semaine bordelaise des Primeurs du Millésime 2006.

Comme un avant-goût de Primeurs, donnons la parole à Denis Dubourdieu.

Merci à l'Equipe de Vininews
qui fait un travail remarquable avec ces vidéo-casts à la rencontre du monde du vin:
aux manettes magiques de la TV dans le blog (!) Philippe Simon & au micro Frédéric Lot.

Au micro justement, le débat est lancé:
"Comment concilier le pluralisme des goûts des consommateurs avec la typicité des vins de Bordeaux?"

Denis Dubourdieu nous explique que Bordeaux c'est d'abord une couleur rouge!
... écoutez et vous verrez que ce n'est pas tant une lapalissade!!

Ensuite, il nous explique qu'un grand vin, c'est le résultat d'un handicap surmonté:
genre la bulle pour le Champagne,
ou
la concentration de sucre avec la pluie pour le Sauternes,
...

J'aime bien cette idée que la valeur prend sa racine dans la capacité à surmonter un handicap, dans la créativité qu'imposent les contraintes.
... c'est une leçon de vie, non?

Il continue en disant que la problématique de Bordeaux aujourd'hui,
c'est de comprendre la typicité de Bordeaux, de savoir en quoi les Vins sont originaux pour pouvoir les adapter au pluralisme du goût:

savoir faire reconnaitre son originalité, sa créativité, sa personnalité,
savoir s'adapter à la réalité actuelle & ses contraintes,
... sans chercher à plaire à Patrick, Tom, Jack, Bixente, François & les autres...

Voilà qui plait bien à la toute jeune BB-blogueuse que je suis!
comme encouragement à l'expression, je sais pas pour les Vins de Bordeaux,
mais moi ça m'encourage drôlement à m'exprimer pour révéler mon originalité de Libellule!!

Il est décidément trop forminable Denis Dubourdieu!

D'ailleurs, si j'ai choisi cette interview,
en premier de la semaine des Primeurs,
et aussi en premier Vidéo-cast de mon blog (wouah, je progresse!!)
...
c'est parce que je l'ai eu comme professeur, en 1992,
pour une formation à la dégustation à la Faculté de Talence... en souvenir donc de cette formidable expérience!

Bonus du jour:
2 photos du soir de la remise des diplômes (toute fière!!)
au Chateau Canon, avec un des clochers de Saint-Emilion en ligne de mire,
... et que j'en entende pas un dire qu'on avait PAS du tout recracher à la dégustation!!!!!

Université d'été de Marciac en ligne

Voilà les Actes de la 12ème Université d’Eté de Marciac en ligne depuis hier.
Youpi!

Je les attendais avec impatience,
je vous avais raconté en août, comment ces 3 jours à Marciac sont si riches et fabuleux oxygénateurs de cerveaux!!

Marciac en débat agricole, en plus du jazz & de mon pied de vigne!!

C’est sous le signe du coq que se plaçait la 12ème Université d’Eté de Marciac,
organisée par la Mission Agrobiosciences,...
Un animal totémique qui pouvait augurer de vives polémiques tous ergots dressés.
Ogm, mondialisation, pesticides, ours...
Pouvait-on traiter les sujets qui fâchent sans transformer l’enceinte de Marciac en arène... ?

Saluons le formidable travail de synthèse de toute l'équipe de Jean-Claude Flament, Valérie, Sylvie, Lucie et les garçons,
... ces 58 pages sont une mine d'or!

Je les ai lues cette nuit, et j'ai découvert encore plein de choses,
.... genre mauvaise élève kaurait rien écouté au fond de la classe!!

Pour Avril, la petite Libellule Stella se lance dans ces 58 pages
pour une lecture transversale,
avec parti pris, sans dogme ni trompette:

promis, ce sera la saga d'avril!

Vous aurez bien 4 à 6 notes de lecture!

En attendant, notez dans vos agendas la prochaine édition:
13e UNIVERSITÉ D’ETÉ DE L’INNOVATION RURALE,
dans le cadre de Jazz In Marciac, dans le Gers,

1er, 2 ET 3 AOÛT 2007

autour du thème:
« Quelles agricultures et quelles ruralités voulons-nous,
en France et en Europe ? »

La Mission Agrobiosciences pose le décor:

"En cinquante ans, le paysage agricole et rural français a connu des mutations considérables.

Aujourd’hui, le changement de profil des populations rurales et les attentes nouvelles des urbains nécessitent de repenser l’articulation entre les agricultures et le reste de la société.

De même, les tensions que vivent les agriculteurs entre différentes logiques:
-le local et le global,
-la logique de marché et la préoccupation environnementale,
-la production alimentaire et la création de ressources énergétiques...
s’ajoutent à leur sentiment de manque de reconnaissance et de perte de maîtrise de leur activité.

Une forte inquiétude quant à leur avenir que n’apaise pas le paysage réglementaire européen, avec pour
proche horizon la révision de la PAC en 2013.

Quelles « fins » pour les politiques agricoles ?
Dans ce contexte, quel est aujourd’hui le sens d’une politique française et européenne au service des différentes agricultures et ruralités,
apte à répondre aux nouveaux enjeux planétaires,
à redéfinir le rôle et le statut des agriculteurs dans la société
et à donner aux territoires ruraux une dimension viable et vivable pour tous ?

A l’instar de la fameuse « Fin des paysans » de Henri Mendras,
cette Université d’Eté se propose
de réfléchir,
avec les agriculteurs, les enseignants, les chercheurs, les associations, les politiques
et tous citoyens qui le souhaitent,
de France et d’ailleurs,
à la « fin » d’un certain modèle agricole... et aux finalités d’un projet politique fort."

OUAIS, ben on n'est pas sorti de l'auberge!!!!!!!!!!!!!!!

Pour en savoir plus:
les actes de la 12ème Université d’Eté de Marciac : "Territoires ruraux, comment débattre des sujets qui fâchent ?" aout 2006
vous pouvez les télécharger sur le site de Agrobiosciences

En plus, je suis sur la photo, là , à gauche de la chemise blanche!!
Youpi, je suis trop contente!!!!!

merci Philippe Assalit, le super photographe officiel de cette Université de Marciac!
[email protected]

Un peu de lecture avec Mendras,
pas rigolo le Mendras déjà en 1967 mais la Mariann, va finir par lui donner raison, 40 ans plus tard, ... décidément pas drôle!

L'Olivier, expert grande conso

Suivre ce qui se passe du coté de la Grande Distribution, c'est l'objet de la Catégorie "Food-stores":

j'aime bien, bien comprendre comment les aliments que je mange, arrivent dans mon assiette!
C'est un vrai boulot, le marketing grande conso!

Passons backstage pour essayer d'apercevoir ce qui se trame dans les cerveaux des décideurs!

D'abord, les décideurs du monde merveilleux de la Grande Conso,
ils ont des coachs, des experts, des gars (des filles aussi!)
qui causent stratégie & valeur ajoutée, pénétration & panier de la ménagère, prospectus & détournement de la ménagère, segmentation & niche de la ménagère, zone de chalandise & PDM, QA/NA, patati/patala racine carré en kilo-euros, ...

Voilà, je vous présente un expert en grand conso:
un gars qui dépiaute tout ce qui se passe dans les rayons, depuis 17 ans,
qui connait les Linéaires de France & de Navarre par coeur, et même encore plus...
Olivier Dauvers.

Olivier Dauvers, je le connais depuis ses premiers pas en 1990, comme journaliste au mensuel des pro Linéaires.

Tout fraichement sorti de son école d'ingénieur agricole (comme moi, mais de Purpan... c'est un gars du Sud-Ouest!), il a pas trainé à devenir RédacChef, à créer des Rayons Boissons & autres papiers où pour lire tout ça,
... faut avoir une sacré dose d'humour tellement y a que des chiffres, des histoires de rachat des marques, de référencement et de marges arrière, en avant les têtes de gondoles, et chante l'hymne à la marque, marque ton territoire, et tais toi!!

Bien qu'obsédé total par la ménagère de -50 ans,
avec ses airs à la Clooney,
(c'est sa Véro qui choisit les photos publiables et elle choisit justement les photos là où on voit pas que c'est le cousin de Clooney!! étrange non?)
Olivier Dauvers, c'est un gars drolement sérieux,
un vrai pro:
aujourd'hui, il dirige sa petite boutique de conseil, d'édition, de production d'infos à haute valeur ajoutée.
Faut dire qu'il a l'oeil sur tout!

Lire sa Tribune, c'est s'oxygéner un peu le cerveau, ou plutôt se décaper les méninges!

Car on croit lire plein de trucs, être autant au courant que lui de ce qui se passe dans le monde merveilleux de la Grande Conso, eh bien non!

Il vous raconte l'actu avec son oeil particulièrement pertinent, (ou impertinent?), comme un aiguillon permanent,
genre "bougez-vous le cul les gars, ça swingue en rayon"...
En plus, comme il connait tout et tout le monde,
il distille du Pointu, du Lourd, l'air de rien, sans jamais trahir de secret, mais en livrant une vraie info riche et précise.
De quoi donner à réfléchir aux décideurs!

Jugez en plutôt avec les récents numéros que vous pourrez lire ICI:
la Tribune 39 et 41, c'est la saga Carrefour:
et franchement en faisant vos courses à Carrefour, est ce que vous auriez imaginé un tel charivari de la tête?!
on se doute vraiment de rien en poussant le caddy!

la tribune 38 parle de nous, les internautes:
comment nous achetons sur internet, les perspectives, la réalité réelle de ce business, les filons qui pourraient émerger...
on se doute vraiment de rien en cliquant le mulot!

les tribunes 35-37 parlent des pubs à la TV des distributeurs,
mais ça, c'est parce qu'il copie sur Stella!!!!!!!!!!!!!
... ou alors c'est vraiment un événement majeur capital...
on se doute vraiment de rien en zappant l'écran!

En parlant de Capital, figurez-vous qu'un dimanche soir de Novembre, je suis encore tombée de mon canapé:
il était à l'émission de Bienjoli Lagache, pour causer "Hypers : toujours moins chers !".

En gros, après les reportages sur la course à l'échalote que se livrent les enseignes sur les prix,
toujours moins chers
(dans le souci du panier de la ménagère ou de leur propre portefeuille?!),

Olivier Dauvers expliquait comment la ménagère joue l'arbitre dans son panier:
manger oui, certes à l'économie, ...
mais se divertir, compenser le stress avec les nouveaux objets de désir (portable, console, dvd & plasma...), oui-oui, à l'envie!

Faut dire qu'en Novembre, la ménagère savait pas encore qu'il fallait mangerbouger,
pas gras, pas sucré, pas salé, patali&patala!

Faut dire aussi qu'Olivier Dauvers venait juste de sortir un nouveau livre:
"Nouvelles technologies, Le magasin de demain s’invente aujourd’hui"
et que maintenant,
il cause, aussi bien que le food,
... le Bluetooth, RFID, Mobile Tag, Chariot intelligent, NFC, biométrie, encre électronique, etc.
genre:
"Le consommateur des années 2010-2020, biberonné à Internet et au sans-fil, disposera à l’évidence de son propre système d’information mobile.
L’un des enjeux du magasin du futur sera alors d’interconnecter son propre système d’information avec celui de ses clients.
Et de s’approcher de ce vieux rêve de commerçant : le véritable marketing individualisé."
Vaste programme qu'il nous annonce!!

Figurez-vous qu'il avait même conseillé à mon Père Noêl de se lacher sur les nouvelles technologies:

De : Stella
Date : 26 novembre 2006 22:20:10 HNEC
À : [email protected]
Objet : bravo

salut olivier,
je viens de tomber de mon canapé, en te voyant surgir dans la TV!!!

bon, tu crois que je peux m'offrir un iPod pour Noêl????
sans mourir de faim avec les premiers prix arrondis en zeuros!!

De : Editions DAUVERS
Date : 27 novembre 2006 10:24:18 HNEC
À : Stella
Objet : Rép : bravo

Ouais tu peux, lâche toi !
Ol
--

Dommage, mon Père Noêl ne l'a pas écouté et a préféré me vitaliser!

J'en profite pour lancer un appel... c'est mon anniv', dans moins d'un mois, J-27!,
alors pour mon iPod, je vais encore rêver longtemps?
ou ... faut que je fasse intervenir mon Nico ou bien mon Loiiiiiiiiiiic?!
....

La cerise sur le gateau, c'est que maintenant, L'Olivier, expert grande conso, il fait des vidéos à haute valeur ajoutée d'infos:
la première, c'est une visite de Déli-traiteur à Bruxelles.
Regardez ICI

Quand j'entends que Déli-traiteur, un nouveau concept entre restau, snack, épicerie etc, privilégie la qualité de ses produits, de ses ingrédients, etc
ET que Déli-traiteur se trouve juste en face des bureaux de la commission européenne,
alors
à mon tour de dire:
"bougez-vous le cul les gars, ça swingue en rayon"...
à mes amis des fruits & légumes, (tous ceux dont j'ai parlé notamment la semaine du 12 mars)
à tous ceux qui ont des signes de qualité, ...
... allez donc faire vos Relations Publiques chez Déli-traiteur,
50% du CA se fait entre 19h-22h avec les gars de la commission européenne (1000 clients par jour)
... illico et que ça saute, vos produits dans les rayons du Déli-traiteur, belle vitrine pour lobby!!

Mariann préférera vous déguster là et reconnaitre votre qualité,... plutôt que de vous voir foutre le melon ou les tomates sur la place publique.... si vous voulez pas qu'elle vous mange tout cru...

Olivier Dauvers nous promet une prochaine vidéo en direct live de Montréal:
j'espère qu'il est pas en train de se faire bouffer par un ours polaire affamé par le réchauffement climatique!
Patience, il va certainement nous livrer, du Pointu, du Lourd, de ce qui se trame chez nos cousins du Québec...!

Dommage il a perdu son joli accent du Sud-Ouest, mais ça l'empêche pas non plus de faire le consultant en conférence à l'IFM...

Pour en savoir plus:

Olivier Dauvers

et ses bouquins à commander d'urgence!

Votons pour la planète!

Mon Nico lance un appel :

Pour que le Pacte Ecologique ne soit PAS un poisson d'avril...

no comment!
ne soyons pas dupes du jeu des politiques,
et gardons espoir que la suite soit suivie d'actions concrètes de la part des prochains élus...