Je l'avais annoncé
ICI
et
encore LA.
"les 9ièmes Assises de l’Origine ont eu lieu
à Bordeaux
le 15 mai 2007
dans le cadre du Salon de l’Agriculture d’Aquitaine
à la Foire Internationale de Bordeaux."
Il m'a fallu un petit peu de temps pour secouer mes méninges de Libellule,
car c'était drôlement intéressant
... mais alors pas du tout léger pour une Libellule!!
Autant vous dire que je ne vais pas vous faire un compte-rendu très sérieux d'exhaustivité,
Laurent, le Grand Maitre des Assises, le fera parfaitement!!
Juste quelques coups d'ailes de Libellule qui virevolte avec sa gourmandise
et se pose quelques questions très naïves...
... en même temps, c'est une Libellule!!
Et ça prend drôlement la tête d'être assise à l'origine!!!!!!!!
Je crois que pour s'échauffer les méninges,
quelques coups d'ailes sur la précédente édition de ce grand RV des pros,
qui est pour moi, depuis 2002,
ma petite tradition de Printemps pour m'oxygéner le cerveau:
vous vous souvenez, l'an dernier,
on avait récapitulé
l'histoire des signes de qualité à l'heure de la mondialisation
et
un petit voyage avec 4 femmes mondiales nous avait ouvert un peu l'horizon,
avec le Goût des autres (et moi j'adore ça!).
Nous avions même mangé de l'Agneau de Charlevoix,
et je me souviens, très bien, de Lucie Cadieux qui avait beaucoup insisté sur l'état d'esprit des paysans,
qui se battent ensemble dans cette démarche de certification Qualité:
ils ne sont pas à la recherche de projets qui rentrent dans des lignes budgétaires sponsorisables.
Leur démarche procède véritablement d'une organisation qui croise l'agrotourisme, l'agriculture, la restauration et tout le tissu économique d'une région.
Donc les paysans construisent ensemble, avec tous les acteurs de leur région. Une belle synergie.
Et des consommateurs qui se régalent avec un produit identifié, présent partout, au juste prix,
et ... super-bon avec un vrai truc en plus.
Alors, je garde à l'esprit cette histoire de synergie qui crée une valeur,
qui crée un truc qui fait gagnant-gagnant pour tout le monde,
les producteurs, le tissu économique de la région ET les consommateurs.
Les 3 super VIP, parrains de ces Assises,
ouvrent le bal:
Véronique Gendreau,
Vice-Présidente du CRA, Délégation à l'Agriculture-Agroalimentaire au Conseil Régional d'Aquitaine,
Dominique Graciet,
Président de la Chambre Régionale d'Agriculture d'Aquitaine,
Michel Prugue, président de l'INAO.
Voyons voir si ce fil conducteur de la "Valeur créée par Synergipatati" est aussi le fil 2008,
avec le thème du jour:
"Indications géographiques & marques: synergies, complémentarités, concurrences?"
Ce serait pas un sujet ki fâche? comme on disait l'été dernier à Marciac!
Véronique Gendreau démarre la séance avec le rappel historique des signes de qualité dans la Région:
"l'Aquitaine a été pionnière avec les premières AOC en 1936 & Labels rouges en 1965 (poulet de Saint -Sever).
Notre Région compte 60% d'exploitations qui produisent sous signe officiel de qualité et d'origine.
Plus qu'un constat, un atout pour maintenir deux fois plus d'agriculteurs que la moyenne nationale."
Voilà déjà ... Stella n'est pas tombée dans ce Pré du Bonheur gourmand au haZar! non mais!
Dominique Graciet
(pardon monsieur, oui Cmon Ixus ki vous balance son flash dans l'oeil!)
en remet une couche en disant
combien l'Aquitaine a su se développer
avec une bonne synergie entre l'Agriculture et l'activité économique globale de la Région,
combien on a su ici créer de la valeur avec les signes de qualité...
et avec humour, il conclut en disant qu'ici, on a les papilles curieuses!!
Michel Prugue résume parfaitement les enjeux de ces 9° Assises de l'Origine :
"les AOC, AOP, IGP, autant de signes français et européens qui donnent parfois l'impression d'être confusants.
Cependant, les enjeux économiques, sociaux et politiques sont si importants qu'ils constituent des outils pour éviter les délocalisations, fixer des populations jeunes sur les territoires.
Nous devons défendre ce modèle dans les négociations de l'OMC et il ne faut surtout pas baisser les bras."
Ne pas baisser la garde, c'est très dans l'actu!!
... Jusque là tout va bien!!
Michel Prugue nous précise que la grande actu de l'Inao, en 2007,
c'est la réorganisation globale de l'organisme public autour de toutes les politiques de qualité,
en séparant notamment les instances qui gérent les cahiers des charges des signes de qualité, et les structures de controle,
ainsi que le souhait gouvernemental très fort,
de renforcer les politiques de communication des signes pour accroitre la lisibilité par les consommateurs.
Et là, il dit:
"toute l'articulation de notre réflexion autour de la valeur économique des signes de qualité repose
sur la capacité de l'agriculture à récupérer la valeur de son travail
et au consommateur d'accepter de payer plus cher un produit de qualité".
Et là, je sais pas pourquoi mais j'ai mon oreille de Libellule qui bourdonne, qui grésille, qui incrédibulle!!
Je lulle, je hurle, petite libellule froissée, j'hallucinogène, me démantibule, vocifère Lucifer!
Pourkoi ke le consommateur, globalement en situation de précarité dans son travail, avec un salaire moyen autour de 1000-1500 euros,
... pourkoi kil va payer plus cher le travail du paysan, alors que le sien même est déja pas reconnu et encore moins subventionné,
... pourkoi kil va accepter de payer la qualité alors que la qualité lui parait normale?
...
Le dialogue entre paysans et consommateurs restera dans une impasse tant qu'on sera dans ce registre de victime-coupable:
"reconnais ma valeur, tu paies plus cher pour manger qualité, moi paysan j' t' fais payer à toi consommateur le prix de l'impasse de la pac & patati..."
Quand est-ce qu'on pourra être dans une relation d'adultes responsables & autonomes,
et avoir véritablement un dialogue constructif?
Retournons à New-York, où les consommateurs bio consomment avec raison et solidarité,
et là,
pas besoin de recevoir des leçons de plans nutritionnels durables
pas besoin de regarder la TV pour apprendre qu'il faut mangerbouger&patalipatala...
Du calme du calme, ...
Enfin ... en même temps, Ckun point de vue de Libellule,
qui aimerait tant que les uns & les autres s'aiment d'amour sain, sincère, sérieux, rieur, ... d'un amour gourmand koi!! ...
Secouons nos ailes de Libellule, les turbulences passent.
Ouf! Dominique Chaillouet, journaliste Les Marchés venu d'exprès de Paris pour faire l'animateur,
avec sa jolie cravat'orange kiplait beaucoup à Stella,
lance le débat avec les quatreZexperts du jour.
- Roland FEREDJ, directeur général du CIVB, Comité Interprofessionnels des Vins de Bordeaux,
Quelle stratégie est mise en place autour du nom géographique et des marques ?
Il explique qu'à Bordeaux, en fait c'est simple,
les 3 axes de réflexion pour fixer les règles du jeu entre tous les intervenants du vin de Bordeaux,
sont:
-défendre les 3 niveaux: AOC, Château, marque,
-la somme des intérêts des entreprises constitue l'intêret collectif,
-gérer le court terme/long terme entre les wine accord interplanétaires et les mesures de rétorsions locales (boycott des Etats-unis, contentieux avec le Canada & patati)
... c'est tout simple donc!!
Son souci , c'est la déontologie des professionnels de la profession;
les ressources du droit ne suffisent pas, le CIVB fait travailler des avocats partout dans le monde,
mais l'enjeu,
c'est le rapport de force entre l'Etat, l'Europe, le monde, qui dépasse le cadre du vin:
il voudrait savoir si
... il y a une réelle volonté politique française à défendre cette activité économique?
Il fait bien de se poser la question:
la nouvelle Ministre de l'Agriculture ne va certainement pas tarder à éclairer notre lanterne!!
Sans compter qu'il a du mal à digérer la nouvelle appellation Vin de Pays de France
... en même temps, il a raison que ça perd un petit peu du sens, tout dépend doukon regarde!
mais
dans le vin, question appellations, c'est pas un sujet un peu dépassé? déjà bien saturé d'appellations?
avec le renouveau du marketing enfin tourné vers le désir des consommateurs!
... en même temps, c'est juste un commentaire d'une Libellule ki pense à La Winery ou encore à la SAQ ...
Moralité: synergie, nom géographique & marques?
il répond: synergie du politique avec l'économique.
Sujet ki fâche, on dirait par ici.
- Norbert OLSZAK, professeur de droit à l’Université de Strasbourg,
Comment le droit traduit les manières de voir, les cultures des sociétés civiles dans le Monde?
Didactique, il nous rappelle que
le droit international qui régit l'OMC est complété d'accords spécifiques,
comme par exemple, les accords de Lisbonne
(que Alain Rousset avait rappelés l'an dernier)
l'an dernier),
en pratiques bien peu appliqués par les 26 adhérents,
ou bien évolue dans de nouveaux cadres pour favoriser les échanges en éliminant les obstacles:
par exemple, les accords de Marrakech avec l'annexe du 15/04/1994, qui fixe ADEPIC
pic&pic&col&gramm'
ADEPIC c'est "Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle".
Il explique l'histoire du pataquès sur les brevets du riz, et comment le riz basmati peut ne pas être associé à l'Inde, d'où pataquès interplanétaire,
il explique qu'une réflexion interplanétaire est en cours pour faire un registre interplanétaire de toutes les appellations associées à leurs terroirs:
c'est semble-t-il mission impossible. Pourquoi?!
Ya déjà 10 000 IG répertoriées:
boeuf de Dakota, cacahuète de Caroline, agneau de Charlevoix
& patati nos 83 AOC (Apellation d'Origine Contrôlée), 54 Label Rouge et 14 IGP (Indication Géographique Protégée), rien que pour l'Aquitaine.
En même temps, suis kune petite Libellule,
j'ai pas assez de méninges pour comprendre toutkeskil dit le monsieur,
...faut dire que moi je suis pas juriste agricole international!
juste une ingénieure agricole, un peu marketing-comm' sur les bords!
Heureusement, la nouvelle ministre va savoir koi dire:
à Adepic, Omc, effet cliket de la propriété industrielle, rôle des états &patala
& surtout
ya une histoire de réciprocité (comme en amour, comme dans tout)
alors...
si c'est chacun pour soi, on va jamais s'en sortir de l'auberge espagnole de la politique agricole,
dans les accords interplanétaires, chacun tire sa couverture à soi, et ça tourne en rond ...
réciprocité, solidarité, fraternité,... kils disent pour se donner de l'élan?!...
Concrétement, foire d'empoigne, genre, paroukil est le pognon?
Voilà c'est ça LA la réponse à:
Comment le droit traduit les manières de voir, les cultures des sociétés civiles dans le Monde?
... eh ben, c'est pas joli-joli...
Finalement, le monsieur du CIVB qui disait:
"yatil un pilote dans l'avion politique pour construire l'activité économique?"
... ben ...peut être kil avait déjà bien résumé la question!!
...
- Louis ORENGA, Directeur du CIV, Centre d’information des viandes,
Marques et Indications géographiques, quelles perceptions des consommateurs?
Il rappelle que le droit distingue bien les marques privées et les appellations collectives:
premier sujet ki fâche, la marque est fondamentalement un outil de protectionnisme d'intérêt privé.
C'est un outil de choix pour le consommateur.
La marque est un outil au service de la stratégie de l'entreprise.
Lapalissade marketing: il fait pourtant fort bien de la rappeler,
parce que, dés fois, avec ce qu'on entend par ailleurs,
yen a même kont pas de stratégie tellement la tête dans le guidon à courte vue...
Il rappelle aussi à notre souvenir un bon vieux copain du marketing,
Michael Porter,
professeur de stratégie d'entreprise de l'université Harvard, spécialiste de l'économie du développement.
Il est célèbre pour ses études sur la façon dont une entreprise peut obtenir un avantage concurrentiel,
en maîtrisant mieux que ses rivaux, les forces qui structurent son environnement concurrentiel.
Cette maîtrise des forces de la concurrence s'illustre par le déploiement d'une chaîne de valeur,
qui caractérise le modèle économique de l'entreprise.
Porter a également formalisé sur le plan théorique la notion de pôle de compétence géographique,
au point que le terme porte son nom en anglais : Porter's clusters.
L'un des principaux apports théoriques de Porter consiste en
une modélisation de l'environnement concurrentiel de l'entreprise
sous la forme de cinq facteurs, dits forces de Porter,
qui influent sur le partage des profits au sein d'une industrie :
le pouvoir de négociation des clients ;
la menace de nouveaux entrants sur le marché ;
le pouvoir de négociation des fournisseurs ;
les produits de substitution ;
la concurrence intrasectorielle.
En bref, M Orenga dit que Porter a été le premier,
dans les années 80, portées par un fort courant libéral,
à dire que
le concept libéral porte l'entreprise à l'échec si elle n'a pas la capacité collective à défendre son secteur,
et que par conséquent,
l'image générale d'un produit doit être défendue par le collectif,
pour valoriser les intérêts particuliers.
Bref! une révolution qui conceptualise la synergie entre la marque privée & l'appellation collective,
... donc, coté marketing, c'est pas un sujet ki fâche!
Ouf, je vais déjà mieux, je respire, mes ailes de Libellule frétillent,
youpi, on va pouvoir synergieradonf & valoriserunmax!
M Orenga nous rappelle que
"la collective, c'est une signature qui défend un produit, une origine, donc c'est une caution qui valorise un ensemble de producteurs,
alors que la marque privée défend une entreprise à travers son produit".
Il sait de koi y cause, actif pro de l'asso Stratégie & Communication collective.
Concrétement, au haZar, en viandes,
la collective défend les races à viande, et là, la notion d'origine prend toute son importance, d'autant qu'avec la mondialisation, la question de provenance embrouille tout,
genre,
une blonde d'Aquitaine élevée au Brésil, quand elle revient dans notre assiette, peut elle prétendre à être fille d'Aquitaine estampillée? ...
M Orenga nous explique qu'il vient de faire une grosse étude sur les perceptions des consommateurs,
sur les IGP:
en gros, les consommateurs n'y comprennent rien et voient pas pourquoi on dit "indication géographique protégée", ... protégée de koi?
bref!, pour le conso, ça veut rien dire pour lui comme bonus,
il traduit que c'est du protectionnisme,
genre
"paroukil est le pognon de ces paysans qui touchent déjà assez de subventions"
et voilà,
c'est reparti sur ce dialogue de sourds de victimes-coupables!!
Zut!
j'avais eu de l'espoir avec le marketing, et voilà encore que les consommateurs comprennent rien, qu'il faut tout leur expliquer...
... en même temps, M Orenga dit que le nerf de la guerre, c'est la communication,
et ça, ça fait drôlement du bien à mes oreilles de Libellule!!!
Mais rabat-joie, il dit que
le problème, c'est l'incapacité réelle des collectives à développer la comm' par manque de moyens,
chacun voulant défendre d'abord ses intérêts et investir perso, ...
non, on tourne pas en rond, c'est déjà bien d'être lucide!
Moralité: synergie, nom géographique & marques?
il répond: oui synergie du collectif & du privé, par le marketing & la communication.
Sujet ki fâche pas, on dirait par ici,
sauf que la question reste toujours: ... paroukil est le pognon?!.
- Jean Marc GIRARDEAU, directeur du Cognac Camus, ancien chef du service juridique du BNIC,
comment le Cognac a su réussir à l’international en partant d’une situation de spoliation du nom,
quelles synergies ont été trouvées entre la marque et l’IG?
Très intéressant avec sa jolievoixposée, il a témoigné du combat mené en Chine,
combat gagné car, entrepris dès 1994-95, au moment où les négociations préliminaires de l'OMC s'engageaient:
" les Chinois eux-mêmes légiféraient à toute vitesse, risquant de nous sortir du marché; nous sommes allés, avec l'Institut National de la Propriété Industrielle", l'INPI, rencontrer l'organisation chinoise des marques.
On a négocié, et les Chinois ont accepté une chose essentielle en considérant que
le cognac était un produit notoire.
Cette reconnaissance a empêché toute marque, autre, d'exister au moment où nos interlocuteurs étaient par ailleurs demandeurs d'adhésion à l'OMC.
Quand deux entreprises ont, par la suite, été agressées, il existait une synergie entre appellation et marques car si on agresse l'appellation, on atteint aussi la marque".
Moralité: synergie, nom géographique & marques?
il répond: oui appellation et marque forment un couple juridique fort,
mais sans la notoriété,
donc sans le marketing & la communication, le droit n'aurait rien pu.
Sujet ki fâche pas, on dirait par ici.
Et là, mes oreilles de Libellule sont au bord de l'extase à fortes vibrations,
quand elles entendent M Girardeau dire que:
"On demande beaucoup aux juristes face à un système libéral qui évolue vers le libre échange.
Mais, sans notoriété, la valeur n'existe pas:
la communication doit amplifier le capital de la marque en créant de l'image et de la notoriété;
l'appellation ne peut perdurer que par sa notoriété.
La loi de 90 sur les appellations d'origine a distingué la notion d'origine et le terroir, en introduisant comme 3è critère distinctif: la notoriété.
C'est donc la réalité du marché qui repositionne la hiérarchie entre les appellations.
Le marché fait l'identité; seul le lien du produit, de l'appellation avec ses consommateurs, le protège envers et contre tout. Le droit ne peut rien sans la notoriété."
Youpi! Ca fait drôlement du bien d'entendre ça!!
Je vais pas me mettre à boire du Cognac illico-coco, mais le coeur y est!!.
Marc Roose, directeur du Foie Gras du Sud-Ouest
en a remis une couche en rappelant:
que l'IGP Foie Gras Sud-Ouest disposait de marques dédiées,
c'est même le premier dépôt de marque avec origine certifiée,
que l'IGP a notablement fait progresser l'implantation du foie gras, notamment avec la création de marques distributeurs se référant à l'origine,
mais que
la notion d'origine reste aléatoire dans la mesure où une Origine France avait par exemple trouvé place dans la grande distribution...
Lui dit que
question synergie marques & appellations,
oui mais attention de pas mettre l'origine à toutes les sauces!!!
Christian Amblard, du Pruneau d'Agen,
se demande si la force de sociétés privées ne risque pas d'étouffer l'IGP?
(et on comprend sa question quand on sait qu'en pruneau d'Agen:
le Comité économique représente les intérêts de 1 800 producteurs de la filière regroupés en 8 organisations de producteurs dont 4 coopératives et 4 syndicats de mise en marché,
et la Chambre Syndicale défend les intérêts de 12 transformateurs privés.)
J'aime beaucoup la réponse de M Feredj:
"le risque de faire du marketing promotionnel est de ne pas construire l'image et la notoriété à long terme:
c'est bien le problème dans le secteur des Fruits & légumes, toujours en position de répondre aux sollicitations de la Grande Distribution pour des actions de promotion, des animations, qui ne créent pas de la valeur pour les producteurs, juste de la valorisation pour le distributeur auprès des consommateurs.
Quand les fruits & légumes sortiront d'une vision à courte vue,
leur problème de prix et de rapport de forces avec la distribution sera réglé.
Pour créer de la valeur, il faut faire du marketing stratégique, pas de la promo, et encore moins de surcroit, chercher à ramasser des aides des fonds publics"...
Voilà encore mes oreilles de Libellule en pleines vibrations orgasmiques:
la réponse n'était pas forcément pertinente pour les pruneaux d'Agen qui ont su justement créer de la valeur avec la transformation du produit,
mais la réponse est certainement au coeur de la problématique des fruits & légumes...
et
comme M Feredj du CIVB cotoie les fruits & légumes au sein de Viniflhor,
il a dû déjà bien remarquer que le vin dispose d'atouts avec la valeur de ses marques et de ses appellations, et que sa tactique d'appels aux aides publiques est bien différente...
Dominique Graciet et Guy Saint Martin viennent conclure:
Dominique Graciet dit:
"il y a une bonne synergie au niveau régional,
mais il reste beaucoup à faire pour développer la juste "surface" du produit conjuguée à la capacité économique:
la notoriété est nécessaire, la force financière indispensable,
... et réciproquement!"
Guy Saint Martin, Conseiller Régional à la Délégation "Origines et qualité alimentaire",
délégué à l'AREPO, Association des Régions Européennes et des Produits d'Origine,
rappelle l'importance des territoires comme enjeu économique et social dans les démarches de qualité
et aussi que
la communication est fondamentale pour créer le lien avec le consommateur et valoriser ces démarches.
Maintenant, c'est bien joli tout ça!!... on a faim, non mais!
Youpi! un joli buffet avec les signes de qualité de l'Aquitaine nous attend:
du Jambon de Bayonne de Christophe,
du fromage basque qui m'a rappelé Ma Rhune,
et même
du Foie gras du Sud-Ouest de Marc,
... humm humm, miam miam,
et bien sûr, les Fraises du Lot-et-Garonne de ma copine Caro,
avec qui ... ça a jacassé grave!!!!!!!!
Fraises savoureuses à peine avalées,
j'ai traversé ces foutus 2km du Parc-expo ... pour le casting de l'Effet Aquitaine
&
une petite balade dans la Ferme d'Aquitaine...
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces Assises de l'Origine, tellement l'ouverture de sujets est riche,
... à suivre donc dans de prochaines notes...
La nomination d'une juriste comme Ministre de l'Agriculture,
3 jours après ces Assises,
n'est-elle pas la meilleure réponse aux questions soulevées!!
Souhaitons qu'elle aura entendu
l'importance de la synergie
entre Droit et Marketing...
Pour l'instant, un grand merci à Laurent, le Grand Maitre des Assises,
... et vivement l'année prochaine! ... en plus, on fêtera les 10 ans!!
Oui décidément, j'adore cette sortie d'oxygénation de mes méninges,
ma petite tradition de Printemps, en attendant celle de l'été à Marciac en débat agricole,
... les sujets se répondent tels une partie de ping-pong, pour tracer le sillon de l'avenir agricole ...
POUR EN SAVOIR PLUS:
quelques pistes d'ouverture de réflexion ...
-à Bruxelles,
le 21 mai,
s'est tenue une table ronde sur les Indications Géographiques
... à suivre donc,
-à l'issue du Comité informel des Ministres de l'Agriculture de l'Europe,
ce WE à Mayence,
ils ont déclaré :
"Les discussions ont permis de prendre conscience de l'importance de la Politique agricole commune (PAC) pour l'avenir des régions rurales. "
... sacrée découverte! ... à suivre avec le comité officiel du 12 juin...
-Ma copine Caro a fait déguster cette semaine ses fraises aux élèves du Lycée Antoine Lomet d'Agen.
Les lycéens ont pu découvrir les variétés à fort potentiel gustatif.
Des fraises aux arômes de fruits des bois tels que Charlotte et Mara des Bois, sucrés comme Darselect, ou musqués comme Ciflorette ont régalé les papilles de plus de 300 élèves,
étonnés de découvrir autant de diversité et d'apprendre que le Lot-et-Garonne est le premier département français producteur de fraises.
Comme koi il faut toujours commencer par tourner autour de sa maison...
-pour prolonger la réflexion, demain, je vous annonce en scoop, direct live
le programme détaillé de Marciac:
la 13ème Université d'été de l'innovation rurale a pour thème:
« Agricultures et territoires ruraux : quelle politique agricole et rurale européenne voulons-nous ? »
et
vous allez découvrir avec le programme détaillé,
qu'on va drôlement rigoler à Marciac le 1-3 aout,
genre,
on va pas mettre les pieds dans le plat, non-non!!
-en parlant de plat,
dimanche, je vous fais le "Gratin de macaroni de Susann"
car après tant d'histoires de goût de qualité, ... je vois pas quelle autre recette pourrait tenir le haut du pavé de la qualité & du goût interplanétaire!!!!!!!!!!!!!!!!!