Stella de La Rhune, une fille-Libellule ( digitale ), sur les chemins du Sud-Ouest, raconte ses aventures de gourmande.

Le Père Noël est une ordure

Chaque année, on se régale avec
" le Père Noël est une ordure".
Cultissime!

Le film.

Cette année, c'est la pièce écrite par Josiane Balasko
et jouée par la fameuse troupe,
Le Splendid au théatre Gaîté-Montparnasse,
en 1981.

et
... c'est parti avec la dégustation des "spotsi d'Ossieck",
devenus les Dobitchus dans le film.

Monsieur Preskovich nous explique la délicate recette:

"c'est une fabrication artisanale"

Pierre: "On voit bien que c'est fait à la main"

Presko: "Oui, c'est roulé à la main sous les aisselles.
Et puis, ce n'est que des bonnes choses, c'est du cacao de synthèse, avec de la margarine et de la saccharose"

Pierre: "c'est biodégradable..."
Thérèse: "il y a comme un goût de ..."
Presko: "Ah oui, de bismuth, ils sont obligés d'en mettre pour le voyage,
c'est un peu dommage parce qu'on sent beaucoup moins bien la margarine..."
Pierre: "oui c'est un peu dommage, effectivement...
humm et puis je ne sais pas si vous avez remarqué, Thérèse, mais il y a une espèce de deuxième couche à l'intérieur."
Thérèse: "c'est fin, ça se mange sans faim, c'est très fin".

Pourquoi ne pas essayer de faire des Dobitchu?
Preparation, 20 mn
Cuisson 3 min
Réfrigerateur 12 h
Ingrédients : 200g de chocolat noir, 100g de beurre, 90g sucre glace, 100 gr de crème fraiche épaisse, 3 cuillère à soupe de rhum ambré, 50g de cacao en poudre non sucré.
Faites fondre le chocolat et le beurre, préalablement coupés en petits morceaux, au four à micro-ondes ou au bain marie pendant 3 mn environ, Remuez doucement avec un fouet pour lisser la préparation, incorporer la crème fraiche et le sucre glace, puis laissez tiédir.

Ajouter alors le rhum, mélangez bien, couvrez d'un film alimentaire et mettez au frais pendant 12 heures.
Façonnez les doubitchous à l'aide de 2 petites cuillères, roulez les dans le cacao et réservez les au frais jusqu'au moment de servir.
......A vous de voir pour les aisselles!!

qu'en pensez-vous? comment vous feriez les Dobitchu?
Pour de vrai, c'est parait-il une spécialité yougoslave, comme nos truffes au chocolat!

Voilà ma recette de Truffe Libellule.

Pour en savoir plus et se régaler avec le goût des mots:
le livre chez Babel, chercher à B comme Balasko pour l'auteur. Chez Mollat, il est rangé dans les Poches et se trouve dans la colonne qui fait transition avec les livres de philo!

Truffe libellule

Les truffes au chocolat, c'est vraiment un incontournable de Noël!

J'aime pas les réveillons et toute cette hystérie consommatoire qui se déclenche dans cette période-là.

Les truffes, je trouve que c'est une petite douceur, une gourmandise de partage,
car c'est drolement chouette de les faire pour les offrir,
encore plus que de les grignoter en douce!

C'est aussi un souvenir d'enfance, quand petites avec notre maman, on préparait les trésors de Noël;
je me souviens des truffes que ma maman mettait ensuite dans des trucs en dentelle qu'elle avait brodés, c'était ringard, mais c'est la tendresse de Noël.

La priorité:
choisir un super bon chocolat, ici un noir intense 85% de cacao
pour un max d'arômes suaves
ET
pas mettre trop de trucs lourds à digérer (oeufs, lait, crème, ... beurk!).

Alors la Truffe Libellule, c'est la truffe de Stella: toute légère comme une libellule,
pour continuer à virevolter dans le pré gourmand, sans être foie plombé avant même que le réveillon ne commence!!

La truffe Libellule, c'est la gourmandise qui permet d'attendre le Père Noël avec l'esprit clair en toute lucidité!
et pour attendre le Père Noël, il en faut de la lucidité!

Avec une petit verre de Maydie de Laplace (un Madiran muté comme un Maury)
ou plus facile, un petit Porto Twany: oui, c'est bon. (avec modération naturellement).

La recette de Stella: Truffe, légère comme une Libellule :

Téléchargement truffes_libellule.pdf

Ma Cuisine Bio Vitalité Joyeuse Yin Yang

et Vous, quelle est votre inspiration pour un Noël avec Truffe savoureuse et légère?

Jegher, le restau-shopping des Galeries Lafayette

"Etes-vous certain de satisfaire votre gourmandise dans les règles de l'art?"

Jean-Dominique Gracia, incontournable précurseur du Bordeaux Trendy, avec Colum Crichton-Stuart, après la Dame de Shanghaï, après le Café des Arts, vient de relancer la marque Jegher, ancienne institution bordelaise de 1856 aux années 90,
avec ce restaurant d'un concept original:
théâtre gourmand, salon de thé, bar des saveurs, restaurant, boutique,...
Jegher vient donc d'ouvrir depuis novembre.

Le shopping pour Noël, un véritable marathon, non?
alors, au 3ème étage des Galeries Lafayette, une pause bien méritée:
Jegher est là, à toute heure, pour une gourmandise réconfortante ou un déjeuner aux saveurs fusionnées, branchées & savoureuses.

Jegher propose une halte récréative avec une cuisine équilibrée et pleine de fraîcheur:
genre...
consommé glacé de tomates à la citronelle, instantané de carottes à la fleur d'orange,
joue de veau braisée au gingembre,
légumes croquants & figues rôties ...

Epuisée par le marathon du Père Noël?
une pause en dégustant les (dits) meilleurs cafés, une variété de thés des grands jardins, les patisseries Jegher, les jus de légumes et de fruits frais, les glaces aux parfums naturels accompagnées d'oatcakes...
Les fauteuils sont bien confortables & la déco très tendy, tendance Quai Branly!
très world cultures fusion quoi!

En cuisine,
Tetsuroh Miyamoto & Frédéric Texier
travaillent en tandem pour proposer leurs créations,
très fusion des cultures,
très world fusion quoi!

L'un a été longtemps second de Michel Guérard,
il connait donc bien les saveurs des légumes;
l'autre, à l'école Ducasse,
tricotée avec la culture japonaise.

Un bien joli résultat dans les assiettes,
avec des produits bio pour la plupart,
tous très frais,
et une grande diversité créative.

Par contre, je n'ai toujours pas compris l'histoire du vin.
Comme toujours, j'ai pris un verre de vin rouge.

Et, j'ai horreur qu'on amène le vin, sans dire ce que c'est, sans montrer la bouteille, comme un vin anonyme revenu du diable vauvert: je l'ai déjà dit!
Alors sur mon insistance, la serveuse est repartie en cuisine pour demander l'info.

Le verdict est tombé: ce vin rouge est un Sauvignon... !
J'en reste encore perplexe.

Il était très bon. Je l'imagine Graves, comme j'aime.

Je me demande si je ne devrai pas retourner à l'Ecole du Vin du CIVB.
En 2005, j'avais suivi le module 1 & 2; peut-être que c'est au module 3 qu'on nous apprend le nouveau Sauvignon, devenu rouge avec la world fusion?
...!

J'ai choisi
un tajine de canard, avec des carottes au cumin
&
une petite compotée de pommes de terre aux herbes fraiches.

Superbe de douceurs aromatiques.

Et un moelleux au chocolat avec glace vanille:
il ne vaut pas celui de Latrille, mais il est délicieux, un avant-goût de choco-Noël..

Mettons le Sauvignon rouge sur le compte de l'émotion d'une serveuse débutante, très gentille par ailleurs.

Mais beaucoup d'émotions aussi devant la note à 25 euros.

Mes autres virées dans ce type de restau ne me font jamais dépasser les 20 euros:
je prends toujours un plat, un dessert, un verre de vin & un café.

Les comparaisons vont être intéressantes au fil des déjeuners à Bordeaux... .

Pour en savoir plus:
Jegher, 11, Rue Sainte-Catherine, 33000 Bordeaux
3ème étage des Galeries Lafayette,
05 56 44 04 98
gourmandises @jegher.fr
Lundi - Samedi de 9h30 à 20h, service à toute heure, salon de thé, bar des saveurs, restaurant & boutique.

Je retournerai faire un tour à la boutique: je n'ai pas eu le temps de découvrir les trésors trendy.

... & sur les allées de Tourny, tourne le manège de Noël,

... & comme dirait Daho dans mon rêve d'iPod:

"tu me fais tourner la tête,
mon manège à moi, c'est toi,
la terre n'est pas assez ronde pour m'étourdir autant que toi... "

... c'est la magie de Noël!
à bientôt, cher Père Noël; j'espère que tu vas bien recevoir ma lettre... & ne pas être une ordure!

Blanc-manger pommes poires

L'agar-agar est extrait d'une algue.
Utilisé au Japon comme gélifiant naturel, il permet d'éviter l'usage de gélatine obtenue à partir de produits animaux. Son pouvoir gélifiant est 8 fois celui de la gélatine animale.

Ses avantages sont multiples: il est riche en calcium et en fer, mais pas en calories (0 Kcal!),
se dilue très facilement et son goût est absolument neutre.

En plus, au vrac, vous le trouverez à un prix très léger:
environ 0,50 euros de poudre pour diluer 1 litre,
près de Bordeaux, au magasin Sobio au Haillan ou au Biocoop de Mérignac.

Il convient à toutes les préparations nécessitant l'emploi d'un gélifiant, tant salées que sucrées:
gelées, confitures, entremets, aspics...

A retenir:
L'agar-agar existe en barre, à rincer sous l'eau froide avant dilution, 1 barre /litre;

et aussi en poudre, sa forme la plus pratique, toujours le diluer à froid avant de l'incorporer dans la préparation,
2g pour 1/4 litre.

Il existe aussi en flocons, qui peuvent être incorporés directement dans des préparations chaudes comme des soupes pour épaissir.

L'agar-agar est une algue Yin: qui dilate; elle est également émolliente, elle ramollit les fibres, ce qui peut être intéressante pour décontracturer, détendre...
Les plats sont rafraichissants.

Ce dessert peut nouer des liens aromatiques en Aquitaine,
assez riches avec des noix du Périgord, de l'Ardi Gasna ....et un petit verre de Pacherenc de Vic Bilh,
ou bien pour une version zen, d'un thé de 3 ans.

la recette de Stella:
Téléchargement blancmanger_pommes_poires.pdf

Ma Cuisine Bio Vitalité Joyeuse Yin Yang

et Vous, quelle est votre inspiration avec l'Agar-agar?

Je signe le Pacte écologique de Nicolas Hulot

Signez le Pacte écologique!

Nicolas Hulot, je l'aime depuis 1990 (y compris sa fabuleuse coupe de cheveux!).

J'ai lu tous ses livres,
je ne suis pas fan d'Ushuai,
mais de la Fondation Nicolas Hulot.

En 1990, j'avais travaillé sur un dossier avec Françoise, la dircom de la fondation,
(tout juste créée),
pour une opération "Monoprix, bien dans ma ville", mon agence de RP avait un client partenaire de Monoprix.

Et depuis, j'ai suivi son cheminement.

Je ne comprends pas qu'il ait besoin autant de "s'énerver": pourquoi tous ces sourds?

Le plus beau, c'est que je n'ai pas d'enfants, peut-être 20/25 ans encore à vivre:
alors je pourrai bien m'en foutre de l'écologie, de l'environnement, de la terre.

Mais NON, ce N'est PAS possible cette fuite en avant, droit dans le mur.

Nicolas Hulot a une analyse très profonde, très technique; il a un vrai réseau international.
Il a fait un boulot dingue que les soit-disants "politiquement écologiques" n'ont pas été foutus de même imaginer qu'il fallait réfléchir à l'avenir...

Ce qu'il dit sur l'agriculture, qui est ce que je connais un peu moins mal que le reste,
je trouve cela très sensé, très juste:
produire autrement,
favoriser l’agriculture durable de qualité (produits biologiques ou certifiés)
retricoter la politique Agricole Commune
...
alors je lui fais confiance pour les secteurs que je ne connais pas.

OUI, je signe
et je vais offrir à Noël son bouquin sans compter!!

et Vous?

Nouvelles Gourmandes à Périgueux

Cet été, depuis que j'ai appris par la bouillonnante Web Radio du Goût, le lancement du concours de Nouvelle gourmande en prévision de ce Salon International du Livre Gourmand, de Périgueux,

j'ai trimbalé à Bilbao,
à Bordeaux,
à Agen,
à Marciac
et à Barèges...,
le réglement du concours...

Le sujet m'a hantée:
"Le sujet de la Nouvelle gourmande aura pour " ingrédients ":
le plaisir, la satisfaction et l'éveil des sens que peuvent faire naître, dans la réalité ou dans l'imaginaire, la confection, la réussite ou la dégustation d'un plat, d'un repas autant que les senteurs, les parfums et les couleurs d'un marché .

Il s'agira d'un récit bref, de fiction, dans lequel la qualité de la langue française devra permettre de savourer les mots avec délectation.

La Nouvelle gourmande devra être constituée de 6 à 10 feuillets dactylographiés de 1500 signes chacun."

Il me plaisait bien comme sujet.
Faire savourer les mots avec délectation ... tu parles!
Ma plume gourmande a tourné en rond et s'est élancée plus d'une fois, vaillante & malicieuse, sur la page blanche, ...

Et je ne voudrai pas vous faire la liste de toutes les bonnes excuses ...
(les migraines de la chaleur de juillet, le lavage de cerveau par la cure de Barèges, le trop d'oxygénation de mes neurones à Marciac, ou la cruelle déception de la coupe du monde de foot ...).
Mais, je n'ai rien envoyé pour ce 26 aout 2006, fatidique date limite.
N'en parlons plus; ou bien notons une bonne résolution pour 2007 ou ... 2008!

Quand je lis « Framboise et volupté » de Pascale Leconte,
la talentueuse & toute jeune lauréate,
choisie à une très large majorité par les membres du jury,
je me dis que ma résolution, ce sera de participer la prochaine fois; pour gagner, la route sera encore longue!

Quel régal cette histoire où un pâtissier tombé amoureux d'une framboise, réalise un gâteau colossal à base de choux à la crème, parfumée à la rose, à la violette, au jasmin, ... qui lui changera la vie ...

Faire savourer les mots avec délectation: mission accomplie pour Pascale Leconte!

En 2005, c'était une histoire de Coq à la vanille par Gérard Feyfant; en 2004, une cérémonie du thé "en mémoire de Gao Tippeng" par Jeanine Sabatier...

Ce Prix, créé en 2004 et reconduit chaque année (sans le salon pour les impaires), est organisé afin de "susciter et favoriser la création littéraire dans le cadre des arts culinaires et gastronomiques."

Ce Prix est doté de 3 000 euro, remis par l’Institut Eugène Le Roy, partenaire du Salon.
Fondé en 1999 par Xavier Darcos et Gérard Fayolle, l'Institut Eugène Le Roy, soutenu par la Mairie de Périgueux réunit une quarantaine d'historiens, d'écrivains et d'universitaires.
Il a pour vocation de défendre les cultures régionales et l'identité du Périgord.

Depuis le lancement du Prix de la Nouvelle Gourmande en 2004,
la ville a conservé précieusement les manuscrits qui lui ont été adressés et a eu la bonne idée de produire,
avec la maison d'édition périgourdine La Lauze,
un recueil de 12 nouvelles (le quarté de chaque année),
préfacé par Jean-Luc Petitrenaud et Yann Queffelec.

Le jury composé d’écrivains, de chefs cuisiniers et de journalistes,
est co-présidé par Yann Queffelec et Jean-Luc Petitrenaud:
Hélène Darroze,
Valérie Expert,
Gérard Fayolle,
Sandrine Giacobetti
Marie-Christine Imbault,
Catherine Jacob,
Sylvie Lenôtre,
Charlou Reynal
Christian Sauvage.

Ce petit livre est un vrai délice.

Pour en savoir plus:

Vous pouvez demander à recevoir un exemplaire d'une nouvelle primée par courriel
[email protected]

et surtout acheter ce petit livre, édité par La lauze,
une maison d'édition de Périgueux, qui a bien d'autres livres intéressants...

Téléchargement reglement_nouvelle_2006perigueux.pdf

Mon petit tour au Salon du Livre Gourmand à Périgueux

Depuis 2000, mon arrivée en Aquitaine, en Novembre des années paires, j'ai ma petite tradition:
une virée à Périgueux, pour le Salon International du Livre Gourmand.

Je vous ai déjà parlé de ma tradition d'Eté à Marciac,
alors voilà ma tradition d'Automne!

Depuis Juin, ce jour où je m'étais promenée à Astaffort, le kiosque de Latrille m'avait fait penser à la musique des mots qui se joue à Périgueux, j'ai réservé illico, mon hotel, le même chaque fois, L'étang des Reynarts, juste en bordure du golf, plus au calme que la capitale périgourdine en habit de festival.

Du jeudi au dimanche, j'avais prévu de tout voir, de me gaver jusqu'à l'overdose de tout ce qui tourne autour du livre gourmand:
visiter l'expo sur le céramiste Paul Chambost bien connu des chineurs avertis,
rendre hommage aux vieux livres de la BNF venus exprès se montrer à la Bibliothèque municipale, photographier le marché au gras du samedi dès l'aube sur la place Saint-Louis, participer aux nombreuses conférences,
voir et toucher tous les livres, discuter avec les auteurs, retrouver de vieilles connaissances parisiennes, papoter avec celles de l'Aquitaine ou de la blogosphère gourmande,... et boire un coup avec ma copine Elisabeth, mademoiselle Féret, venue soutenir ses auteurs, sur le stand de l'Arpel..
Voilà le régal que je convoitais.

Stella est une fille, vous le savez, libre et complétement légère,
mais elle dépend tout de même de son porte-plume; et son porte-plume n'a pas pu honorer un tel festin.

Juste le vendredi 17, un aller-retour pour voir l'inauguration,
la remise des prix avec Darroze & Marx
la première conférence avec Villers & Marx
remplir son sac à malices de quelques bons livres, avec Petitrenaud , les Nouvelles Gourmandes,, les jolies Papilles, etc ... mais pas Marx (à 130 euros, il faudra attendre, le plaisir n'en sera que meilleur...),
goûter le fromage portugais, Amarelo da Beira Baixa, AOP de Castelo Branco ... un fromage de brebis très doux, (mais évidemment rien ne vaut mon Ardi Gasna!!!),
...
un petit tour et puis s'en va.

Il ne lui restait plus qu'à confier ses larmes à Mademoiselle Twingo, et écouter la radio avec Anne Hudson en direct live du salon et rêver à Marx, Petitrenaud, Bettane&Desseauve, Combret, Coulon, Darroze, Grasser-Hermé, Jobard, et autres Giacobetti, Ury, Tombini, Xiridakis,... avec qui elle aurait aimé parler...
Faut dire aussi que le Train des saveurs qui amènent tous les VIP parisiens depuis Austerlitz n'est n'arrivé que vers 18h le vendredi, alors ça aide pas non plus!!

No comment! Tristesse devant tant de cruauté du sort!! Desesperated Stella...

Heureusement que justement Marie-Laure Tombini a fait un joli reportage sur son blog avec un clin d'oeil aux Noix du Périgord, chères à ma copine Brigitte à Creysse.

Sac à malices de livres gourmands à Périgueux

J'aurai bien tout embarqué, tous ces livres gourmands, étalés, là, honteusement provocateurs d'appétit!
Je suis raisonnable: j'en ai pris 3. Trois, c'est bien!

D'abord, remarquez bien le joli sac bleu, offert par l'ARPEL, les Librairies Atlantiques et le Conseil Régional d'Aquitaine, avec son slogan, à l'occasion des 25 ans de la loi sur le prix unique du livre:
"mon libraire ne vend pas les livres au poids , il donne du poids aux livres".
En même temps, ... si le libraire pouvait retirer du poids aux livres, ça serait bien, car moi j'en ai des tonnes de livres! et à chaque déménagement (nombreux ces dernières années), je le maudis très fort le libraire qui donne du poids aux livres!

Voilà donc mon sac bleu (très couleur de Stella, vous noterez bien!), avec mes 3 trésors:

-Petitrenaud
avec le tome 1 de sa "carte postale gourmande",
par les Editions Mango,

-le recueil des Nouvelles Gourmandes, prix du salon, par La Lauze, éditeur à Périgueux,

-la revue Papilles n°28 juin 2006,
éditée par les Bibliothèques gourmandes.

Commençons par Petitrenaud:
j'ai acheté le livre, alors qu'il n'y avait pas d'urgence; j'aurait bien pu le prendre chez Mollat.

Mais, je voulais absolument une dédicace de Petitrenaud. Car je passe tous mes dimanches midi avec lui, et mon coté un peu girly fleur bleue
... oui, j'avoue, une dédicace, une jolie signature, et le coup d'oeil malicieux qu'il m'aurait jeté avant de lancer sa plume sur la couverture,
... oui, j'avoue, c'est un petit plaisir qui m'aurait fait bien plaisir.

Il faut dire qu'à la précédente édition du salon en 2004, j'avais vu Petitrenaud, lors d'une conférence avec Xiridakis & Coulon, sur la cuisine régionale; et, je n'avais même pas su trouver un prétexte pour aller lui parler. Je m'étais donc promis de faire le coup de la dédicace la prochaine fois.

Dois-je vous rappeler que dans ma vie antérieure, j'ai été directrice d'une agence parisienne de Relations Publiques, ... alors Petitrenaud, Coffe, & Compagnie, je leur ai parlé & parlé.
Mais ça, voyez-vous, c'est mon coté Reine de la Bécasse, quand c'est pour mon plaisir et pas pour le business d'un client, quand j'admire quelqu'un, ça me paralyse!
Que voulez-vous? peut être qu'avec l'âge, ça va finir par s'arranger!!

Bref! ce vendredi 17 à Périgueux,, j'ai vu Marx, j'ai vu Villers, mais j'ai pas vu Petitrenaud.
Bérésina totale. Dédicace: zéro.

Passons au 2è petit trésor:
le livre sur les Nouvelles gourmandes: j'en parle longuement Ici.

Le 3è trésor, c'est la découverte du jour!

Sur le stand de l'Arpel, je suis tombée en arrêt, devant Papilles, et j'ai découvert une jolie revue, très classique, très intello sur le patrimoine gourmand.
Au premier abord, j'avais cru reconnaitre la revue de Slow-food. Mais non, Papilles, c'est une revue avec 2 numéros par an, éditée par l'association des Bibliothèques Gourmandes.

Du même coup, je découvre cette association des Bibliothèques Gourmandes, présidée par le fameux Claude Villers, ici en beige, avec les VIP du salon,
bien connu en Aquitaine comme président de l'ARPEL, l'Agence Régionale Pour le Livre et l'Ecrit en Aquitaine,
et bien connu partout, comme homme de radio & écrivain, et surtout comme un homme pour qui les mots et la gourmandise sont indissociables.

Cette association des Bibliothèques Gourmandes, créée en 1991, a pour ambition de valoriser le patrimoine gourmand, dans ses témoignages écrits, et de rassembler tous les amateurs de mots et de gourmandise. ... Pile comme moi!
Elle est basée à la Bibliothèque de Dijon.
Et là, je découvre Cassis:
"Cassis regroupe l'ensemble des outils documentaires développés par la Bibliothèque municipale de Dijon à partir de son fonds culinaire et œnologique pour vous permettre d'explorer les domaines du vin et de la gastronomie. Le fonds culinaire et œnologique de la Bibliothèque municipale de Dijon est un pôle associé à la Bibliothèque Nationale de France." la BNF où j'avais ma carte annuelle de lecteur, quand j'étais parisienne...

Waouh! super intéressant!
Déjà, première résolution,
manger beaucoup plus de sorbet Cassis, ca va m'aider à ranger mes tonnes de livres qui ont du poids à cause du fameux libraire qui...
deuxio, je sens que je vais faire partie de cette asso des Biblio Gourmandes...
et
troisième résolution, en 2008, je reviens de Périgueux avec un carnet rempli de dédicaces. Non mais!

Voilà donc un joli chemin de découvertes qui m'amène sur une mine d'or, ... affaires à suivre!.

Pour en savoir plus:
Téléchargement biblio_gourmandes_villers_dijon.pdf

Téléchargement papillesbiblio_gourmandes.pdf

Sur la photo des VIP du salon, vous reconnaitrez, de gauche à droite:
le conseiller économique de l'Ambassade,
Claude Villers,
Antonio Monteiro l'ambassadeur du Portugal,
Xavier Darcos, maire de Périgueux et Président du salon,
Thierry Bourgeon de la web radio du gout,
Sylvie Laurent-Sauvage, commissaire du Salon, maire-adjoint chargée de la culture à Périgueux,
et Bernard Martinat, délégué général du Salon.

Profitons-en pour leur dire merci pour ce Salon International du Livre Gourmand, très intéressant. Vivement Novembre 2008!

la Web-radio du goût à Périgueux

En direct live, interview de Thierry Barot pour son livre "Cuisinez Chocolat" pour la web radio du goût par Anne Hudson et Thierry Bourgeon.

J'aime bien voir les mains dans le cambouis,
comment une info se transforme, prend forme pour rentrer dans les canaux de transmision,
comment les mots voyagent, comment la gourmandise se met en scène,
... comment on fabrique un media.

Je me souviens de la toute première fois où j'ai rencontré Anne Hudson, grande dame de la radio.
Elle m'impressionnait; j'étais toute jeune attachée de presse pour la marque de plats cuisinés Marie. On avait fait un reportage pour Europe 1, sur Marie au Paris-Dakar en 1989; il faudra que je vous raconte cette aventure...

La web radio du gout, un incontournable, avec tout le professionalisme de radio france.

Marx & Villers, avec 3 auteurs portugais, ouvrent le Livre Gourmand à Périgueux

Première conférence du Salon du Livre Gourmand, à Périgueux, ce vendredi:

animée par Claude Villers,
"Gastronomie sous influences: explorateurs et vie portuaire".

Il faut dire que c'est le Portugal, le pays invité d'honneur,
avec Vitor Sobral (près de Lisbonne) et Miguel de Castro e Silva (de Porto), les 2 grands Chefs d'honneur.

Formidable prétexte pour évoquer le goût des autres. Il parait même que la tempura, c'est portugais: les japons l'ont repris, pas inventée!

Trois auteurs portugais,
Maria de Lourdes, Ana Pessoa e Costa et Mario de Castro sont là pour témoigner de la vision portugaise.

A droite de Thierry Marx, Maria de Lourdes a été une pionnière des émissions culinaires à la TV portugaise, sur la RTP:
un peu une Maïté, donc pas forcément dans ma play-list, mais avec le mérite de la pionnière et d'une production importante de livres très pédagogiques, notamment sur les légumes, comme "cozinhar com vegetais"... pour ceux qui causent le portougech...(editorial verbo).

A gauche de Thierry Marx, Ana Pessoa e Costa est une des auteurs du gros ouvrage de référence "Cultures culinaires d'Europe" paru à l'occasion du 50e anniversaire de la Convention culturelle européenne, aux Editions du Conseil de l'Europe:
elle nous donnera une vision plus moderne des échanges entre les cultures, aller & retour entre le Portugal navigateur et aventurier et le monde. Le dialogue des cultures, c'est son sujet dans le recueil de textes européens. ... Ya pas que la "bacalhau" dans le Portugal d'aujourd'hui!

Et à gauche de Ana Pessoa e Costa, Mario de Castro vient de publier aux Editions Minerva, un ouvrage sensible sur les traces de sa mère et de ses souvenirs d'enfance, pour raconter comment l'éloignement avec une vie parisienne, lui a fait intégrer plusieurs cuisines: "Portugal, la cuisine de ma mère", très intéressant et beau livre de photos.

Pour ouvrir sur le métissage, Sylvie Clément qui vient de publier "Tendacayou, une table d'hotes aux Antilles" chez Filipacchi, est également intéressante avec son expérience d'une des cuisines les plus "sous influences", créole color.
Moi qui ai vécu 2 ans en Guadeloupe, dans une vie antérieure, je ne peux que sourire aux souvenirs épicés, mais ça, c'est une autre histoire!

Je ne vous ferai pas le compte rendu de cette conférence. Fallait y être!
Christian Coulon était dans le public, et a fait quelques remarques très pertinentes (comme d'hab!) sur la notion d'identité régionale. Il faudra que je fasse une note rien que pour lui!

Juste reprendre quelques mots de Thierry Marx. Vous savez que je l'aime, il est très au top de ma play-list!

Il a dit des choses comme:
"il faut trouver sa voie, son identité, faire sa cuisine à soi en liberté ... apprends un métier et sois un homme libre... la vérité, c'est le travail bien fait...

le discours culinaire d'aujourd'hui est planétaire, il faut puiser dans nos racines, recourir à l'approche populaire, et dépasser tous les enfermements...

l'ascenseur social doit fonctionner par la cuisine de bistrot... la cuisine de rue devrait être comme au Japon un formidable vivier de créativité ...

nutrition & gourmandise doivent faire bon ménage... les recettes n'appartiennent à personne...
la cuisine doit être un lien entre les cultures ...

la cuisine doit servir à toucher le coeur de l'autre, à entrer en contact avec l'autre..."

Voilà! après çà, quoi dire? rien.
Promenez-vous sur les liens, sélection d'articles où ses idées sont développées.

Encore?
Oh oui... il a une voix envoutante, une sérénité rayonnante..
Thierry Marx est un Homme Libellule, comme j'aime,
il me fascine, reste plus qu'à lire son imposant livre...Planète Marx,
il a évoqué un souvenir d'enfance, (vers 1965, un excellent millésime!), une histoire de sardine à l'huile et de poireau-patate avec les débuts des cocotte-minute soufflant à toute vapeur sur les rebords des fenêtres de son Ménilmontant... goûtez donc maintenant le poireau-patate à Cordeillan!
...
Suites en prochaines notes!

Pour l'instant, il reçoit ce soir une mention spéciale à la remise des prix...

Retrouvons Claude Villers, dans mon petit tour du salon: Ici ou là, dans les Bibliothèques Gourmandes.

Et dans la colonne de droite, vous trouverez la liste des mes livres repérés au salon.