Conseillère Guy Demarle en VDI, j'anime des ATELIERS CULINAIRES, (réunion de vente à domicile), pour vous faire découvrir, à vous & vos amies, le matériel de cuisine GUY DEMARLE :
>moules en silicone unique FLEXIPAN® / SILFORM® / FLEXIPAT® >>toiles pâtissières SILPAT®, SILPAIN®, ROUL'PAT® ... & tout le toutim pratique de qualité professionnelle.
... ... Je me déplace 7j/7 en fonction de l'agenda, entre Caen, Ouistreham, Merville-Franceville, Cabourg, Honfleur, La Côte Fleurie, Pont l'Evêque, Lisieux, le Pays d'Auge, Caen-la-mer dans le Calvados .... & Saint-Cyr-la-Campagne, Le Neubourg, Vallée de l'Oison, Vallée de l'Eure, Vallée de la Risle, dans l'Eure & la Vallée de la Seine, Elbeuf, Rouen, coté Seine-Maritime, ... ... càd dans le grand triangle CAEN, EVREUX, ROUEN, ... Bien sûr, vous trouverez ici des RECETTES en-veux-tu-en-voilà par moule, par thème, par saison, ..., sans oublier des recettes SANS (gluten, lactose, oeuf) ... Convaincue que le bonheur naît de la GOURMANDISE & du PLAISIR partagé, je suis heureuse de partager avec vous, en toute convivialité, mes coups de coeur & astuces culinaires. <<<<<< Bienvenue & à bientôt dans votre cuisine, pour un atelier culinaire, en toute simplicité ... ! ... A vos Agendas & Tabliers ;))) ... Hélène Frébourg >>>>>>
Pour mon menu de déjeuner de Noël, j'ai fait, dans mon moule à cake Demarle, une terrine de foie gras qui marie la Normandie & le Sud-Ouest, inspirée de cette recette ...
un bon foie gras IGP du Sud-Ouest provenant de mon Gers,
avec les pommes du jardin de papa,
le piment d'Espelette, ..., mon ingrédient fétiche qui pousse au pied de Ma Rhune, souvenir de mes 5 ans de vie au Pays basque ...
et un Armagnac des Landes,
pour un délicieux mariage entre Normandie & Sud-Ouest, les 2 versants de ma vie ...
Sinon,
en apéro, j'ai fait 2 recettes petits fours Demarle, que je vous montrerai bientôt ...
en plat, un chapon & des petites pommes de terre La rate du Touquet
Exceptionnellement, je vous fais une recette sans matériel Demarle, mais c'est parce qu'avec mon nouveau four, mes élans de cuisinière s'envolent à nouveau !
Alors tout d'abord, j'ai pris un petit chapon de 2kg, puis j'ai potassé sur internet pour voir toutes les versions possibles & je me suis surtout souvenue de tout ce que j'avais appris au contact des chefs pendant ma vie dans le Sud-Ouest ...
Voilà ce que j'ai fait :
à J-3, donc samedi, je l'ai fait mariner, couvert de jus composé de thé de Noël, morceaux de 2 mandarines, 1 jus de citron, romarin & une bonne cuillère d'épices pain d'épices ... histoire de bien mouiller la viande, avec des épices douces,
à J-2, donc dimanche, j'ai préparé la farce :
un petit verre de chacun des 4 trucs = pâte fromagère Madame Loik à ciboulette /échalotte + pâte fromagère Madame Loik à l'ail / fines herbes + purée de marrons + confiture de pomme aux épices pain d'épices ... bien mélanger le tout, ça fait une purée à l'équilibre subtil sucré-salé, parfumé sucré-salé ! du Philadelphia ou du Saint Moret ou Petit suisse ou genre, ça fait l'affaire : l'idée c'est du gras mouillé et si on les prend nature, on rajoute sa dose en ail, épices & co à sa façon ...
ensuite, j'ai mis la farce dans ma poche à douilles, et visser une douille à bout large (ah oui, tiens voilà du matos Demarle !)
& zou, sous la peau du bestiau ! c'est pas si compliqué ... & j'ai laissé le chapon dans le cul de poule (le grand bol donc !!!), pommadé avec le reste de la farce, ... résultat, il patiente au frigo tout embaumé dehors dedans !
bien sûr, j'ai réservé le jus de la marinade au frigo ...
à J-1, donc lundi, le soir en allant me coucher, j'ai sorti du frigo le chapon et la casserole de marinade, histoire que mardi matin, tout soit à température de la cuisine et ne parte pas dans le four avec de la froideur dans le coeur !
& le jour J, donc mardi de Noël
à H-4 à 9h, j'ai commencé par mettre un peu de jus de la marinade dans une sauteuse, et j'ai poché (fait cuire dans le jus) le chapon environ 15 minutes, à feu moyen, en le retournant dans tous les sens (et sans gicler de partout!!) ... histoire de le mettre en condition de chaleur et bien imbibé de mouillé ...
le reste du jus de la marinade, je l'ai mise dans le plat pour aller au four; j'ai rajouté 3 oignons, 4 petits navets, 2 panais, morceau de céleri : on va pas les manger, mais c'est pour absorber le sucré, le gras, et faire un lit moelleux sous le chapon pendant la cuisson, voire le recouvrir avec le panais pour qu'il ne crame pas ...
à 9h30, j'ai mis le chapon dans son plat de marinade : au four, départ froid zou à 200°C, sur le ventre, et le four est réglé en mode cuisson par convection avec les soles du haut et du bas qui chauffent, mais pas de ventilation machin truc qui le rendrait sec ...
toutes les 15 minutes, je le retourne, sur un coté, sur le ventre, sur le dos, le tout en arrosant bien du jus de la marinade ... et croyez moi, c'est ça le plus dur, car faut pas se brûler ni en foutre partout ...
2Kg / 2h de cuisson à 200°C donc
quand c'est cuit, je sors le chapon, et je laisse le four allumé sur 50°C
je découpe le chapon, et je remets les morceaux qu'on va manger dans un plat plutôt haut (genre le faitout), histoire de garder la chaleur sans sécher, bien emballé dans du papier alu, puis recouvert de la Silpat. J'ajoute les pommes de terre Ratte du Touquet, cuites à la vapeur, avec quelques noix de beurre salé ... le tout va donc rester au chaud sans sécher ...
je laisse dans le four tranquille, jusqu'à ce qu'on soit à table, prêts à en découdre avec ce chapon !
à 13h, après l'apéro et la soupe, ... on se régale ! C'est super moelleux et subtilement parfumé, et tant mieux, car tout l'enjeu est là !
la carcasse sera servie plus tard à Jo la frite et sa maman Madame Michu, les 2 chats de mon papa ... je pense qu'ils vont apprécier Noël !!!
Donc moralité, faut mieux tout faire, pour préparer 2 à 3 jours à l'avance, le chapon en l'imbibant bien avant la cuisson, puis lui faire une cuisson plutôt douce et longue ... je me suis inspirée de :
pour la farce selon Michel Guérard, que j'avais vu en décembre dans je ne sais plus quelle émission gourmande : il avait expliqué la farce en 4/4 de trucs moelleux, gras, sucré, épicé; et il avait montré comment passer sous la peau avec une douille, ce qui est bien plus facile qu'à la main ou à la cuillère ...
pour la cuisson lente, de l'article intéressant (comme d'hab !) de Tiuscha-Nathalie,
Comme depuis 3 mois à cause de mon déménagement, je n'ai plus de four (mais toujours une gazinière à vendre !), je vais chez mon papa utiliser le sien, mais ce n'est pas le plus souple pour tester plein de recettes; alors nan, je n'ai pas fait moi-même ma bûche de Noël, ... mais promis, l'an prochain, on se rattrapera !
ensuite, j'ai fait un mix de recettes que j'ai trouvées sur les magazines, comme Gourmande de Sophie Dudemaine ou Gala gourmand, de décembre.
Deux bacs de glace, à choisir en parfums assortis : les sortir 15 mn pour que ça ramolisse. J'ai choisi vanille & pistache.
Dans l'empreinte Quatre quarts, j'ai réalisé 3 versions (car j'avais beaucoup de meringue !) : donc il suffit d'alterner meringue et glace, en couches plus ou mois épaisses et mélangées !
Bien tasser le tout et remettre au congélo puisque le Flexipan aime aussi le froid !
La veille (ou le matin) de servir, vous avez plusieurs options pour faire la présentation :
comme il me restait au congélo, de la pâte des biscuits de Noël Gingerbread man, j'ai fait une fournée sur ma Silpat, pour faire un socle rectangulaire, assez fin ...
ensuite, il s'agit de sortir les buches glacées de leur moule, pour les décorer.
Plusieurs possibilités, avec des produits du site Gourmandises :
faire un dessus avec du glaçage coloré
rouler la bûche dans du pralin, ou un concassé de pistache/sucre glace
J'adore ce mythique incontournable de Noël ! La pièce de théâtre, le film, le livre ... et maintenant voilà le livre de recettes !
Oui, c'est fin, très fin, ça se mange sans faim !
Des répliques cultes aux 10 menus inspirés par les personnages loufoques du Père Noël est une ordure,
du menu western dédié à Charles Bronson alias Katia (Christian Clavier)
du menu tout chocolat de fabrication artisanale de Prezko (Bruno Moynot),
du menu grand classique de M'dame Musquin de l'ascenseur (Josiane Balasko) aux lapins & boudins,
du menu petit budget de Félix du périphérique (Gérard Jugnot),
des recettes impertinentes tirées du chariot de Josette dite Zézette (Marie-Anne Chazel),
sans oublier celles savoureuses et remisées de part vers Thérèse (Anémone) et Pierre Mortez (Thierry Lhermitte),
A table avec le Père Noël est une ordure, un livre (tout juste sorti) qui nous propose des cocktails étonnants & 69 recettes originales.
Voilà quelques exemples roulés à la main sous les aisselles :
Klug à la crème de marron,
lapine à la casserole,
pot-au-feu de cochon aux épices,
huîtres sauce Zézette ou bar emmailloté et piments confits,
sans oublier les fameux, ... les doubitchous.
D'ailleurs, dans les premières notes de mon blog ancestral de Stella de La Rhune, je vous avais dit combien j'étais toujours MdR avec cette histoire, ... et je vous avais déjà donné des recettes !
Presko: "Oui, c'est roulé à la main sous les aisselles. Et puis, ce n'est que des bonnes choses, c'est du cacao de synthèse, avec de la margarine et de la saccharose"
Pierre: "c'est biodégradable..." Thérèse: "il y a comme un goût de ..." Presko: "Ah oui, de bismuth, ils sont obligés d'en mettre pour le voyage, c'est un peu dommage parce qu'on sent beaucoup moins bien la margarine..." Pierre: "oui c'est un peu dommage, effectivement ... humm et puis je ne sais pas si vous avez remarqué, Thérèse, mais il y a une espèce de deuxième couche à l'intérieur." Thérèse: "c'est fin, ça se mange sans faim, c'est très fin".
Noël sans bûche à la crème au beurre, les p'tis champignons, lutins, la hache, la scie & le Père Noël en plastoc, toussa en mode super kitch .... bah c'est pas Noël !
Et tous les ans, c'est le même cirque pour trouver une vraie bonne bûche, si possible au Grand Marnier (voire vanille).
Cette année, j'ai décidé de faire le tour des 7 pâtisseries du Neubourg, (ouiais 7 pour 4 000 habitants ... alors qu'à Lacanau où j'ai vécu 4 ans, y en avait à peine une pour idem 4 000 ...), ... car oui tenir un blog, ça demande du sacrifice, on le dira jamais assez !
J'ai des souvenirs impérissables de la bûche de Noël de quand j'étais petite ... et je crois que je ne finirai jamais de la chercher !
Sous la neige ou la pluie, on allait à Vraiville, un petit village sur le plateau du Neubourg (la plaine donc au dessus de la vallée de l'Oison, où se trouve la maison familiale ...) ... et cette bûche, c'était toute la magie de Noël, elle était hyper délicieuse, je me régalais à la hache ! ... Seule enfant de la maison, j'avais de grosses options dessus, mais il fallait tout de même batailler, car mes parents l'aimaient beaucoup aussi, ... & notre chien Priam aussi ! On était donc 4, on commandait toujours une bûche au Grand Marnier, pour 10-12 personnes. Bah quoi ?!
Puis cette boulangerie-pâtisserie de campagne a fermé, nous avons erré comme des âmes en peine plusieurs années, pour finalement adopter la bûche d'Ecalard au Neubourg (vous savez, le boulanger du four à pain dont je vous ai déjà parlé ...).
Vendredi 14, j'ai commencé par réserver pour le lundi 24, notre bûche à la boulangerie-pâtisserie, qui succède à Ecalard : une bûche au Grand Marnier, pour 6 personnes, puisque nous serons 2, papa & moi ! #nanMaisHo
Puis pendant toute cette semaine précédant Noël, j'ai testé bûchette après bûchette ! Bah quoi ?! Faut bien se mettre en conditions !
Voilà mon test comparatif de la bûche de Noël au Neubourg :
hors compétition
près de la société générale, Le fournil d'Eugénie propose une tranche de bûche de 1 cm pour 2,80 euros (donc quasi pas de crème, ni déco, ni rien), et m'a soutenu fort malaimablement que c'était bien une bûchette ... #foutage2gueule ?!
face à l'hôpital, L'épi dor : j'ai oublié, trop de bousculade cette semaine ... ce sera pour le prochain test !
pâtisserie Osmont, du chef Franck Osmont : 5/10
look général : mouiais
déco : un champignons mais pas de truc en plastoc
crème au beurre : trop alcoolisée, on finit la bouche en feu !
génoise : bof
plaisir général de la dégustation : gaché par le trop alcoolisé de la crème
prix de la buchette : 2,80 € / prix de la bûche : 3,80 la part, soit la bûche pour 6 = 22,80 € (faudra qu'on m'explique pourquoi la buchette est à 2,80, et la part de bûche à 3,80 ... considérant que la bûchette est donc plus grande et avec 2 bouts, donc plus de crème ...)
accueil & esprit de Noël : la vendeuse ne savait pas le parfum des bûchettes exposées (yen avait 2), et la patronne m'a bien fait comprendre que la bûche tradi, c'est total has been et que ça les intéresse pas ...
prospectus spécial Noël : une grande perplexitude m'envahit quand je vois un doc sans le nom de la boutique ...
coordonnées : Osmont, 64 rue de la République - 02 32 35 01 85 - site internet
boulangerie-pâtisserie Ernoult : 5/10
look général : toute petite
déco : une plaque de chocolat
crème au beurre : vite écoeurante
génoise : mouiais
plaisir général de la dégustation : bof
prix de la buchette : 2,80 € / prix de la bûche : je ne sais pas, j'ai oublié de demander et c'est pas marqué sur la doc
accueil & esprit de Noël : souriant mais toujours bousculé ....
prospectus spécial Noël : un doc imprimé couleurs certes, mais sans tarif, ... je sais pas trop à quoi ça sert ...
coordonnées : Ernoult, place de la mairie - 02 32 35 01 21 - pas de site internet
boulangerie-pâtisserie Chez Dame Tartine du Chef Sébastien Bonnement : 7/10
look général : mouiais,
déco : chouette, une hache en plastoc !
crème au beurre : très douce
génoise : un peu imbibé de Grand Marnier
plaisir général de la dégustation : mouiais
prix de la buchette : 2,80 € / prix de la bûche : 2,30 la part, soit la bûche pour 6 = 13,80 €
accueil & esprit de Noël : la vendeuse ne savait pas le parfum des bûchettes exposées (yen avait 2), ....
prospectus spécial Noël : simple mais bien fait.
coordonnées : Chez dame tartine 18 rue de la République - 02 32 35 80 99 - pas de site internet
Les blés d'or, du Chef Sébastien Bonnement (comme Chez dame tartine) : 8/10
look général : mouiais,
déco : chouette, une hache en plastoc !
crème au beurre : très douce, très parfumée, très généreuse, mais pas du tout écoeurante
génoise : très moelleuse
plaisir général de la dégustation : mouiais, ça commence à ressembler à de la bûche !
prix de la buchette : 2,80 € / prix de la bûche : 2,30 la part, soit la bûche pour 6 = 13,80 €
accueil & esprit de Noël : sourires
prospectus spécial Noël : simple mais bien fait.
coordonnées : Les blés d'or 59 rue Dupont de l'Eure - 02 32 35 12 38 - pas de site internet
Boulangerie neubourgeoise, de Perrée, le remplaçant d'Ecalard : 9 /10
look général : jolie
déco : chouette, une scie en plastoc & un champignon ... et du choco !
crème au beurre : très douce, très généreuse, absolument pas écoeurante
génoise : très fine, alternée avec meringue, le tout léger et généreux, subtilement parfumée
plaisir général de la dégustation : rho putaing, ça c'est de la bûche !
prix de la buchette : 2,50 € / prix de la bûche : 2,80 la part, soit la bûche pour 6 = 16,80 €
accueil & esprit de Noël : mouiais ....
prospectus spécial Noël : pas vu
coordonnées : Boulangerie neufbourgeoise 32 rue de la République - 02 32 35 01 76 - pas de site internet + au Gros theil 02 32 35 50 36
Bien sûr, ce test comparatif présente toute la subjectivité de mon goût, et ne préjuge rien d'autre ! Et on en fera d'autres, sur d'autres produits, ... on verra bien le classement final à la fin de l'année 2013 ...
Alors maintenant, vous faites comme vous voulez pour votre bûche ... mais de mon coté, je sais que je vais me régaler avec la bûche de la Boulangerie neufbourgeoise, que je vais aller chercher lundi ...
L'air de rien, c'est en train de devenir mon QG, dans ma nouvelle vie normande !
Au Grand Saint Martin, un bar-brasserie-hotel, sur la place du village : j'adore les nappes à carreaux rouges et le sourire accueillant du patron ! C'est chaleureux, on peut discuter tranquille, profiter du wifi & de la vue imprenable sur la place.
Déjeuner aussi :
pour l'instant, j'ai testé plusieurs fois le p'tit menu tout simple à 12 euros, steack frites ou légumes / tarte aux pommes, c'est parfait pour le rapidos&bon, mais ya d'autres choses plus gourmandes. Je vous dirai au fil de mes découvertes !
Dans l'idée de faire un vacherin pour les gourmandises de Noël, je me lance pour la première fois à faire des meringues !
Avec la Silpat, of course ! ... ça colle pas, ça crame pas, c'est réussi à tous les coups !
Je suis les indications de Michalak, en faisant la synthèse de recettes dans le livre "ces desserts qui me font craquer" et "le gateau de mes rêves" ...
La recette de la meringue de Michalak :
3 blancs
battre longtemps en ajoutant au fur et à mesure dans cet ordre
2 jus de citron
5 g de sel
90 g de sucre
90 g de sucre glace tamisé
maryse, douille sur Silpat
au four pendant 2h ou plus, sans ouvrir le four, à 85°C.
Et que fait-on avec les jaunes d'oeufs ?!
C'est simple : on met chaque jaune dans une empreinte, ... & zou le Flexipan au congélo un quart d'heure. Ensuite, on met les boules dans un sac de congélation, on sait que une boule = un jaune, le sac peut attendre. On a donc maintenant le temps pour potasser les bouquins de recettes !
Je vous ai déjà fait une proposition de recettes sucrées (je sais pas pourquoi naturellement, ça commence toujours par du sucré !) ... alors voilà une sélection de recettes salées pour préparer vos menus de fêtes, autant dire que j'ai un peu misé sur le foie gras !
Pour mon menu de déjeuner de Noël, je vais faire une terrine de foie gras qui marie la Normandie & le Sud-Ouest, inspirée de cette recette ... je vous montrerai le résultat dans une note autour de Noël ! Mais en attendant, on la regarde en vidéo :
... et si il y a bien un incontournable à Paris, c'est le fameux sapin gigantesque des Galeries Lafayette, avec cette coupole magnifique, connue du monde entier, et qui fête justement ses 100 ans, avec une installation lumineuse super belle !
Alors j'ai fait d'une pierre 2 coups : j'ai testé le restau Vue sur la coupole, au 2 étage, tout en admirant ce magnifique sapin et la coupole !
Coté restau, c'est du lunch rapidos, à choisir en vitrine, service mal aimable encaissement rapide ... & les prix ? ... comment dire ?!
J'ai pris une salade de poulet tandoori et une tarte au citron ; petites portions, pas de vaisselle ni service, 16 euros.
C'était bon, et il faut reconnaitre que la vue est vraiment un vrai plaisir ! Et puis, ça repose pendant le shopping, pour faire le point sur la liste du Père Noël !
Encore une fois, Demarle a choisi des produits pointus de qualité, qui nous apportent une sacrée aide en cuisine, pour un résultat ... hyper délicieux !
Les 5 jus cuisinés Monin, une base culinaire de haute gastronomie :
Utilisés en base de cuisson pour mariner ou napper, en base de sauce pour des déglaçages ou encore en assaisonnement froid
Sans matières grasses : à base de fruits, légumes, sirops, condiments et épices, les jus cuisinés sont sans matières grasses, pour une cuisine savoureuse et légère
Un assaisonnement original prêt à emploi ou à agrémenter ...
Je continue à vous proposer des sélections de recettes, pour vous donner des idées pour utiliser vos moules Demarle, ... ou bien me demander des thèmes d'ateliers culinaires !
Bien sûr, je vous propose, en priorité, des recettes qui sont réalisées par des Demarlettes, (donc les quantités sont adaptées aux moules Demarle), mais vous trouverez aussi des recettes de blogueuses, car la curiosité & la gourmandise, ça fait généralement bon ménage avec le partage ! Une recette, ça circule !
sapin choco ou fondant poire : que vous pouvez réaliser aussi dans le moule marguerite ou dans les briochettes ... vous perdrez la forme sapin, mais vous pouvez vous rattraper avec la déco !
& pour finir sur une touche Noël, avec les emporte pièces :
Gingerbread, étoiles & co en mode biscuits de Noël, à faire sur la Silpat(qui rend bien meilleur résultat que le papier sulfurisé qui crame toujours !!!)
Vous avez dû remarquer que de çi de là, je vous parle de Gluten Free, dans mes sélections de recettes & de livres ?!
Nan ? alors surveillez la rubrique SANS et celle du Bio !
Valérie Cupillard, la grande prêtresse du bio, végétarien, sain, patincouffin, vient de sortir un nouveau livre de recettes; enfin plutôt une réédition augmentée de son best seller qui a 10 ans, et qui a été ma bible pour démarrer mon nouveau régime alimentaire dans les années 2006-8 ...
Début octobre, je suis allée visiter ce Moulin Amour, qui faisait un dimanche Chocolat !
Ce moulin se situe dans la vallée de l'Oison,(entre Le Neubourg & Elbeuf), pile là où se trouve la maison familiale : nous, nous sommes au hameau du neuf moulin mais on a jamais vu de moulin dans la vallée !
... sauf le Moulin Amour, le dernier des 17 moulins à eau, qui a été restauré, sauvegardé par les institutions locales, pour en faire un lieu éducatif et culturel : écomusée de la meunerie traditionnelle. Equipé d'une roue à augets, ce moulin à blé est le seul connu de ce type en fonctionnement dans le département de l'Eure.
1840 : construction d'un nouveau moulin plus important de type industriel, pour relayer le vieux moulin du XVe siècle. Il est situé à gauche de l'ancien, qui, après avoir été rehaussé, devint alors " la maison du meunier "
1914 : arrêt de l'activité du moulin : Désiré AMOUR aura été son dernier meunier.
1993 : première mouture de blé, après 5 ans de restauration et 80 ans d'abandon.
Bref, c'est très joli et intéressant à découvrir. Même que la prochaine fois, j'acheterai de la farine pour faire mes pains !
Ce dimanche d'octobre, il faisait beau, et le chocolat sentait bon !
Alors autant vous prévenir de la prochaine date à ne pas manquer :
Dimanche 9 décembre 2012, de 9h30 à 17h30, marché de la Saint Nicolas : La féérie de Noël s'invite au Moulin Amour avec des artisans et producteurs locaux, et leurs produits originaux. Entrée gratuite.
Le WE du 16-18 novembre, j'aurai du être à Périgueux au salon du livre gourmand, comme chaque année paire depuis 2000, où j'ai pris plaisir à participer à ce salon, jamais formidablement bien organisé, mais qui présente l'intérêt de regrouper les auteurs culinaires, les livres, les filières du terroir, les gourmands. Mais cette année, je viens de déménager en octobre, du Sud-Ouest pour la Normandie, alors je dois m'en remettre à tous points de vue, et donc pas de Périgueux, ni rien.
Car ce we-là était très chargé dans le monde de la gourmandise : il y avait aussi les 25 ans de Ducasse à Monaco, et ça c'était drôlement intéressant à suivre sur facebook etc.
Je suis pas extrafan de Ducasse parce que je le trouve pas éminemment sympathique, mais je lui reconnais bien évidemment son grand talent d'avoir construit une approche de la gastronomie et un business honnête qui tient la route à l'échelle internationale. Et c'est toujours très intéressant de regarder dans quelle direction il trace, les tendances suivent !
240 grands chefs de 25 pays, représentant les 5 continents et 300 étoiles au Guide Michelin se retrouvent, du 16 au 18 novembre 2012 à Monaco, pour une rencontre inédite, autour d'Alain Ducasse, .. plus le Prince Albert & tout le toutim ... ça a quand même de la gueule !
Pour Alain Ducasse, « les thèmes qui me sont les plus chers touchent à la Méditerranée et à son enracinement dans le grand sud, à la Riviera dont les produits occupent une place essentielle dans ma création culinaire. Bien d’autres sujets me tiennent à cœur, qui parlent d’authentique, d’esthétique et d’identité. Des thèmes qui s’attachent aux voyages et aux saisons, qui cernent la tradition et l’évolution, qui reviennent sur l’harmonie et la mémoire. Les 25 ans du Louis XV me sont alors apparus comme une occasion unique de rassembler autour de ces valeurs les grands talents de la cuisine internationale pour une promenade particulière au « pays » du bon et de l’excellence. »
Les grands noms de la cuisine d’aujourd’hui et de demain, ainsi que des chefs qui incarnent la «Génération Ducasse», ont répondu présents à l’invitation d’Alain Ducasse pour figurer sur LA grande photo de famille immortalisant cet anniversaire.
La volonté de laisser s’exprimer la richesse des différentes sensibilités culinaires pendant trois jours est le véritable moteur de cette rencontre. Les traditionnels et les modernes, les classiques et les débridés, les pays du Nord et les pays du Sud ... tous unis par une même passion.
Avec un grand marché et des démonstrations de cuisine, of course !
Sous forme d'un fantastique abécédaire de la Méditerranée : anchois, artichaut épineux, blette de Nice, citron de Menton, crevettes gamberoni, courgette trompette, fenouil, fraise des bois, fromage de chèvre, huile d'olive, lièvre, oursin, polenta, pois chiche, pourpier, rascasse, rouget de roche, trévise, sardine ...
Pour illustrer sa théorie du "glocal"("une vision globale et une expression locale" qui s'oppose à la mondialisation...) tout en régalant l'assistance, Alain Ducasse a proposé à une quinzaine de chefs de réinterpréter les produits du terroir régional à leur façon, lors de sessions de cuisine "live" :
l'écossais Tom Kitchin : poulpe de roche,
l'espagnol Andoni Luiz Adurize : chips d'artichaut à la moelle,
le péruvien Velasquez : daurade royale en ceviche,
le new-yorkais David Chang : soupe miso avec la lentille verte,
Daniel Patterson, venu de San Francisco, mêla le petit épeautre de Haute-Provence et la truffe blanche d'Alba, en un risotto très proche du plat signature qui fut servi, quelques heures plus tard, au dîner de gala ...
Le menu du diner de gala était évidemment à tomber par terre :
Je vous mets la photo en grand pour voir le menu, histoire de papiller grave ...
Elle à table a réussi à nous dénicher 15 recettes, parmi tout ce qui a été présenté ...
Evidemment, je me suis précipitée sur celle de mon chouchou Michalak qui a fait un banoffee, tout simple mais qui devait être un pur délice ! Il a fait aussi un truc Yuzu amande et fleur de sel, voir sur la photo ! ... Hum !
LE BANOFFEE DE CHRISTOPHE MICHALAK (Chef Pâtissier de l’Hôtel Plaza Athénée, Paris)
Émiettez des grosses galettes Traou Mad, mélangez avec du beurre fondu et tassez le tout au fond d’un plat carré. Recouvrez de tranches de bananes fraîches. Faites un caramel avec 200g de sucre, quand il est doré, ajoutez 200g de crème liquide (attention aux projections !), une pincée de sel, mélangez bien, versez sur la couche de banane, laissez refroidir. Faites une crème chantilly avec 20 cl de crème liquide, un peu de sucre glace et de l’eau de fleur d’oranger. Recouvrez le caramel de cette crème en lissant bien et dégustez. ... tout simple quoi !
J'ai pioché des photos sur facebook, et via le chef Eric Guérin(que je vais pas tarder à aller découvrir à Giverny à son nouveau restaurant Jardin des plumes ... !) qui a super bien joué le jeu interactif en publiant en live, et merci aussi pour les photos de Valérie Provost de Fémina ... et je vous ai fait ces p'tits montages ! Vous pouvez aussi aller voir les photos de Cyril Lignac ou de Hélène Darroze qui a fait un livetwitt sur instagram...
Parce que je trouve que ça fait du bien de regarder du coté des vrais pro de la cuisine, de la restauration, qui font un travail exceptionnel, vraiment fascinant ...
je vous mets la liste des 66 (dont 2 femmes ) chefs français avec un restaurant en France qui étaient présents, car je pense que ça donne un peu une idée des tendances, ... et de là où on peut aller se régaler ... Sur le site, vous trouverez leurs photos et coordonnées.
Ca donne le vertige mais ça fait rêver aussi, nan ?!
Idéal pour faire des petits formats, pour la cuisine en solo ou en duo; ou bien lorsque vous voulez décliner un cake en tablette, ou faire des buffets à multiples recettes. Bref, ils sont de sortie pour toutes les occasions !
Et il faut bien le dire aussi : un petit prix qui permet de s'équiper en souplesse ! 32 euros pour le grand modèle, 26 pour le petit.
Dans le même genre, on n'oubliera pas l'offre Lingots, qui permet de s'équiper d'une petite panoplie, adaptée aux petits fours et/ou petits budgets ! ou le récap des bonnes offres, pour donner des idées au Père Noël !
Voilà 3 mois, depuis la sortie le 1 septembre, du catalogue de vente de matériel culinaire Demarle, que je vous ai fait plein de notes pour décrypter toutes les bonnes trouvailles ...
Alors aujourd'hui, on va se récapituler :
Le catalogue Septembre 2012-Février 2013 est consultable en ligne : vous pouvez le feuilleter ici
Et puis, parce que j'ai eu un coup de nostalgie avec les coings : ici en Normandie, il y a beaucoup de vergers de pommes, ça vous le savez ! Mais aussi beaucoup de coings, qui est, certes un fruit un peu ingrat, avec sa tête de pomme-poire rabougrie : dur, astringent, acide, granuleux, il ne peut être consommé que cuit. Ingrat mais super bon avec cette saveur acidulée inimitable !!! Ingrat, maudit, en voie de disparition, mais un incontournable de l'automne normand !
Je me souviens de ... quand j'étais petite, mon papa était chef opérateur des confitures maison, il se lancait cycliquement dans l'opération gelée de coing, et là faut dire que c'était un vrai cirque, mais au résultat, des pots de gelées super bonnes ! Ca fait longtemps qu'il en fait plus, je sais pas trop pourquoi, ... ou plutôt j'ai l'impression que si ... rapport au cirque ?!
Donc toute contente, j'ai trouvé une recette où on commence par une étape gelée de coing, puis avec la pulpe, on fait la pâte de fruits. Sur le papier, ca me paraissait assez simple & rapide.
Alors j'ai commencé par aller acheter des coings, à un paysan sur le marché du Neubourg, (the famous one, le mercredi matin !); qui m'a dit avoir ses vergers à Anneville, face à Duclair, sur les boucles de la Seine, zone réputée de la production fruitière locale.
Puis, je suis arrivée chez mon papa avec mes coings et mes recettes. Il a commencé à faire une drôle de tête en les lisant, me disant qu'il n'avait plus l'étamine pour faire cuire les coings, et pouvoir ensuite les presser pour que tout le coté granuleux et les pépins ne passent pas dans la gelée et la pulpe. Il m'a dit aussi que le presse-purée avait disparu de la circulation et que donc, on allait galérer pour filtrer, alors que bon, ... le secret avec les coings, c'est le filtrage !!!
Mais on s'est lancé quand même ; il était 10h du matin, on pensait avoir largement fini pour midi, y compris avec l'autre recette de Maelig !!!
Bon alors comment vous dire ? ...
10h, épluchage, découpage en cubes : déjà ça, c'est pire que de d'éplucher un potimarron, c'est pour dire ! On a eu largement le temps de discuter et de commenter l'actualité politique, sur le mode "ils ont tous perdu la tête, ma pov'dame !"
première étape : on a tout mis dans une grande casserole, couvert d'eau. Autant vous dire que la première erreur, c'est qu'il ne faut pas mettre les pépins, les trognons, et vraiment couper en tous petits dés. Car pour réduire, ca prend vraiment du temps (30 minutes sur le papier, ... et en vrai 45mn), et ensuite pour filtrer, plus ya de merdier, plus on est dans la ... !!! Il faut reconnaitre que c'est moi qui ai insisté pour mettre les pépins, sous l'argument que c'est dans les pépins qu'il y a la substance qui fait prendre en gelée, et j'avais peur qu'on se retrouve avec du liquide qui prenne jamais !
deuxième étape : faudrait passer, filtrer, mais pendant que ça réduisait, on vient de retourner toute la cuisine et le fourbis à la cave : faut être réaliste, impossible de retrouver quoique ce soit qui puisse nous aider à filtrer. Mon père a fait beaucoup de vide dans la maison pour ne garder que le super essentiel, ... et dans son essentiel, ya pu de presse-purée ou genre !
troisième étape : faut rajouter le poids de fruits en sucre. Donc pour 1,6kg de coings, on met 1kg de sucre spécial gelée (donc avec la substance magique pour gélifier), 600g de sucre cristal, et 2 sachets de sucre vanillé pour faire genre !
quatrième étape : il est presque midi, et là maintenant, faut être réaliste. On rentre dans la phase : ce lourd magma va devenir quoi ? ... par magie, de la gelée super transparente et de la pâte de fruits toute moelleuse. Bah nan, faut être lucide ! On a renoncé à l'étape gelée, on espère juste que ca va gélifier et qu'on va réussir par un miracle, à filtrer pour que ça devienne pas une énorme marmelade façon colle à papiers peints. Autant vous dire que là, on était dans une phase dépressive bien avancée, genre grave ! Mais à midi, mon papa a le sens des réalités : il a commencé à préparer le déjeuner.
pof le miracle ! En cherchant la grille pour faire les carottes rapées, pof, papa trouve le vieux pilon presse purée. Celui qu'on espérait revoir depuis 2h. Alors qu'on avait déjà bien regardé & re-regardé dans ce placard, qui était le placard où le pilon devait être depuis au moins 45 ans. Comme si le fameux vieux pilon avait entendu notre désespoir du fin fond de son placard, et avait avancé tout seul sur l'étagère, pour pile nous sauter dessus à la prochaine ouverture de porte ! Autant dire que là, on reprend espoir et vigueur. Coûte que coûte, faut réussir à en ressortir un truc !
je tourne dans la casserole sans répit avec la fameuse maryse Demarle(la seule qui va à 270°C), c'est lourd, ça commence à coller; il est midi trente, j'ai super faim, mais je suis collée dans la casserole.
papa me sert mon assiette de carotte rapée, à coté de la casserole (à la guerre, comme à la guerre !); je tourne et retourne sans répit, faut pas lâcher l'affaire.
hop, je commence à mettre du magma dans un écumoir (posé sur une casserole), et à presser, presser avec le fameux presse-purée vintage ...
deuxième miracle : il sort lentement mais surement une espèce de pâte. Je goûte, c'est super bon, toute la subtilité du coing est là. Faut pas lâcher.
je presse, je presse, je remplis petit à petit mes empreintes flexipans ... je mets 3/4h à en venir à bout de tout. J'ai l'impression de coller de partout, dans les cheveux, les poignées de porte et je parle même pas de mon Nikon qui est tout collant. Yen a partout !
13h15 ouf, j'en suis venue à bout : je peux manger le boeuf bourguignon qui m'attend, papa attaque son café, et ferme les yeux pour pas voir la cuisine toute retournée et collante !!!
je dis à papa : quand je vivais à Saint Jean de Luz, j'adorais la pâte de coings que j'achetais au marché couvert, pour manger avec le fromage Ardi Gasna que j'adore, ... et j'avais jamais compris pourquoi ça coutait si cher. Bah maintenant j'imagine la vieille dame, entre son élevage de brebis et sa cuisine toute collante remplie de pâte de coing, à filtrer, presser, comme ça tous les jours !
coing, fruit maudit, ingrat, mal-aimé, tu l'as bien cherché !
je file faire ma sieste pour m'en remettre.
14h15 : me voilà de retour, papa jardine, il dit que puisque ma 2ème recette, c'est une recette Demarle, ça doit être facile, donc j'ai pas besoin de lui, faut qu'il ramasse les feuilles dans le jardin (c'est son obsession !!).
14h30 : j'ai fini.
oui j'ai mis juste 1/4h pour faire les pâtes de fruits de la recette de Maelig, photos et vaisselle compris ! ouiais j'te jure !
bah oui, la fameuse purée de fruits CapFruits + l'agar agar : 2 produits du site Gourmandises de Demarle. Pof pof, 1 minute à bouillir en tournant avec la spatule, et zou dans les empreintes dômes-savarins pour faire une jolie forme. Et zou, c'est magniiiiiiifaiiik !
du coup, papa a pas fini de ramasser ses feuilles, mais maintenant on a un autre chantier de relooking de meuble, alors bon, on a pas que ça à faire !
17h, on prend le thé, et on déguste nos petites merveilles du jour.
Faut dire que les rouges, (avec la purée de fruits CapFruit) sont super belles, brillantes (ça c'est l'effet super purée + agar agar), et hyper délicieuses ! ... Et les coings ? bah super bonnes, mais super épaisses, granuleuses, rustiques quoi ! Mais super bonnes ! Mais rustiques.
on va les laisser s'en remettre, (et nous aussi !) et dans une semaine, je les roulerai dans du sucre cristal et ferai mes p'tits sachets de cadeaux gourmands !
Moralité, ça vous intéresse de découvrir la super recette facile et rapide de Maelig, en atelier culinaire ?
Nan on fera pas des coings, ni d'autres fruits; on fera avec la purée de fruits CapFruits, parce que c'est super trop bon d'avoir une qualité de purée de fruits comme ça, et quand c'est rapidos fini une recette, c'est le vrai plaisir !
Je n'ai pas eu encore le temps de vous le raconter, mais à peine j'étais arrivée en Normandie avec mes 30 tonnes m3 de cartons, que j'avais eu grand plaisir à retourner au fameux four à pain de Saint Germain de Pasquier.
Oui je dis retourner, car ce vieux four a été remis en marche en 1995, et j'y suis allée déjà 56 fois, quand j'étais de passage pour voir mes parents dans la vallée de l'Oison, puis les chemins m'ont emmenée dans le Sud-Ouest pour 12 ans, ... et me voilà à redécouvrir les alentours de mon berceau !
Ce four à pain, c'est l'oeuvre de Michel Ecalard, le fameux boulanger-pâtissier qui a longtemps été installé au Neubourg ... et où on est toujours allé pour chercher le pain, la brioche, les buches de Noël ou les gâteaux pour fêter les anniv etc !
Mais il s'occupe toujours du pain, de ce four à pain, où là encore, il passe le relais à son successeur (et la boutique est toujours la meilleure du Neubourg, à coté de la grande pharmacie centrale).
Ce matin là, de début octobre, j'ai eu le plaisir de discuter avec M. Ecalard, un passionné, vibrant & généreux ! Il nous a expliqué en long en large, l'art du feu, car dans le four à pain, si particulier, il faut gérer la chaleur, le bois, le fond, le coté, le haut, ... et les temps de cuisson selon les pâtes, les garnitures, les tailles !
Ca sentait super bon, et on aurait eu envie de tout manger là sur place ! Les grosses miches de pain, les brioches, les douillons, etc !
La prochaine cuisson aura lieu le dimanche 7 avril 2013, puis tous les premiers dimanches de mois pairs jusqu'en octobre.
Un petit marché de producteurs locaux rend la balade encore plus gourmande : l'occasion de se régaler en discutant, avec des producteurs de cidres, fromages, fruits & légumes, ...
Et faut vraiment être la reine des connes tartes pour pas aimer se promener aux alentours de chez soi, pour aller à la rencontre des gens qui font du bon boulot, qui sauvegardent des savoir-faire et qui ne parlent pas en l'air à longueur de journée : ici, ça bosse et ça fait du bon boulot !
J'adore les pro de la gourmandise comme ce Monsieur Ecalard, passionné, animé par l'envie de transmettre et de partager.
Je vous en reparlerai en 2013 of course, mais je voulais pas attendre le printemps pour vous montrer les photos et vous faire connaitre le fameux four à pain de Saint Germain de Pasquier !
le four à pain sur un timbre dans la collection "la Haute-Normandie en 10 timbres"